Bouddhisme : Enseignements sur les animaux
Les animaux dans le Bouddhisme
"Les créatures qui habitent cette terre, qu'il s'agisse d'êtres humains ou d'animaux, sont ici pour contribuer, chacune à sa manière, à la beauté et à la prospérité du monde." ~ Le 14e Dalaï Lama
Les animaux occupent une place spéciale dans notre cœur et notre esprit, qui transcende souvent la logique. Beaucoup les aiment comme leur propre enfant (et courraient dans une maison en feu pour les sauver), alors qu'en même temps ils n'ont aucun problème à manger la chair d'un autre type d'animal pour le déjeuner.
En ce qui concerne le bouddhisme, les animaux prennent de nombreuses significations importantes. Les animaux aident à éclairer une relation bouddhiste avec la nature, la gentillesse, les idées humanistes, et à montrer la relation entre la théorie et la pratique bouddhiste.
Le bouddhisme est riche en symboles animaliers
La vie du Bouddha est riche d'histoires sur, avec, (et parfois "comme"), des animaux. Qu'il s'agisse de théâtralisation, de paraboles ou de faits réels, ce sont bien sûr des choses que nous ne sommes pas en mesure de valider.
Beaucoup de ces histoires, mais pas toutes, sont des histoires pour aider à expliquer un enseignement ou un concept bouddhiste afin que les gens puissent les comprendre plus facilement.
Le bouddhisme n'est pas toujours la chose la plus facile à appréhender, et l'utilisation des animaux a sûrement aidé. À l'époque du Bouddha, le lien des gens avec les animaux était plus fort qu'aujourd'hui en raison de la proximité de la nature sauvage et de la société agricole qui existait.
Quelques-unes des différentes histoires qui incluent des animaux:
Le Singe d'Or : Le Bouddha est allé dans le désert de la forêt de Parileyya pour apporter la paix aux disciples qui se disputent. Pendant ce temps, un singe et un éléphant nourrissaient le Bouddha (l'éléphant apportait des fruits et le singe un peu de miel). L'histoire raconte que le singe était ravi que le Bouddha ait accepté son cadeau et qu'il ait commencé à sauter d'arbre en arbre jusqu'à sa mort, pour renaître immédiatement (cela ressemble à un rebondissement d'intrigue que l'on trouve dans un film d'été).
Bouddha soumet un éléphant en furie : Devadatta, un disciple du Bouddha qui s'est retourné contre lui, a laissé un éléphant tenter de tuer le Bouddha. Cependant, l'histoire raconte qu'en raison de l'amour bienveillant du Bouddha, l'éléphant s'est agenouillé devant lui au lieu de le tuer.
Les contes de Jataka : Les contes de Jataka mettaient souvent en vedette des animaux pour expliquer les concepts bouddhistes. Certains bouddhistes considèrent cela comme la vérité littérale que le Bouddha avait des vies antérieures comme de véritables animaux dont il se souvenait. Il s'agit d'outils pédagogiques (connus sous le nom d'upaya, ou "moyens pratiques", qui aident les profanes à comprendre plus facilement et plus rapidement des concepts complexes). Ces histoires ne font pas partie de l'écriture bouddhiste canonique, pourtant elles sont très populaires.
Ces légendes, qu'elles soient vraies ou fausses sur le plan historique, ne sont pas vraiment importantes dans ce contexte. Elles sont destinées à relayer les enseignements du bouddhisme d'une manière que des gens ordinaires comme vous et moi pourraient comprendre sur l'amour, la bonté, les vertus, la morale, et plus encore.
Cependant, ces histoires étaient probablement plus pertinentes pour le style de vie des gens bien avant l'ère industrielle, ce qui les rends moins faciles à comprendre aujourd'hui. Dans ce contexte, elles sont considérées par beaucoup comme un "fait religieux".
Un cheval est un cheval, bien sûr. Mais l'est il vraiment?
Par rapport aux autres religions où l'homme est "fait" et "séparé" des animaux, les bouddhistes et le bouddhisme ne regardent pas les animaux de la même manière. Les bouddhistes voient tous les animaux comme des êtres sensibles, qui existent comme nous grâce aux cinq agrégats. Les cinq agrégats sont :
Forme
- Sensation
- Perception
- Formation mentale
- Conscience
Tout doit exister pour qu'un être sensible soit ce que nous savons être "vivant". Parce que les animaux partagent les cinq mêmes agrégats que nous, ils ne sont pas séparés de nous. Cependant, il y a une chose qui les sépare de nous : leur esprit.
Contrairement à l'homme (naître humain est considéré comme un privilège rare), l'animal n'est pas, et ne peut pas être, conscient de ce qui lui arrive dans le contexte de la "vie".
Ils sont incapables d'apprendre et de comprendre les enseignements du bouddhisme, par exemple, afin de changer leur condition comme nous le pouvons. En raison de ce manque de compréhension de leur monde (et de la condition dans laquelle ils se trouvent), les animaux agissent instinctivement et primitivement durant leur vie.
Bien que je pense que nous soyons tous d'accord pour dire qu'il y a eu beaucoup d'animaux que nous avons connus dans nos vies qui sont vraiment bons et qui font honte aux humains (qui peuvent aussi agir instinctivement et primitivement), ils ne peuvent malheureusement pas devenir "éclairés" ni changer leur karma. Un humain peut comprendre son état, alors qu'un animal ne le peut pas.
Cela ne signifie pas, cependant, que les animaux souffrent moins que les humains, mais seulement que les humains ont la rare occasion de s'illuminer. Un bouddhiste sait cependant que la façon dont il traite les animaux a aussi un impact direct sur lui-même. C'est pourquoi beaucoup de bouddhistes, surtout dans la tradition mahayana, sont végétariens ou végétaliens, ou s'efforcent de l'être (à quelques exceptions, voir l'article sur les Bouddhistes et Noël).
Donner une gâterie à un chien vous rapproche de Bouddha
Dans le bouddhisme Mahayana, les animaux sont largement considérés comme possédant la "Nature de Bouddha", tout comme les humains (et l'expérience Dukkha et le cycle de renaissance tout comme les humains). Bouddha Nature signifie que chaque être sensible a un "Bouddha" à l'intérieur de lui...la seule chose qui nous empêche de devenir un Bouddha (illuminé), c'est..."nous". Comme expliqué dans la première section de cet article, les animaux peuvent avoir la nature de Bouddha (ils l'expriment d'ailleurs mieux que les humains la plupart du temps) mais sont incapables de progresser pleinement et de réaliser le chemin de l'illumination.
Immédiatement après l'éveil du Bouddha, il fit la proclamation suivante :
"Merveilleux, merveilleux ! Tous les êtres sensibles ont la sagesse et la vertu du Tathagata*, mais ils ne s'en rendent pas compte parce qu'ils s'accrochent à des pensées trompeuses et à des attachements personnels."
(* Tathagata est un autre nom pour le Bouddha, et celui qu'il utilisait le plus souvent en parlant de lui-même)
Le Karma animal
Certains bouddhistes croient que si vous avez assez de "mauvais" karma, vous renaîtrez dans la peau d'un animal. Et c'est pourquoi ils pensent que toute souffrance qu'ils causent aux animaux est justifiée, car cette personne "renaissante" chez un animal le mérite. Le Bouddha n'a jamais dit qu'il était acceptable d'utiliser la violence contre un être sensible et cette pensée est donc très critiqué.
D'autres bouddhistes croient aussi que les animaux ne sont pas capables de réduire leur karma malsain (mauvais), comme un humain pourrait le faire. Ils doivent donc " brûler " leur karma malsain jusqu'à être purgé. Alors qu'un humain peut activement "diluer" son karma malsain en créant activement un karma sain. Un animal est incapable de faire la différence mais il génère beaucoup de karma sain !
Pour les humains, le fait de blesser des animaux est lié à un karma malsain. Blesser, maltraiter ou tuer des animaux est malsain, peu importe la façon dont vous le voyez.
McBouddhiste
"Celui qui, cherchant son propre bonheur, punit ou tue des êtres qui, eux aussi, aspirent au bonheur, ne trouvera pas le bonheur après la mort." - Dhammapada
Les bouddhistes devraient-ils manger des animaux ? Les bouddhistes ne devraient pas manger d'animaux simplement parce qu'ils sont des êtres sensibles qui partagent les cinq agrégats humain, manger de la viande encourage la souffrance et la mort, et cela crée un karma malsain pour nous et les autres.
Toutefois certains bouddhistes mangent de la viande. Plus précisément, les Theravada, les Tibétains et certaines branches du bouddhisme mahayana permettent la consommation de viande, probablement en raison de l'interprétation des influences scripturaires et culturelles.
Par exemple, les bouddhistes Tibétains mangent de la viande en raison de la région dans laquelle ils vivent qui est difficile à cultiver. Le 14e Dalaï Lama a été végétarien pendant un certain temps, mais il a mangé de la viande pour ce qui a été déclaré comme "une raisons de santé".
Pour les bouddhistes du sud (Theravada), il y a un mélange entre la culture scripturaire (où le Bouddha a dit que les monastiques devraient manger ce qu'on leur donne, pour inclure la viande, pendant les tournées d'aumônes, tant qu'elle n'était pas préparée spécifiquement pour eux), et la culture où la viande était déjà courante.
Au Japon, les bouddhistes mahayana peuvent souvent être trouvés mangeant du poisson (en raison de la dépendance historique sur la mer pour la nourriture avant que le bouddhisme ne soit introduit).
En revanche, certains s'efforcent de ne pas manger de viande, comme les bouddhistes mahayana en Chine et à Taiwan.
Les bouddhistes gardent toutefois en tant que principe dans ces régions le fait qu'ils ne veulent pas "tuer" l'animal, dans le cadre des préceptes contre la mise à mort, mais veulent quand même manger de la viande parce qu'ils aiment cela.
Les enseignements du Bouddha
Un des exemples utilisé couramment pour illustrer les enseignements sur Bouddha concernant les animaux et qu'après avoir quitté sa vie de prince, Il venait de finir de mendier pour son premier repas et s'aventurait de Kapilavasthu à Rajagaha (la capitale de Magadha). Au cours de son voyage, il rencontra des moutons qui étaient emmenés dans la ville de Rajagaha pour y être sacrifiés. L'un des moutons a été blessé et, ressentant une grande compassion, il a pris le mouton et l'a emporté avec lui.
En entrant dans la ville, un grand feu brûlait et les prêtres chantaient pendant que le roi, Bimbisara, faisait tirer son épée pour tuer les premières brebis. Le Bouddha l'arrêta rapidement et lui dit :
"Tous les êtres vivants craignent d'être battus à coups de matraque.
Tous les êtres vivants craignent d'être mis à mort.
Se mettre à la place de l'autre,
Que personne ne tue ni ne fasse tuer un autre."
Ému par ces paroles, le Roi devint un disciple du Bouddha.
Mais qu'est-ce que cela signifie pour nous dans notre vie moderne ?
Nous sommes entourés de choix alimentaires "faciles" qui consistent en viande et les mauvais traitements qui en résultent dans notre monde animal élevé en usine. Non seulement cette question est complexe, mais elle signifie aussi que la souffrance est devenue industrialisée et constante et qu'elle augmente rapidement à mesure que la population du monde grandie. Les bouddhistes devraient jouer un rôle actif dans la prévention de cette souffrance par leurs propres actions et moyens d'existence sains.
Animaux et créatures mythique du Bouddhisme
L'utilisation de symboles animaux est une partie importante du bouddhisme et incarne l'idée que tout ce qui est vivant possède une vertu, un pouvoir et une sagesse inhérents. Ces symboles contiennent des significations secrètes liées aux caractéristiques spécifiques des animaux qu'ils représentent et mettent en évidence la relation bouddhiste avec la nature, la gentillesse, les idées humanistes, soulignant la relation entre la théorie et la pratique bouddhiste.
Voici une liste non exhaustive de ces créatures et de leurs symbolique Bouddhiste.
Le Cerf
Dans le bouddhisme, le cerf symbolise la paix, l'harmonie et la longévité. Ils sont par nature doux et sereins et leur présence représente la pureté d'un lieu sacré, dépourvu de peur. Tout d'abord, les cerfs symbolisent les enseignements les plus essentiels du Bouddha. C'est dans le parc aux cerfs que le Bouddha donna son premier enseignement.
Le Bouddha est souvent représenté assis sur une estrade avec deux cerfs agenouillés l'un en face de l'autre. De plus, de nombreux monastères sont équipés de la roue du dharma avec deux cerfs assis de chaque côté la regardant fixement avec une grande joie.
Les cerfs sont également représentés dans les contes de Jataka, qui sont des fables attribuées aux vies passées du Bouddha en tant qu'humain et animal, avec des messages de sagesse et de compassion.
Le Dragon
En Inde, les nagas sont des esprits de l'eau qui vivent dans des puits, des rivières et des lacs, et flottent dans les nuages. Ils sont dépeints comme d'énormes cobras ou comme mi-humains et mi-serpent. Ils jouent un rôle important dans la mythologie du Mahayana et du Theravada en tant que protecteurs du Bouddha et des sutras.
Dans une légende, un roi naga nommé Muchlinda a abrité le Bouddha pendant une forte pluie juste après l'illumination du Bouddha. Il s'enroula autour du corps du Bouddha et transforma sa capuche en parapluie au-dessus de la tête du Bouddha. Les statues de Bouddha qui symbolisent cette légende sont célèbres en Birmanie, au Laos et en Thaïlande. Au fur et à mesure que le bouddhisme s'est répandu en Chine, les nagas sont devenus des dragons.
Pour profiter d'objets à l’effigie de cette créature, visitez le site N°1 sur les dragons : Dragonys.
Les bouddhistes offrent des vases de bijoux aux nagas pour les récoltes abondantes, la santé et les enfants, ainsi que pour arrêter les épidémies, les tremblements de terre et les inondations. Les Nagas sont vulnérables à la contamination par la pollution de l'eau et la déforestation. Ils protégeront les gens qui protègent la nature, mais ils respireront de l'air toxique sur ceux qui détruisent l'environnement.
L’Éléphant
En Asie et en Afrique, les éléphants sont considérés comme sacrés. Ce sont des symboles de beauté, de pouvoir, de dignité, d'intelligence et de paix. L'éléphant blanc a joué un rôle important dans la naissance du Bouddha. Sa mère, la reine Maya, rêvait d'un éléphant blanc qui lui offrit un lotus blanc avec sa trompe et entra dans son ventre. Les sages royaux prédisaient la naissance d'un grand monarque ou d'un Bouddha.
Dans le bouddhisme, les éléphants symbolisent la force mentale sur le chemin de l'illumination. Ils sont tranquilles, obéissants et inébranlables une fois mis sur un chemin ; et ils ont de grandes oreilles pour écouter le Dharma. Au début de la pratique, l'esprit incontrôlé est symbolisé par un éléphant gris. Après avoir pratiqué et apprivoisé l'esprit, l'esprit contrôlé est symbolisé par un éléphant blanc, fort et puissant, qui peut être dirigé vers la libération.
Les peluches éléphants sont d'ailleurs très populaires en occidents pour cette raison sans que personne ne sache réellement pourquoi.
Le Cheval
Dans le bouddhisme, le cheval est un symbole d'énergie et d'effort dans la pratique du Dharma. Les principales qualités d'un cheval sont la loyauté et la rapidité comme le montre Kanthaka, le cheval de Siddhartha qui l'a aidé à s'échapper du palais et à commencer sa quête spirituelle. Quand Siddhartha lui fit ses adieux, Kanthaka mourut de chagrin, mais renaît comme dieu et le servit comme Bouddha.
Le hennissement du cheval symbolise la voix du Bouddha pour réveiller l'esprit endormi et pratiquer le dharma. Il représente aussi le prana ou souffle qui est essentiel à notre existence.
Le mythique "Cheval du Vent" est un symbole du bouddhisme tibétain. Il combine la vitesse du vent et la force du cheval pour contrôler l'esprit et le guider vers la libération. Il est souvent utilisé sur les drapeaux de prière pour transporter les prières du ciel à la terre. Il porte également la "Perle de réalisation de vœux" et représente la chance de faire en sorte que les choses se passent bien.
Le Lion
Pendant des milliers d'années, le lion a été un symbole de royauté, de force et de bravoure. Pour ces raisons, le lion symbolise les origines royales du Bouddha Shakyamuni, ainsi que son courage pour combattre l'injustice et soulager la souffrance humaine.
On l'appelle le "Lion des Shakyas", une reconnaissance de la puissance de ses enseignements. La voix des bouddhas est souvent appelée le "rugissement du lion", qui fait rugir le dharma pour que tous l'entendent. La signification symbolique du rugissement du lion nous rappelle qu'il faut lutter avec le cœur courageux du roi lion et surmonter les obstacles qui se dressent sur notre chemin, en créant bonheur et harmonie dans nos vies et dans la société.
Les lions servent de gardiens, représentés par paires à l'entrée des sanctuaires, des temples et des monastères. Ils symbolisent les bodhisattvas, les "lions de Bouddha", et peuvent être trouvés dans leur rôle de protecteurs du Dharma soutenant le trône des bouddhas et des bodhisattvas et servant de leurs montures. Mañjuśrī, le bodhisattva d'une grande sagesse monte un lion, symbolisé dans le Soutra des Fleurs (Avatamsaka).
Le Phénix
Le phénix mythique est profondément enraciné dans la culture chinoise et japonaise et est utilisé comme emblème de l'empereur et de l'impératrice, représenté avec le dragon pour symboliser un mariage parfait. Le phénix est un oiseau bienveillant, car il ne nuit pas aux insectes et représente les valeurs confucéennes de loyauté, d'honnêteté, de décorum et de justice.
Dans le bouddhisme, le phénix est considéré comme sacré, car il n'apparaît qu'en temps de paix et de prospérité et se cache quand il y a des problèmes. Comme le cerf, il symbolise la paix et la tranquillité. La créature mythique peut aussi représenter "une créature éclairée", renaissant des cendres de la mort de l'ego.
Le phénix est souvent représenté en train d'attaquer des serpents avec ses serres et ses ailes déployées. Il a un bec d'oiseau, une mâchoire d'hirondelle et un cou de serpent ; la moitié avant du corps ressemble à une girafe, la moitié arrière à un cerf. Son dos ressemble à une tortue et sa queue à un poisson. Le phénix est aussi l'une des quatre créatures spirituelles de la mythologie chinoise qui gardent les quatre directions et saisons : dragons, tigres, licornes et phénix.
Le Paon
Dans le bouddhisme, le paon représente la sagesse et est associé aux bodhisattvas. La queue d'un paon s'étend autour de lui avec ses yeux d'azur symbolise la montée des mille bras du bodhisattva Avalokiteshvara et ses mille yeux. Les paons sont l'ennemi fatal des serpents, les tuant avec leurs serres et les mangeant sans effets néfastes. On dit que le paon transforme le poison en amrita ou nectar. De même, un bodhisattva est capable de transformer l'ignorance en lumière, le désir en générosité et la haine en compassion. Quand une personne a des pensées positives, son esprit s'ouvre comme un paon qui ouvre sa queue et montre ses belles couleurs.
Le paon est l'un des oiseaux les plus importants créés par la transformation dans le Sutra Amitabha, car il soutient le trône de Bouddha Amitabha de la Terre Pure occidentale.
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