Face à toutes ses positions, « les jeunes bouddhistes » ont généralement une question commune. : Que veulent dire les positions du bouddha ?
C’est pourquoi, nous avons décidé dans cet article de faire le point par rapport à ce sujet. En d’autres termes, nous vous proposons de découvrir sur cette page les significations des postures du bouddha et le message qu’elles véhiculent.
Mais attention, puisque le bouddhisme est devenu une croyance internationale, certaines interprétations peuvent différer légèrement d’une région à une autre.
Par la suite, nous allons déchiffrer de façon globale chaque position de bouddha afin que vous puissiez les reconnaître à l’avenir et mieux vous en servir. Mais avant, voyons ce qu’est une posture du bouddha et pourquoi il en existe autant.
Avant de commencer, sachez qu’il existe « plusieurs bouddhas » dans la croyance bouddhiste ! Pour rappel, un être obtient ce statut lorsqu’il réussit à atteindre le nirvana au cours de sa vie spirituelle.
Bien que de nombreuses figures de cette tradition peuvent être qualifiées ainsi, il existe une qui est considérée comme le bouddha suprême : il s’agit de Siddhartha Gautama. La cause ? Il est le premier à atteindre cet état et est par conséquent considéré comme le père fondateur de cette religion.
De ce fait, lorsqu’on parle de posture ou de position du bouddha, il s’agit des différentes dispositions que ce dernier utilisait pendant son parcours à la recherche de l’éveil et après l’obtention de son illumination. Généralement, il les adoptait pour communiquer avec son intérieur et se libérer du monde externe. En d’autres termes, chacune d’elles avait un rôle précis et n’était pas prise au hasard.
Après cette définition, on peut être tenté de se demander pourquoi y avait-il autant de postures et que voulaient dire les différentes positions du bouddha. Pour répondre à la première question, on dira simplement que le nirvana ou le paradis chez les bouddhistes ne s’atteint pas d’un coup. En effet, il faut passer par plusieurs étapes pour franchir ce seuil.
Quant à la deuxième question qui concerne la signification de ces positions du bouddha, nous vous disons tout ce qu’il faut savoir dans la suite. Cependant, notez que nous n’avons pas fait le tour de toutes les représentations du bouddha qui existent. Ici, nous nous sommes concentrés sur celles qui se retrouvent communément dans les temples et dans les maisons personnelles.
Comme nous l’avons dit précédemment, il existe beaucoup de positions de bouddha qui sont des symboles dans le bouddhisme. Dans cette partie, nous vous proposons de découvrir les plus connues.
Le Bhumisparsha Mudrā représente l’une des positions les plus symboliques de cette religion. Ici, le bouddha suprême à la main droite posée sur son genou avec ses doigts qui sont orientés en direction du sol. Quant à sa deuxième main, elle est posée sur son autre genou et la paume regarde le ciel.
Dans le bouddhisme, cette posture signifie « faire appel à la terre ». En d’autres termes, Siddhartha Gautama l’utilisait pour demander en quelque sorte à la terre de témoigner. Pour rappel, elle a beaucoup été utilisée lors de l’illumination du bouddha sous l’arbre sacré de la Bodhi.
De même que précédemment, le Dhyāna Mudrā fait partie des positions du bouddha les plus rependues ! Généralement utilisée dans les temps thaïlandais et bouddhistes, elle est symbole de la sagesse profonde. En d’autres termes, c’est la posture prise par bouddha lors de sa méditation ultime sous l’arbre sacré de la Bodhi. Selon de nombreuses sources, elle a été utilisée lorsque ce dernier a atteint l’éveil.
Quant à sa représentation, le bouddha est assis ! Les jambes croisées vers l’avant, il a les yeux fermés, signe de concentration. S’agissant de ses mains, elles sont posées dans le creux de ses jambes : la main droite dans la main gauche, avec les paumes regardant le ciel.
Dans la tradition bouddhisme, cette statue est assez particulière, car elle symbolise les 05 perfections du croyant. : la patience ; la générosité ; la moralité ; la concentration et l’effort. Généralement combinée avec d’autres statues, c’est le symbole même d’une vie parfaite.
Quant à la représentation, on peut observer le bouddha assis avec le bras gauche collé au corps et un peu plissé vers le ventre. S’agissant de l’autre main, elle a la paume en direction de celui qui regarde avec les 05 doigts étendus.
Si vous vous intéressez aux différentes positions du bouddha, ce que vous connaissez certainement celle-ci ! En effet, elle est beaucoup utilisée dans les films bouddhistes et représente l’intrépidité (le courage). Dans la vie spirituelle du bouddha, cette position a été prise après qu’il ait atteint le nirvana (l’éveil).
Dans les temples, il est possible de voir cette position en deux versions : une debout et une assise. Cependant, le point commun est au niveau de la position de ses bras. Ici, le bras gauche reste collé au corps et légèrement plissé vers le ventre. Quant à la main droite, elle est face à celui qui regarde avec les doigts vers le ciel.
Après l’illumination du bouddha fondateur, ce dernier a enseigné pour la première fois un compagnon. Cela en étant dans cette position qui sera qualifiée plus tard de symbole de l’enseignement ou de la mise en action de la roue de dharma.
Ici, la vedette du bouddhisme s’observe avec les deux mains rapprochées près du cœur ! La main gauche frôle le pouce et l’index de l’autre main. Vu de côté, on peut voir un petit cercle dit mythique au niveau du cœur.
Parmi les différentes positions du bouddha, le geste karana Mudrā est prisé pour la protection qu’elle offre contre les mauvais esprits et les démons. Ici, le bouddha peut être debout ou assis et se distingue par la position de ses doigts ! Généralement, la main droite est levée vers le haut, la paume en direction du spectateur et les doigts légèrement repliés vers la paume sauf l’index et le petit doigt.
Comme signification globale, cette posture adoptée par Siddhartha Gautama lors de sa vie spirituelle représente la conjuration du mauvais et la décharge des énergies négatives.
De même que le Dharmachakra Mudrā, cette posture du bouddha représente la phase de transmission de connaissances. A la différence du précédent, cette position bouddha a été prise plusieurs fois pendant que le bouddha fondateur enseignait à certaines personnes. De même, il est considéré comme la transmission d’un flux d’énergie sans fin.
Dans le Vitarka Mudrā, la main gauche est comme habituellement collée au corps et plissée vers le ventre. Ici, elle repose sur le genou ! Quant à la main droite, elle est levée et la paume en direction de celui qui regarde, le pouce et l’index se touchent pour former un cercle qui est celui du flux continu d’énergie.
Cet article touche à sa fin ! Désormais, nous avons fait le tour des positions du bouddha les plus populaires. A présent, vous êtes capables de reconnaître chacune d’elles et de déchiffrer sa signification. Cependant, sachez qu’elles n’ont pas toute été énumérées ! En effet, de nombreuses représentations ont vu le jour progressivement et peuplent les temples bouddhistes.
Parfois, on octroie une statue particulière à chaque jour de la semaine pour mieux organiser sa vie spirituelle. Contrairement à d’autres croyances, les statues prises par Siddhartha Gautama ne peuvent pas être priées. Certes, elles accentuent la fois et peuvent parfois protéger, mais ne représentent jamais celui qui accomplit les prières.
Si votre objectif est de vous entourer de certaines de ces représentations afin de raviver votre foi, vous pouvez les retrouver dans de nombreux magasins de vente en ligne. C’est par exemple le cas du nôtre qui vous offre la plupart des versions miniaturisées des positions du bouddha.
Désormais, nous espérons que votre question à savoir que veulent dire les positions du bouddha n’en est plus une. En effet, tout vous a été fourni dans cet article pour vous permettre de comprendre davantage la tradition bouddhiste. N’hésitez pas à consulter nos autres articles sur le même thème pour comprendre les contours de cette croyance. De même, dites-nous en commentaire si vous êtes satisfait ou alors quelle est votre position bouddha préférée.
]]>En effet, pour ceux qui ne le savent pas, les statues du bouddha historique comportent des oreilles « énormes » qui rappellent la forme d’un Lotus. Pourquoi ? C’est ce que nous verrons dans cet article en répondant à la question pourquoi Bouddha a de grandes oreilles ? En bonus, nous vous dirons les significations de cette apparence dans le bouddhisme et deux autres particularités de ces statues.
L’histoire des oreilles de bouddha commence dès son jeune âge ! En effet, né dans un petit état au Japon, actuellement situé au Népal, Siddhartha Gautama était le prince héritier au trône de son père. Du moins un des prétendants. En tant qu’homme riche à la vie aisée, il avait, comme toutes les personnes de sa classe sociale tendance à afficher sa richesse.
Généralement, cela passait par des bijoux de luxe fait en pierre précieuse de tout genres, les vêtements onéreux... En d’autres termes, le bouddha historique dans sa jeunesse ornait son corps avec toutes ces choses de valeur. Parmi eux, on peut citer les boucles d’oreilles assez lourdes comme c’est encore le cas dans certains pays d’Asie, d’Afrique et d’Inde.
Plus le temps passait, plus les lobes de ses oreilles commençaient à grossir dû au poids de ses bijoux. Cependant, cette déformation n’était pas flagrante, car la beauté des pierres qu’il portait masquait en partie ses oreilles. Cependant, la donne ne sera pas la même quand Siddhartha Gautama (le bouddha historique) va changer de vie.
Une fois que le bouddha a trouvé sa nouvelle destinée, il a décidé de changer de vie en devenant un ascète. Pour cela, il devait renoncer à tous ses privilèges du royaume et suivre la voie de la simplicité. En d’autres termes, il a décidé de couper sa jolie chevelure longue ; d’abandonner tous les bijoux qu’il portait ; ses vêtements…
Après sa séparation avec ses boucles d’oreilles, le bouddha historique n’avait plus rien pour masquer ses grands lobes. Devenu un simple ascète errant en robe, tout le monde pouvait alors observer ses grandes oreilles. Cependant, bien que la plupart des gens aient une idée de ce qui avait causé cela, d’autres étaient tout simplement surpris par cette apparence étrangère.
Vous vous en doutez peut-être, les grandes oreilles du bouddha historique ont bien des significations. En effet, de même que chacune de ses postures, on interprète cela dans différents contestes.
Dans le bouddhisme, les statues du bouddha avec des grandes oreilles sont principalement considérées comme un symbole du renoncement. En effet, compte tenu du fait qu’avoir des lobes pareils rythme avec bijoux et fortune ; et que le bouddha n’en possédait plus après son changement, c’est un signe de différenciation.
Différenciation dans le cas où il s’affiche avec des oreilles nues, mais pourtant larges. Aujourd’hui, cela représente en quelque sorte la bonne voie. En d’autres termes, savoir tout abandonner comme bouddha pour atteindre le nirvana.
Avec les grandes oreilles de bouddha, ce dernier est également considéré comme un être assez attentionné et à l’écoute. Sachant que dans le bouddhisme, le fait d’écouter est un signe de sagesse, les larges oreilles de bouddha font de lui un être assez sage.
De même, l’importance de cette distinction ne s’arrête pas là ! En effet, on lui attribue aussi le fait de représenter la largesse de cette croyance. Autrement dit, les larges oreilles de bouddha sont le signe que le bouddhisme ouvre les mains à tout le monde.
Outre les grandes oreilles de bouddha, d’autres signes peuvent également susciter une attention particulière. Par exemple, pourquoi il existe plusieurs statues de bouddha dans différentes positions ? Ou encore, pourquoi y a-t-il un gros et un mince bouddha ?
S’agissant des multiples statues de Siddhartha Gautama que l’on peut observer dans les temples bouddhistes, il existe une explication simple. En effet, les positions de chacune d’elles représentent une posture adoptée par bouddha pendant sa vie spirituelle.
En d’autres termes, elles rappellent à chaque bouddhiste les étapes du parcours vers l’éveil et parfois les aptitudes à adopter en fonction des circonstances. Si vous n’avez jamais observé ces différences, sachez qu’elles concernent le plus souvent la position assise, couchée, debout ; la position des bras ; celles des pieds… De plus, on note sur certaines représentations l’expression du regard ou encore l’habillement.
Outre les grandes oreilles de bouddha, on peut aussi parler de la corpulence de ce dernier. En effet, selon les temples, ou encore selon le pays dans lequel se situe le temple, il est possible d’observer deux bouddhas différents. Un parfois gros et souriant, et l’autre assez mince et serein !
Comme explications, il serait absurde de dire que les deux se valent ! De ce fait, nous vous invitons à lire notre article qui détaille ce sujet et vous donne l’origine du gros bouddha. S’agissant du mince, il n’est nul autre que Siddhartha Gautama dont on parle depuis le début de ce texte.]]>Pour ceux qui ne le savent pas, les différentes positions que prennent ces statues ne sont pas hasardeuses. En effet, elles ont une signification particulière et s’utilisent différemment. Parmi leurs multiples utilisations, on note celle qui se réfère à un jour de la semaine et indexent chacun de nous. D’où notre intérêt de réponse à la question quel bouddha êtes-vous ?
Savoir quel bouddha vous représentez ou encore quelle position du bouddha vous incarne le mieux est assez simple. Cependant, notez que cela dépend des contextes. Selon de nombreux ouvrages, on peut se référer à un bouddha en fonction de nombreux critères. Notamment, son comportement ; sa façon d’agir ; son jour de naissance…
Pour les deux premiers critères, la façon la plus simple de savoir quel bouddha vous êtes est d’effectuer un sondage. Pour le troisième critère à savoir celui qui prend en compte le jour de naissance, rien de plus simple. En effet, il vous suffit dans un premier temps à trouver quel jour de la semaine vous êtes nés et de voir la position du bouddha qui vous convient dans la suite.
La position du bouddha le dimanche est assez simple. En effet, juste après avoir atteint l’éveil, Siddhartha Gautama se positionna face à l’arbre de Gaya Bodh. Il y passa 7 jours sans bouger tout en admirant l’arbre sacré. Notez cependant que ses mains étaient croisées devant sa taille avec la main gauche sous la main droite.
Si vous êtes né un dimanche, vous êtes un être posé et respectable. De plus, vous êtes doté de sagesses et vous aimez vos proches. Côté chance, le mercredi est votre meilleur jour et le vendredi le pire. La couleur verte vous apporte la chance contrairement à la couleur bleue.
Comme le montre l’image, le lundi, le bouddha est toujours debout avec cette fois la main droite levée à la hauteur des épaules. Quant à la main gauche, elle est le long du corps. Cette position a été prise par Siddhartha Gautama lorsqu’il rentra chez lui et trouva s’est parent en train de se discuter l’eau de leurs terres. Ce dernier les a convaincus de trouver un compromis.
Comme signification, il symbolise le bouddha pacificateur. De ce fait, les personnes qui sont nées ce jour aiment le voyage et possèdent une bonne mémoire. De plus, ils sont sérieux et calmes ! Côté chance, le samedi et le noir sont à privilégier contrairement au dimanche et la couleur orangée qui sont à éviter.
Comme le montre l’image, le bouddha est allongé le mardi. Ce qui symbolise la non frayeur devant le mal ! De ce fait, les personnes qui sont nées ce jour sont dotées d’un courage impressionnant et d’un grand sérieux. Généralement, elles sont actives et vaillantes. Leur jour de chance est le jeudi et le jaune est leur couleur de chance. Quant à la malchance, le lundi et le blanc ne sont pas bon signe.
Le mercredi, la posture du bouddha est similaire à celle du dimanche ! Cependant, celui-ci tient un bol à aumône entre ses mains. Si vous êtes né le mercredi dans la matinée, vous êtes sans doute très poli ; assez créatif ; et émotionnel ! S’agissant de la chance, le mercredi soir et le vert sont à privilège contrairement au rose et au mardi.
En revanche, si vous êtes né en soirée, vous êtes honnête et vous aimez manger à la sueur de votre front. De plus, votre jour de chance est le lundi, votre couleur de chance le blanc ! Quant à la malchance, le jeudi et le jaune sont les vôtres.
Le jeudi, le bouddha est en position assise avec les pieds croisés. Quant aux mains, elles sont également croisées au-dessus des pieds avec la main droite dans la main gauche. Cette position de Siddhartha Gautama représente celle avant son illumination. En effet, elle est généralement utilisée pour effectuer une méditation profonde.
Quant aux personnes qui sont nées ce jour, vous êtes des êtres paisibles, calmes et assez honnêtes. L’orange vous porte bonheur et votre jour de chance est le dimanche. S’agissant de la malchance, le noir et le samedi sont à éviter.
Le vendredi, l’image du bouddha est en position debout avant les deux mains croisées sur la poitrine. Ici, la main gauche est en dessous de la droite. Cette position a été prise sous l’arbre sacré quand Siddhartha Gautama a décidé d’abandonner l’enseignement du dharma.
Pour les personnes qui sont nées ce jour de la semaine, vous êtes assez ambitieuses et conviviales ! Vous n’avez pas peur de la folle et vous êtes de nature gaie. Côté chance, on parle beaucoup plus de la couleur rose et du mardi. Quant à la malchance, elle est liée au mercredi et à la couleur verte clair.
Pour finir, les personnes nées le samedi sont représentées par le bouddha assis en positon de méditation. Ici, on peut observer le corps enroulé du « Nagas » qui protège Siddhartha Gautama pendant sa méditation. Si vous êtes ce jour de la semaine, vous êtes un être calme ; assez logique et pleinement engagé dans ce qu’il fait ! Côté chance, le bleu et le vendredi sont vos symboles. A l’opposer, on a le vert et le mercredi qui vous porte malchance.
]]>Généralement de couleur jaune à l’état mature, elle a une grande importance dans la croyance bouddhiste. Et pas que ! En effet, son utilisation s’est tellement diversifiée et étendue que tout le monde trouve désormais son compte.
C’est pourquoi, nous avons décidé dans cet article de parler de cette plante et plus précisément de son utilité. D’où notre sujet : comment utiliser la main de bouddha ? Mais avant d’entrer dans les détails, faisons un petit résumé à propos de ce fruit.
De son nom scientifique Citrus medica, la main de bouddha est un agrume de la famille des rutacées. Généralement composé de nombreuses branches qui rappellent les doigts d’une main humaine, c’est un fruit très parfumé et beau. Immense, il provient d’Inde et produit sur un arbuste !
De l’intérieur, il n’a rien des autres agrumes… En effet, on observe une « chair » blanche sans pulpe. Si vous le rapprochez de votre nez, la senteur ne sera pas une très grande surprise. Pour cause, l’odeur vous sera familière, car il est proche de celle d’une orange et d’un citron. Pour être plus précis, son odeur est au milieu de ces deux fruits populaires.
Si Citrus medica est assez différente de par son apparence, sa particularité ne s’arrête pas à ce niveau. En effet, contrairement aux autres plantes qui servent principalement à la consommation, la main de bouddha, elle, trouve une fonction dans de nombreux autres domaines dont voici les principaux.
La fonction la plus rependue de ce fruit, notamment dans certains pays d’Asie est de jouir de sa protection. En effet, si elle a été surnommée la « main de bouddha », c’est surtout à cause de cette capacité de protection.
De plus, elle est également utilisée de façon individuelle comme un guide spirituel. Pour certains, c’est également une source de sagesse et un compagnon pour une vie spirituelle pieuse. De ce fait, l’avoir chez soi rappelle la voie à suivre en tant que bouddhiste.
Puisqu’il s’agit d’un fruit qui a une durée de vie, il est impossible ou presque de le conserver de façon naturelle. De ce fait, pour l’avoir dans son salon, il faut le planter dans un vase et l’entretenir ! Pour cela, voici un article pour vous guider.
Outre sa capacité de protection et de porte chance, la main de bouddha est également utilisée en médecine douce. En effet, c’est du moins ce qu’affirment de nombreux thérapeutes chinois. Si on s’en tient à leur dire, Citrus medica possède de nombreuses vertus pour le corps humain.
Bien que cette utilisation de la main de bouddha soit appliquée dans peu de pays, elle ne cesse de conquérir le monde.
Comme troisième façon d’utiliser la main de bouddha, on a la décoration d’intérieur et d’extérieur. En effet, puisqu’il s’agit d’un fruit assez particulier de par sa forme et sa taille, il constitue un outil de décoration impressionnant. Ici, vous n’avez pas besoin d’être bouddhiste ou appartenir à une croyance particulière pour vous en servir. Si vous trouvez le fruit spécial, rien ne vous empêche de la planter dans un vase et de le positionner dans un coin chez vous.
Pour finir, Citrus medica est également un excellent ingrédient en cuisine. En effet, grâce à son parfum intense et agréable, il permet d’assaisonner de nombreux mets. De même, on l’utilise comme accompagnateur ou encore pour avoir un look exotique.
Dans la cuisine, la main de bouddha ne se limite plus cette fois à l’Asie. En effet, sa consommation s’est grandement étendue. Désormais, il est possible de la retrouver en vente dans de nombreux rayons de vivre en Europe, en Amérique… Comme plat possible avec ce fruit, on peut citer, le riz au lait à la main de bouddha ; le gâteau belle-hélène ; le risotto bouddhiste et plein d’autres.
Si vous n’avez jamais goûté la main de bouddha ou si vous souhaitez récidiver, voici une recette d’entrée facile à faire avec ce fruit. En gros, il s’agit d’une salade de carottes à faire soi-même.
Notez que les ingrédients utilisés sont idéals pour 4 convives. Néanmoins, si vous souhaitez inviter plus ou peu de personnes, vous pouvez ajuster proportionnellement chaque quantité.
Pour la préparation, vous avez besoin de :
Remarque : la plupart de ses produits sont disponibles dans les magasins de vivre frais et aussi sur certains sites spécialisés. Comme autre remarque, ne confondez pas le zeste et le ziste. En effet, ce dernier représente la membrane inférieure blanche du fruit (juste sous le zeste).
Les étapes de préparation de la salade :
Une fois que vous avez tous les ingrédients nécessaires pour notre préparation, commencez par éplucher et râper les carottes. Ensuite, hachez les coriandres juste après les avoir effeuillées et séchées.
Dans un petit récipient, pressez le citron, ajoutez le zeste et le ziste de la main de bouddha, ajoutez l’huile de sésame, les coriandres, puis mélangez.
Pour finir, salez et poivre votre salade avant de repartir la sauce précédente sur les carottes. Une fois que c’est prêt, servez sans plus attendre.
]]>En effet, contrairement à certaines croyances où une seulement représentation est utilisée comme modèle ; les bouddhistes quant à eux, ont droit à plusieurs statues différentes. C’est pourquoi, nous avons décidé de nous intéresser à ce sujet afin de faire le point.
En d’autres termes, nous vous proposons dans cet article de répondre aux questions les plus posées sur l’apparence du bouddha. Notamment, pourquoi existe-t-il plusieurs représentations dans le bouddhisme ? Quelles sont les images du bouddha les plus véhiculées et que signifient-elles ? En bonus, nous répondrons à la question « fétiche » qui est le « vrai bouddha » ?.
Il n’existe pas une raison pour laquelle on retrouve plusieurs représentations dans le bouddhisme, mais plusieurs. En effet, ce qu’il faut savoir est que les statues présentes dans les temples et les lieux de prière bouddhiste ne représentent pas le « dieu ». Mais plutôt, un modèle à suivre !
De ce fait, le modèle peut varier en fonction de la zone géographique et aussi en fonction du message que l’on souhaite véhiculer. Pour ceux qui ne le savent pas, chaque statue présente dans un temple véhicule un message, ou enseigne une leçon.
Pour prendre un exemple, on peut citer les différentes représentations du modèle que l’on soit en Thaïlande, au Japon, ou en Chine. Parfois, certaines cultures utilisent des représentations différentes du bouddha en fonction des circonstances (le gros, le mince…).
Remarque : il est également important de noter que la différence entre les positions du bouddha ne se situe pas seulement au niveau de son poids. Parfois, ce sont les positions de ses pieds ; de ses bras ; ou encore de ses doigts qui déterminent la signification de la statue.
Dans le monde, on compte de nombreuses représentations du bouddha (l’éveillé). Cependant, seuls deux parmi eux sont vulgarisés et s’observent presque toujours. : Siddhartha Gautama (le bouddha historique mince) et Chan Butai (le bouddha gros).
Si on se demande simplement pourquoi bouddha est gros, sans tenir compte de sa version mince, ce qu’on ne connait pas assez cette croyance. En effet, Siddhartha Gautama reste la figure la plus populaire de la religion bouddhiste et plus précisément du bouddhisme theravada (version du bouddhisme répandue dans l’Asie du Sud Est).
Comme indication, c’est également lui le fondateur de ce mouvement devenu mondial aujourd’hui. D’où son nom de fondateur, d’historique ou par abus de « vrai bouddha ». En d’autres termes, c’est lui le premier à obtenir le titre dans la croyance bouddhiste.
Sur la plupart de ses postures, son poids se réfère à celui de sa vraie vie et ses vêtements rappellent sa classe noble. De même, comme son enseignement principal portait sur la modération, une taille mince concorde avec cette logique.
Contrairement à Siddhartha Gautama, Chan Butai ou le gros bouddha est ventru ses représentations avec un grand sourire. Généralement, on l’utilise pour symboliser la sagesse ; la joie de vivre et la prospérité. Dans certaines régions, la légende dit que frotter sur son ventre peut nous procurer du bonheur.
S’il est gros, c’est principalement pour représenter l’abondance et son sourire vient compléter le bonheur. Cependant, la façon dont cette figure est grosse est un peu particulière. Si on observe délicatement sa posture, on se rend compte que le ventre est légèrement plus gros que le reste du corps. La cause ? Certaines pensées considèrent l’estomac dans le ventre comme le siège de l’âme. De ce fait, avoir un gros ventre pour le bouddha témoigne d’une sagesse immense et aussi d’une grande amabilité.
Pour la petite histoire, Chan Butai n’est rien d’autre qu’un moine chinois né au 10e siècle. Soit de nombreux siècles après Siddhartha Gautama. Comme particularité, ce dernier était un homme assez aimable ; grand fan du partage sans fin ; de la joie, il se distinguait par sa sagesse.
Ce n’est pas tout ! Un peu plus rares et moins vulgarisées, certaines statues de bouddha rien à voir avec les deux que nous avons cités précédemment. Généralement, on peut observer une représentation efféminée de l’ascète ou encore une plus jeune. Dans la majorité des cas, ces dernières ont une signification bien particulière et servent beaucoup plus comme pièce de décoration.
Après toutes les versions que nous avons vues plus haut, il est assez légitime de se demander pourquoi il existe autant de statue et quelle est la vraie. Pour y répondre, sachez d’abord que le bouddha dans sa définition directe signifie l’éveillé. En d’autres termes, on obtient ce titre lorsqu’on atteint le nirvana ou encore l’éveil.
Après cette définition, vous comprenez qu’il est possible d’avoir plusieurs bouddhas sans usurpation de titre. Cependant, lorsqu’on parle de « vrai », on fait le plus souvent allusion au premier personnage qui l’a obtenu : Siddhartha Gautama.
C’est fini pour cet article qui portait sur la taille du bouddha et de ses différentes versions. Comme leçon, sachez que toutes les statues de ce personnage que vous voyez existent pour une raison bien précise. Si vous êtes fan du bouddhisme, vous pouvez obtenir chacune d’elle et vous en servir comme pièce de décoration. De même, installés chez vous, ils vous rappellent le chemin à suivre pour atteindre le Nirvana.
]]>Cependant, bien que de nombreux livres relatent la vie de ce personnage, une question reste encore floue. : Comment est mort bouddha ? En effet, l’histoire de la mort de ce dernier n’est pas aussi répandue que celle de sa naissance sur Internet.
C’est pourquoi, nous avons décidé d’effectuer des recherches approfondies sur le sujet afin de faire le point dans cet article. En d’autres termes, nous vous proposons de découvrir toutes les circonstances de la mort de Siddharta Gautama. En bonus, nous vous proposons également de découvrir 02 faits importants de l’existence de ce personnage.
Avant de vous donner tous les détails sur la mort de bouddha, sachez qu’il s’agit d’une histoire assez émouvante. En effet, le récit peut se résumer en quatre points dont nous allons aborder séparément.
Vers l’âge de 80 ans, le bouddha avait vieilli et se déplaçait très peu. Généralement, il passait ses journées dans sa maison pour méditer comme il avait l’habitude. Contrairement à sa jeunesse, il avait arrêté avec les enseignements communs et se contentait d’accepter les invitations privées de ses adeptes.
Un jour, Siddharta Gautama reçut une invitation assez particulière. : celle d’un pauvre homme qui n’avait presque rien à offrir. Comme il était de tradition, bouddha accepta l’invitation de ce pauvre et programme le jour de sa visite.
Cependant, les choses ne se sont pas passées exactement comme prévu ! En effet, le jour de la rencontre chez l’homme en question, le roi décida d’inviter également le bouddha. Malheureusement, ce dernier refusa en témoignant qu’il a donné sa parole à un homme et il doit la respecter.
Lorsque le roi a entendu cela, il interrogea Siddharta Gautama pour savoir de quel homme s’agit-il. Bouddha décrit alors le pauvre en question et le roi lui prévient de la précarité de vie de ce dernier. En d’autres termes, il lui dit que ce monsieur n’a rien à offrir et que son alimentation n’est pas assez adaptée à l’âge de bouddha. Après toutes ces déclarations, Siddharta Gautama s’entêta et se rendit chez le pauvre.
Avant l’arrivée du bouddha chez l’homme pauvre, ce dernier s’efforça de faire un repas pour accueillir son invité. Cependant, les seules choses à sa disposition étaient des champignons parfois vénéneux et du riz. Lorsque le bouddha arriva chez le monsieur, il constata que la nourriture qui lui avait été servi n’était pas bonne et non adaptée pour son âge. Cependant, par respect pour les eff
orts du monsieur et pour éviter de heurter son hôte, il accepta de manger.
Comme cela avait été dit par le roi, les aliments que le pauvre avait offerts à bouddha s’avèrent empoissonnés par les champignons. Une fois que Siddharta Gautama a ingéré cette nourriture, il a commencé à se sentir mal. Lorsque celui-ci est rentré chez lui, ses disciples ont essayé de nombreux médicaments pour le soulager sans succès. Pendant ses dernières heures, le bouddha s’exprima sur des nombreux sujets.
Lorsque les disciples du bouddha constataient son état de santé critique, ils ont posé à ce dernier la question à savoir. : « pourquoi avait-il accepté la nourriture du pauvre sachant que le roi l’avait prévenu ». Avant qu’il ne prenne la parole, les disciples ajoutaient que même certains proches du bouddha l’avaient également prévenu de la qualité de vie du pauvre et de son âge avancé.
Face à cette interrogation, Siddharta Gautama profita pour passer une leçon de vie. : celle à savoir que quand la vérité est invitée, elle doit accepter. En gros, il fait remarquer à ses adeptes que l’homme pauvre ne devait en aucun cas être tenu pour responsable de sa mort. La cause ? Ce dernier avait fait cela avec une grande passion et un véritable amour.
Après cette histoire qui résumait comment était mort le bouddha, il y a une leçon à tirer. : celle qui symbolise la dimension humaine de l’homme. En effet, la mort de bouddha permet aux croyants de cette pensée de se rappeler à tout moment que l’homme n’est pas éternel.
Comme il avait l’habitude de le répéter pendant son enseignement, on doit vivre pour atteindre le « nirvana » et éviter les souffrances de ce monde.
Outre la mort de bouddha, de nombreux autres événements ont marqué la vie de ce personnage. Parmi eux, certains méritent d’être connus. :
De même que sa mort, la naissance de ce personnage a marqué beaucoup d’esprit du fait de sa particularité. En effet, ce dernier est né un jour pendant que sa mère se rendait chez ses parents. Lorsque celle-ci commence à ressentir les contractions, elle s’arrêta dans un bois sacré à Lumbini. A sa sortie des entrailles, le jeune Siddharta Gautama annonça qu’il s’agit de sa dernière vie.
Lorsqu’on naît, on est censé découvrir la souffrance du monde très rapidement ! Cependant, cela ne fut pas le cas pour le futur bouddha qui a attendu ses 29 ans. Pour la petite histoire, Siddharta Gautama est né d’une famille royale où il était le seul fils. Son père, l’aimait tellement qu’il ne voulût pas qu’il connaisse la souffrance. Pour cela, il interdit au jeune prince de franchir les barrières du royaume où tout était parfait. Selon l’histoire, c’est seulement trois décennies plus tard que le bouddha réussira à sortir du royaume et affronter la vérité du monde.
]]>En effet, les couleurs représentent l'aura qui a émané de la tête du Bouddha après qu'il ait atteint l'illumination. Tout comme les mudras bouddhistes, les couleurs du drapeau en sont venues à refléter les vertus du bouddhisme.
Le drapeau bouddhiste, hissé pour la première fois en 1885 au Sri Lanka, est un symbole de foi et de paix utilisé dans le monde entier pour représenter la foi bouddhiste. Il semble qu'il y ait eu une controverse sur la question de savoir qui a conçu le drapeau bouddhiste.
Aujourd'hui, les drapeaux bouddhistes flottent autour des temples et des monuments du monde entier. Et les bannières et les drapeaux ont toujours flotté au-dessus des monuments bouddhistes importants.
Les premiers textes décrivent des pèlerins faisant don de bannières colorées sur stūpas et dans des monastères. Pourtant, le drapeau à six bandes que nous voyons aujourd'hui est une évolution moderne.
Nous vous proposons ici un extrait de l'ouvrage de Khenpo Gyaltsen, Une lampe qui éclaire le chemin de la libération : Une explication des sujets essentiels pour les étudiants du Dharma. Khenpo explique comment les bouddhistes modernes ont choisi les couleurs de ce drapeau.
En général, les drapeaux sont utilisés pour afficher les excellentes qualités d'un groupe et pour exprimer leur individualité. Mais plus spécifiquement, l'utilité d'un drapeau est d'exprimer son identité, et d'indiquer la victoire et le succès. C'est dans ce but que le drapeau bouddhiste a été créé.
En 1884, le drapeau bouddhiste a été créé au Sri Lanka par l'officier militaire américain, M. Henry Steele Olcott, à l'occasion de l'anniversaire de Lord Śākyamuni. Certains attribuent le mérite à Henry Steele Olcott, un colonel de l'armée américaine à la retraite qui s'est rendu au Sri Lanka en mai 1880.
Olcott a embrassé le bouddhisme et a rejoint le mouvement de renaissance bouddhiste et a été le pionnier de l'éducation bouddhiste. Il est à l'origine de la création de près de 400 écoles et collèges bouddhistes au Sri Lanka. Ananda, Nalanda, Mahinda et Dharmaraja sont autant de monuments qui témoignent de ses efforts de pionnier.
En 1884, les bouddhistes ont réussi à obtenir des dirigeants britanniques qu'ils déclarent le jour du Vesak Poya comme un jour férié à partir de mai 1885. À cette époque, les bouddhistes ont créé le "Comité Colombo", dont Olcott était effectivement l'un des membres, mais qui comptait également plus de dix autres membres éminents de la laïcité et de la sangha sri-lankaises.
Le drapeau bouddhiste, ainsi conçu, a été hissé pour la première fois le 28 mai 1885, jour de la pleine lune de Vesak, par le vénérable Migettuwatte Gunananda Thera à Deepaduththaramaya à Kotahena.
Sur une suggestion d'Olcott, le drapeau a été modifié pour avoir la taille normale des drapeaux nationaux. Le drapeau bouddhiste ainsi modifié a été hissé le jour de la pleine lune de Vesak en 1886. Il reste inchangé à ce jour et est utilisé par toutes les traditions et écoles du bouddhisme dans le monde entier.
Le professeur G.P. Malalasekera a contribué à en faire le drapeau du monde bouddhiste. Il a proposé, lors de la réunion de la Fédération mondiale des bouddhistes qui s'est tenue à Kandy le 25 mai 1950, de l'accepter comme drapeau bouddhiste officiel.
Il a été accepté comme drapeau bouddhiste international par le Congrès bouddhiste mondial de 1952.
Les cinq couleurs du drapeau bouddhiste sont affichées verticalement de gauche à droite. De plus, la sixième et dernière bande rectangulaire est un mélange des cinq couleurs et est disposée perpendiculairement aux autres bandes. Cependant, la sixième bande n'est pas obligatoire et n'est pas toujours incluse.
La signification des six bandes colorées du drapeau dans l'ordre suivant sont
Bande Bleue : La bande bleue représente les rayons lumineux bleus qui rayonnaient des cheveux du Bouddha. Ceux-ci ont imprégné le cosmos entier d'amour, de compassion, de paix et de bonheur.Le bleu : qui signifie le concept de bonté aimante et de paix dans le bouddhisme
Bande Dorée : La bande dorée représente les rayons de lumière dorés qui rayonnaient de la peau du Bouddha. Cela représentait la voie du milieu, libre des extrêmes de la permanence et du nihilisme.Jaune : signifie la voie du milieu, c'est-à-dire l'absence totale de forme et de vide
Bande Rouge : La bande rouge représente les rayons lumineux rouges qui rayonnaient de la chair du Bouddha. Cela montre une excellente réalisation de la pratique et un mérite vertueux.Rouge : signifie accomplissement, sagesse, vertu, fortune et dignité.
Bande Blanche : La bande blanche représente les rayons lumineux blancs qui rayonnaient des os et des dents du Bouddha. Cela montre une véritable réalisation sans défaut ni tache, ainsi que la vérité que les enseignements du Bouddha sur la nature de la libération sont toujours présents, que ce soit dans un kalpa excellent ou vide (ce qui signifie que les Bouddhas enseignent ou qu'aucun Bouddha n'est présent).Blanc : signifie la pureté, l'émancipation, que le Dharma existera toujours, quel que soit le temps ou l'espace.
Bande Orange : La bande orange représente les rayons de lumière orange qui rayonnaient des paumes, des talons et des lèvres du Bouddha. Cela montre la puissance de la sagesse et l'éclat majestueux de la riche signification essentielle du dharma.Orange : signifie la pureté, l'émancipation, que le Dharma existera toujours quel que soit le temps ou l'espace. : L'essence du bouddhisme qui est pleine de sagesse, de force et de dignité.
Bande de Couleurs Combinées : La dernière bande de couleurs combinées représente la vérité universelle des enseignements du Bouddha. Les bandes horizontales représentent les peuples du monde dans l'harmonie, la paix et le bonheur. Et les bandes verticales montrent la tranquillité continue de la communauté bouddhiste.La combinaison de ces cinq couleurs symbolise qu'elle est la seule et unique Vérité.
Les six couleurs du dessin original : bleu (nila), jaune (pita), rouge (lohita), blanc (odata), écarlate (manjestha), et le mélange de ces six couleurs (prabaswara) du drapeau représentaient les couleurs de l'aura zen qui émanait du corps du Bouddha lorsqu'il atteignit l'Eveil sous l'arbre de la Bodhi.
La couleur d'origine, l'Écarlate, a ensuite été changée en Orange.
Les rayures horizontales représentent les races du monde vivant en harmonie et les rayures verticales représentent la paix mondiale éternelle.
Les couleurs symbolisent la perfection de la Bouddhéité et du Dharma.
La lumière bleue qui rayonnait des cheveux du Bouddha symbolise l'esprit de Compassion Universelle pour tous les êtres.
La lumière jaune qui rayonnait de l'épiderme du Bouddha symbolise la voie du milieu qui évite tous les extrêmes et apporte l'équilibre et la libération.
La lumière rouge qui rayonne de la chair du Bouddha symbolise les bénédictions que la pratique de l'enseignement du Bouddha apporte.
La lumière blanche qui rayonne des os et des dents du Bouddha symbolise la pureté de l'enseignement du Bouddha et la libération qu'il apporte.
La lumière orange qui rayonne des paumes, des talons et des lèvres du Bouddha symbolise la Sagesse inébranlable de l'enseignement du Bouddha.
La couleur combinée, à la volée, symbolise l'universalité de la Vérité de l'Enseignement du Bouddha.
Par conséquent, le drapeau global représente le fait que, indépendamment de la race, de la nationalité, de la division ou de la couleur, tous les êtres sensibles possèdent le potentiel de la bouddhéité.
Malheureusement, à l'époque moderne, la svastika est devenue controversée en raison de son utilisation par les nazis au cours du 20e siècle. Néanmoins, c'est un symbole de bon augure qui remonte à plus de 11 000 ans.
Les processions bouddhistes représentent parfois des images de la croix gammée.
Le drapeau bouddhiste dans sa totalité signifie l'indivisibilité de tous les êtres sensibles, indépendamment de leur situation, de leur race, de leur nationalité, de leur classe, de leur couleur, etc. Car tous les êtres sensibles portent en eux le germe de l'omniscience et chacun a la capacité et le potentiel pour un atteint l'éveil par la méditation.
Bien que le drapeau soit non sectaire, il est couramment arboré aux côtés des drapeaux nationaux et d'État. Cela peut indiquer que le bouddhisme est la religion nationale ou qu'il existe une importante population bouddhiste.
En Malaisie, l'Islam est la religion nationale. Toutefois, il existe une importante population de moines bouddhiste dans certaines régions comme Penang. Il est donc courant de voir les couleurs bouddhistes affichées en combinaison avec d'autres drapeaux.
Conclusion - Exercice de réflexion
Lorsque vous voyez des symboles visuels tels que des bannières ou des statues, trouvez-vous qu'ils soutiennent votre pratique ? Dans notre vie quotidienne, nous rencontrons souvent des images désagréables ou violentes. Utilisez-vous des supports visuels pour vous rappeler des valeurs fondamentales, des vérités universelles ou la bonté fondamentale ?
Quelles sont les images qui vous sont utiles ? Si vous ne vous entourez pas actuellement de repères visuels, essayez d'incorporer quelque chose de petit pour commencer. Ensuite, observez votre propre esprit pendant un certain temps. Le repère visuel vous rappelle-t-il des valeurs fondamentales ? Êtes-vous inspiré ou stimulé par ce que vous voyez ?
Enfin, comment pouvez-vous ajouter de tels rappels utiles dans votre routine quotidienne ?
]]>Agréablement parfumées, ses fleurs sont toujours groupées et contiennent un liquide à l’intérieur ! Vers l’extérieur, ce fruit assez symbolique est recouvert d’un colorant plutôt violacé. À l'inverse de certaines plantes, la main de bouddha a une capacité de se féconder soi-même (c’est-à-dire une seule racine du fruit suffit pour donner plusieurs autres fruits).
Il est à noter que la main de bouddha n’est qu’un terme au sens figuré pour désigner le fruit du Citrus medica. : variété végétale de la famille des rutacées aux fruits immenses, embellissant et ayant une odeur agréable.
Compte tenu de la particularité de ce fruit et du symbole qu’il représente, nous avons décidé de l’explorer en profondeur. De ce fait, nous vous proposons de découvrir dans cet article, comment planter une main de bouddha et comment s’en servir.
Planter une Main de Bouddha n’est pas chose facile, car comme certaines plantes, il y a des prérequis. Par exemple, Citrus medica est un arbuste assez sensible à la chaleur ! Généralement, il préfère plutôt les climats tempérés ou moins chaud. De même, il préfère les sols légers et moins humides et ayant une bonne exposition à la lumière.
En gros, le printemps est la période recommandée pour planter main de bouddha. Pensez simplement à opter pour un sol sableux et moins humide.
Pour bien planter une main de bouddha,
Remarque : Il est indispensable de l’arroser régulièrement pendant les mois froids. En effet, l’arbuste Main de Bouddha ne supporte pas l’eau qui stagne. Par conséquent, il serait préférable de faire un nouvel arrosage lorsque la terre aurait séché.
Notez également qu’il est important de fertiliser quatre fois par an sa plante avec un engrais riche en azote au moment de la plantation. Puis avec un engrais riche en phosphore et potassium pendant sa fructification.
La croissance de la main de bouddha est très lente ! Ici, le mieux serait de laisser du temps à cette plante pour pouvoir bien s’implanter. En d’autres termes, ne soyez pas inquiet si l’arbuste met long avant de vous impressionner.
Comme astuce de croissance, pensez à tailler les branches de la plante juste avant la reprise végétative en fin d’hiver. Si une branche est très basse, il est préférable de l’éliminer pour que les fruits ne soient pas en contact avec le sol.
Avec la culture de la main de bouddha, il est possible que les acariens ; les insectes et certaines maladies attaquent la plante. : ce qui peut entraîner non seulement une malformation des fruits, mais aussi une perte de saveur.
Pour éviter cette situation, il faut dans un premier temps respecter les conditions de culture précédente (période de culture ; climat ; sol…). Ensuite, pensez au pollinisateur qui maintiendra la bonne forme de vos fruits. L’astuce ici est d’éviter les traitements inutiles d’anti acariens.
Lorsqu’on a planté une main de bouddha, il est important de savoir comment la récolter. : ceci pour mieux conserver les fruits dans un premier temps ; et se protéger soi-même dans un second temps. En effet, l’arbuste Citrus medica possède des épines entre les feuilles qui peuvent s’avérer dangereuses si vous y allez brusquement.
De ce fait, il est important de prendre le temps de bien cueillir chaque fruit avec un objet tranchant et un récipient pour l’accueillir. Lorsque ce dernier, vous pouvez le placer dans un endroit pas trop chaud pendant un mois ou plus sans qu’il ne se gâte. Cependant, il est important de vous servir d’un frigo si vous avez commencé à utiliser un fruit sans l’achever.
L’avantage lorsqu’on sait comment utiliser une main de bouddha est qu’on peut en faire plusieurs choses. Pour certaines personnes, il s’agit d’une plante assez spéciale et significative. Comme utilisation, il la plante dans un gros récipient et la pose à l’extérieur ou à l’intérieur de leur habitat. Ici, le but est d’acquérir de la protection et de l’assistance en cas de besoin. Bien qu’il n’existe pas de véritable texte bouddhiste qui explique cette pratique, elle n’est pas pour autant négligée.
De même, d’autres personnes utilisent la main de bouddha comme une décoration sans signification. En effet, vu qu’il s’agit d’un fruit assez particulier et atypique, il attire forcément plus de regard. Ici, vous n’avez pas besoin d’être croyant. Dès que vous êtes attiré par la beauté de ce fruit, vous pouvez vous en servir comme décoration.
Comme troisième utilisation de ce fruit, on a la consommation. Eh oui, vous devez garder en tête que la main de bouddha est avant tout comestible. Au Japon par exemple, beaucoup de restaurants en font un dessert. Du fait de son goût aromatique, il est également utilisé comme zeste dans des pâtisseries.
Pour finir, il est aussi possible d’utiliser la main de bouddha comme tonique en médecine douce. En Chine par exemple, on lui accorde beaucoup de vertus thérapeutiques.
]]>
En effet, contrairement aux autres religions, le bouddhiste ne prie pas un dieu céleste ou encore une entité extérieure. De même, il n’existe pas de nombreuses prières obligatoires ! Mais attention, le fait qu’il ne s’agit pas d’une religion théiste n’exclut pas l’application de la prière. Pour ceux qui ne le savent pas, « l’oraison » dans le bouddhisme reste une démarche indispensable à l’obtention de l’équilibre spirituel, mental, et même émotionnel.
Si vous souhaitez savoir plus sur ce sujet et apprendre comment prier bouddha ; nous vous proposons dans un premier temps de répondre à la question qui prie-t-on lorsque est bouddhiste ? Ensuite, pourquoi le fait-on avant de terminer avec la question comment bien prier bouddha.
Nous l’avons dit plus haut, le bouddhisme n’adore aucun dieu ! Bien que la figure mise en avant soit celle de Shakyamouni (le bouddha) qui est considéré comme le porteur de cette croyance ; il n’est pas celui qui accorde les prières. En effet, chaque bouddhiste possède à l’intérieur de lui la nature du Bouddha qu’il doit suivre pour accomplir son chemin spirituel.
Dans la plupart des cas, c’est simplement ce chemin qu’on doit suivre et lui demander en prière de nous aider. Cependant, vu que le monde qui nous entoure est assez relatif, il existe des supports à prendre comme voie pour mieux gérer sa méditation. Ils sont au nombre de 03 à savoir :
Lorsqu’on parle des trois joyaux dans le bouddhiste, il s’agit des trois forces conjointes qui permettent d’accéder au nirvana (libération de la souffrance et obtention de la sagesse). Généralement, elles sont représentées par : le bouddha ; le Dharma et le Sangha. Ainsi, lorsqu’on se dit bouddhiste, on peut prier bouddha en visant chacun de ces réfugiés.
Lorsqu’on choisit comme voie de prière le bouddha, le but est de demander que tous les êtres comprennent et acceptent la grande voie avec une ferme détermination. En d’autres termes, c’est le refuge qui incarne la sagesse et l’éveil de chaque croyant.
S’agissant du Dharma, il s’agit de demander d’accroître l’immensité de l’intelligence de chaque être. Généralement, c’est le joyau qui enseigne la vérité et l’ultime réalité sur la souffrance et sa libération.
Pour finir, on peut faire appel au troisième refuge du Sangha pour demander une harmonie parfaite entre les croyants. Dans l’ensemble, c’est une voie qui peut permettre l’élimination de nombreuses discriminations.
En plus des figures ou voies précédentes, il est aussi possible de prier bouddha en suivant les archétypes de qualité que nous souhaitons développer en nous. Généralement, il s’agit du Ydams ou détiés comme c’est le cas de Tchenrézi pour la compassion.
Pour résumer, le bouddhisme permet de prier certains modèles pour demander une bénédiction particulière. Dans cette croyance, les archétypes se comptent en grand nombre et doivent être maîtrisés en fonction des doléances que l’on souhaite avoir.
Pour finir, il est aussi possible de prier bouddha en implorant certains guides spirituels. Généralement, les guides sont des descendants d’une lignée authentique depuis le bouddha qui a évolué de façon ininterrompue. Pour ne pas faire de confusion avec les « autres bouddhas », il s’agit ici du premier bouddha ou encore le père fondateur de la pensée bouddhiste (Sakyamuni).
En d’autres termes, ces modèles sont considérés comme une source d’inspiration et de bénédiction qui influence positivement la vie spirituelle des croyants.
Remarque : pour clôturer avec cette partie, notez que les trois supports ci-dessus peuvent être à l’origine de la plupart de nos accomplissements spirituels. Bien qu’il fonctionne indépendamment, il est aussi possible de les prier à la fois.
La prière bouddhiste est stricte ! En effet, contrairement aux autres religions ou on peut prier pour tout ce que l’on désire, la donne n’est pas pareille pour les adeptes du Bouddha. Dans cette croyance, la prière doit avoir deux objectifs précis :
Il existe au total quatre façons de prier comme un bouddha.
Ici, rien de nouveau ! Comme dans la plupart des religions et traditions, il suffit de ramener les mains au niveau du cœur et réciter ou chanter un texte. Notez que le cœur est considéré dans la prière bouddhiste comme le siège de l’esprit.
De façon intérieure, on se concentre davantage sur l’énergie interne. Ici, il suffit de prier avec dévotion et concentration.
De façon sécrète, la prière est un peu plus compliquée. En effet, un guide doit au préalable vous initier à ce type de prière. Généralement, vous devez vous libérer en vous la triplicité : le sujet qui prie ; l’objet ou la figure que l’on prie ; et aussi l’action de prier en elle-même.
La prière bouddhiste de façon ultime représente la méditation profonde et véritable. Ici, vous devez vous mettre dans de bonnes conditions et prendre assez de temps pour bien méditer à l’intérieur de vous.
Lorsqu’on se pose la question à savoir comment prier bouddha, il est important de connaître les étapes essentielles. Bien qu’il existe plusieurs façons d’atteindre ses objectifs spirituels, la façon classique peut se résumer en deux étapes à savoir :
Avant de commencer votre prière, il est important de prendre une position adéquate à la concentration. Dans la plupart des cas, vous devez respirer profondément pour libérer votre esprit et être attentif. Ensuite, vous asseoir, croiser les bras devant votre cœur et fermer les yeux.
Une fois que s’est fait, libérez-vous de toutes pensées externes et évoquez des êtres heureux à l’intérieur de vous. Imaginez que vous êtes un être d’amour et de bonheur, que vous être bienveillance et plein de paix. Détendez-vous et laissez votre bouddha intérieur vous parler pendant la prière.
Un mantra dans le bouddhisme est simplement une phrase relativement courte qui est souvent répétée avant le début de la prière bouddha. Bien que chacune de ses phrases a une signification, il n’est pas obligé de la connaître pour mener à bien sa prière. En effet, le simple son de ses phrases vous permet de vous concentrer et de créer le vide autour de vous.
Dans la globalité de cette religion, il existe de nombreux mantras que vous pouvez apprendre par cœur en écoutant des enregistrements audio. Cependant, voici les trois les plus utilisés :
Cette phrase se répète généralement plusieurs fois permet de rendre hommage au joyau du lotus.
Quant à celle-ci, il signifie surmonter tous les entraves et les obstacles de la vie.
Avec cet autre mantra, vous allez acquérir la sagesse, le pouvoir de bien rédiger et aussi un raisonnement critique. N’hésitez pas à télécharger les enregistrements de ces chants pour bien suivre le rythme d’interprétation.
Remarque : l’ordre de récit de ces mantras et le nombre de répétitions ne sont pas choisis au hasard. En effet, il existe un collier di le « mala tibétain » qui permet de vous orienter pendant votre prière. De ce fait, n’hésitez pas à acquérir cet objet afin de bien prier comme bouddha.
De plus, notez que les trois étapes de prière citées ci-dessus ne représentent pas toutes les étapes d’une vraie prière. Généralement, elles s’accompagnent de nombreuses autres prières en réciter pour vous aider en profondeur et aider vos proches.
C’est finir pour cet article sur comment prier bouddha ! Ici, vous devez retenir une chose : le bouddhisme considère la prière comme une démarche spirituelle assez importante pour la vie de chaque être. Comme c’est déjà le cas dans plusieurs religions, il est possible de prier différemment en fonction du mal ou de l’équilibre que l’on souhaite acquérir.
Cependant, contrairement aux autres religions dites théistes, le bouddhisme n’adore et ne prie pas un être céleste. Ici, le plus important pour les croyants est d’atteindre le nirvana et s’éloigner des souffrances du monde.
]]>Par la prière, les bouddhistes visent à détacher l'esprit des intérêts mondains et des préoccupations égoïstes. De cette façon, la prière sert à libérer l'esprit des pensées mondaines, des soucis et des anxiétés afin que le pratiquant puisse se réorienter vers l'atteinte de l'illumination ainsi que pleins d'autre avantages que vous allez découvrir dans cet article.
Le bouddhisme est une foi qui a été fondée par Siddhartha Gautama ("le Bouddha") il y a plus de 2 500 ans en Inde. Avec environ 470 millions d'adeptes, les spécialistes considèrent le bouddhisme comme l'une des principales religions mondiales. Sa pratique est historiquement la plus répandue en Asie de l'Est et du Sud-Est, mais son influence s'accroît en Occident. De nombreuses idées et philosophies bouddhistes se recoupent avec celles d'autres religions.
Les prières du soir sont les plus régulièrement pratiquées, car tout le monde n'est pas réveillé lorsque les prières du matin ont lieu. Dans les provinces régionales thaïlandaises, la plupart des gens sont des agriculteurs et se lèvent tôt pour faire l'aumône et assister à la séance de prière du matin, mais dans les villes, il n'est pas si courant de voir des gens assister aux prières du matin.
La pratique de la prière du soir est une partie essentielle de la préparation à la méditation et à la pratique de Vipassana. Une partie des prières concerne l'acte d'excuser le Bouddha, le Dhamma et la Sangha pour toute erreur éventuelle ou insulte involontaire que l'on aurait pu commettre à leur égard.
Cette action, lorsqu'elle est correctement excusée avec un véritable regret sincère, peut alors libérer le subconscient de tout résidu karmique tel que la culpabilité, qui peut devenir un obstacle empêchant tout progrès dans la pratique de la méditation et du dhamma. Il est important de s'excuser et de se repentir des actions, des paroles ou des pensées qui étaient nuisibles ou égoïstes, ou de tout abus du Dhamma que nous avons pu commettre.
La pratique de la prière et du chant est également une forme de méditation et de contemplation du Dhamma, en particulier lorsque la signification des prières est comprise pendant le chant.
Une étude portant sur plus de 3 500 adultes a montré qu'elle est à la hauteur de sa réputation en matière de réduction du stress.
Normalement, le stress mental et physique entraîne une augmentation des niveaux de l'hormone du stress, le cortisol. Cela produit de nombreux effets néfastes du stress, comme la libération de substances chimiques favorisant l'inflammation, appelées cytokines.
Ces effets peuvent perturber le sommeil, favoriser la dépression et l'anxiété, augmenter la pression sanguine et contribuer à la fatigue et à la confusion des idées.
Dans une étude de huit semaines, un style de méditation appelé "méditation de la pleine conscience" a réduit la réponse inflammatoire causée par le stress .
Les recherches ont montré que la méditation peut également améliorer les symptômes des affections liées au stress, notamment le syndrome du côlon irritable, le syndrome de stress post-traumatique et la fibromyalgie
Moins de stress se traduit par moins d'anxiété.Par exemple, une étude de huit semaines sur la méditation consciente a aidé les participants à réduire leur anxiété.
Une étude plus vaste menée auprès de 2 466 participants a également montré qu'une variété de stratégies de méditation différentes peut réduire les niveaux d'anxiété.
Par exemple, il a été démontré que le yoga aide les gens à réduire leur anxiété. Cela est probablement dû aux avantages de la pratique de la méditation et de l'activité physique.
La méditation peut également aider à contrôler l'anxiété liée au travail dans les environnements de travail à haute pression. Une étude a montré qu'un programme de méditation a réduit l'anxiété d'un groupe d'infirmières
Certaines formes de méditation peuvent également conduire à une meilleure image de soi et à une vision plus positive de la vie. Deux études sur la méditation de la pleine conscience ont montré une diminution de la dépression chez plus de 4 600 adultes.
Les substances chimiques inflammatoires appelées cytokines, qui sont libérées en réponse au stress, peuvent affecter l'humeur et entraîner une dépression. Un examen de plusieurs études suggère que la méditation peut réduire la dépression en diminuant ces substances chimiques inflammatoires.
Les personnes qui méditaient ont montré des changements mesurables de l'activité dans les domaines liés à la pensée positive et à l'optimisme
Près de la moitié de la population souffrira d'insomnie à un moment donné.
Une étude a comparé deux programmes de méditation basés sur la pleine conscience en assignant les participants de façon aléatoire à l'un des deux groupes. Un groupe a pratiqué la méditation, tandis que l'autre ne l'a pas fait.
Les participants qui méditaient s'endormaient plus tôt et restaient endormis plus longtemps, par rapport à ceux qui ne méditaient pas.
Devenir compétent en matière de méditation peut vous aider à contrôler ou à rediriger la course ou les pensées "fugueuses" qui conduisent souvent à l'insomnie.
De plus, elle peut aider à détendre votre corps, en relâchant les tensions et en vous plaçant dans un état paisible dans lequel vous avez plus de chances de vous endormir.
La méditation peut également améliorer la santé physique en réduisant la pression sur le cœur. Avec le temps, l'hypertension artérielle fait que le cœur travaille plus dur pour pomper le sang, ce qui peut entraîner une mauvaise fonction cardiaque.
L'hypertension artérielle contribue également à l'athérosclérose, ou au rétrécissement des artères, qui peut entraîner des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.
Une étude portant sur 996 volontaires a montré que lorsqu'ils méditaient en se concentrant sur un "mantra silencieux" - un mot répété et non vocalisé - la pression artérielle diminuait d'environ cinq points en moyenne.
Cette méthode était plus efficace chez les volontaires plus âgés et chez ceux qui avaient une pression artérielle plus élevée avant l'étude.
Une étude a conclu que plusieurs types de méditation produisaient des améliorations similaires de la pression artérielle.
La méditation semble en partie contrôler la pression artérielle en relaxant les signaux nerveux qui coordonnent la fonction cardiaque, la tension dans les vaisseaux sanguins et la réaction de "combat ou fuite" qui augmente la vigilance dans les situations stressantes.
Les gens pratiquent de nombreuses formes de méditation différentes, dont la plupart ne nécessitent pas d'équipement spécialisé ou d'espace. Vous pouvez pratiquer avec seulement quelques minutes par jour.
Si vous voulez commencer à méditer, essayez de choisir une forme de méditation en fonction de ce que vous voulez en retirer.
Il existe deux grands styles de méditation :
La méditation à l'attention focalisée : Concentration de l'attention sur un seul objet, une pensée, un son ou une visualisation. Il s'agit de débarrasser votre esprit de l'attention et de la distraction. La méditation peut se concentrer sur la respiration, un mantra ou un son apaisant.
Méditation de surveillance ouverte : Encourage une prise de conscience élargie de tous les aspects de votre environnement, du train de pensée et du sentiment de soi. Il peut s'agir de prendre conscience de pensées, de sentiments ou d'impulsions que vous pourriez normalement essayer de réprimer.
Pour découvrir les styles que vous préférez, consultez les divers exercices de méditation libre et guidée proposés par l'UCLA et Head in the Clouds. C'est un excellent moyen d'essayer différents styles et de trouver celui qui vous convient.
Si votre environnement professionnel et familial habituel ne vous permet pas de passer du temps seul et tranquille, envisagez de participer à un cours. Cela peut également améliorer vos chances de réussite en vous offrant une communauté de soutien.
Vous pouvez aussi envisager de régler votre réveil quelques minutes plus tôt pour profiter des moments de tranquillité le matin. Cela peut vous aider à développer une habitude constante et vous permettre de commencer la journée de manière positive.
Dans la méditation par scanner corporel, vous vous concentrez sur chaque partie de votre corps. L'objectif est d'accroître la conscience de vos sensations physiques, y compris la tension et la douleur. Le fait de se concentrer favorise la relaxation, ce qui peut vous aider à dormir.
1. Mon esprit est calme et mon corps est détendu
2. Je suis en paix
3. Je suis calme et mon corps est toujours
4. J'accueille le sommeil dans mon être
5. Que ce soit
6. Je suis de plus en plus détendue à chaque respiration
7. Autour de moi et en moi, je trouve le calme
8. Je suis reconnaissant de ce temps de repos
9. Je choisis la paix
10. Détendez-vous, libérez-vous, reposez-vous
11. Je mérite de me reposer
12. Je suis dans le courant et tout va bien
13. Ralentissez, respirez et lâchez
14. Je respire en paix et j'expire le stress
15. Mon esprit et mon corps sont prêts à dormir
La méditation est une pratique simple qui peut être faite n'importe où et n'importe quand. Vous n'avez pas besoin d'outils ou d'équipements spéciaux. En fait, la seule chose dont vous avez besoin est de quelques minutes.
Cependant, pour établir une routine de méditation, il faut de la pratique. En prenant le temps de méditer, vous aurez plus de chances d'en apprécier les bienfaits.
Voici les étapes de base de la méditation :
Trouver un endroit calme. Asseyez-vous ou allongez-vous, selon ce qui vous semble le plus confortable. Il est préférable de s'allonger à l'heure du coucher.
Fermez les yeux et respirez lentement. Inspirez et expirez profondément. Concentrez-vous sur votre respiration.
Si une pensée surgit, laissez-la s'échapper et concentrez-vous à nouveau sur votre respiration.
Lorsque vous essayez de méditer pour dormir, soyez patient avec vous-même. Une pratique de la méditation n'est rien d'autre qu'une pratique. Commencez par méditer pendant 3 à 5 minutes avant de vous coucher. Au fil du temps, augmentez lentement la durée jusqu'à 15 à 20 minutes. Il vous faudra du temps pour apprendre à calmer votre esprit.
Examinons les techniques de méditation spécifiques qui ont tendance à bien fonctionner pour le sommeil et comment faire chacune d'entre elles.
Cette liste est un mélange de mantras pour la relaxation, le lâcher-prise, le lâcher-prise et l'apaisement du corps et de l'esprit. Parfois, le simple fait d'affirmer que vous êtes prêt à vous reposer aide votre corps à y parvenir.
S'endormir peut être un défi pour un esprit actif. Les mantras aident à calmer et à centrer l'esprit et le corps afin que vous puissiez vous endormir, rester endormi et vous reposer.
Une fois que vous vous êtes endormi, c'est la qualité de votre sommeil qui détermine votre niveau d'énergie et de vigilance le lendemain. Si vous vous retournez souvent, c'est peut-être parce que votre température corporelle fluctue trop au cours de la nuit. Croyez-le ou non, votre literie peut jouer un rôle important à cet égard. Il est peut-être temps d'améliorer votre literie.
En Conclusion
Le sommeil peut être insaisissable et difficile pour de nombreuses personnes.Le stress et un esprit trop actif peuvent souvent faire obstacle à un sommeil de qualité. Des recherches ont montré que la méditation peut calmer l'esprit et favoriser un sommeil de meilleure qualité.
Envie d’être inspiré par votre décore ? Découvre la housse de canapé qui pourra changer ton environnement.
Et n'oubliez pas que si la méditation peut améliorer votre sommeil, elle ne remplace pas une bonne hygiène de sommeil. Il faut notamment suivre un horaire de sommeil régulier, éteindre les appareils électroniques, garder sa chambre fraîche, calme et sombre, et éviter la caféine et les repas lourds avant de se coucher.
Que ce soit dans un film ; sur Internet ; ou même dans les médias, on a au moins une fois entendu parler du Bouddha. Considéré comme « le dieu » et le fondateur du bouddhisme, il est aujourd’hui idolâtré par de nombreux croyants. Bien qu’on lie facilement le mot bouddha à la statuette japonaise dont vous connaissez certainement ; beaucoup de choses passionnantes restent à découvrir sur la vie de cet être.
En d’autres termes, Qui est bouddha réellement ? Où est-il né ? Qui sont ses parents, sa femme, ses enfants… ? Qu’a-t-il fait de spécial pour avoir ce titre « suprême » du bouddha ? Ou encore quelle est son histoire de façon résumé ? Si vous souhaitez avoir les réponses à chacune de ces questions, vous êtes sur la bonne page. En effet, nous vous proposons de découvrir dans la suite, tout ce qu’il faut savoir sur le bouddha.
De son vrai nom Siddhartha Gautama, bouddha est un jeune prince du clan des des Sakyas au Japon. Né et vécut entre le VIe et Ve siècles avec J.-C. selon de nombreuses sources, Il s’agit d’un chef spirituel actuellement considéré comme le père du bouddhisme. A travers le monde, cet être suprême est connu sous différents noms dont les plus populaires sont Shakyamuni (« sage des Śākyas ») ; l’Eveillé ; le Bouddha…
La particularité de ce personnage historique se fait ressentir depuis sa naissance. En effet, sa mère Maya qui était la reine du clan fit un rêve assez particulier avant son accouchement. Dans ce rêve, elle vit un éléphant avec 6 trompes entrer en elle du côté droit pour posséder son corps.
Une fois que ce rêve fut raconté aux religieux, ceux-ci l’ont interprété comme la venue d’un futur roi différent des autres. En effet, il devait soit être le plus fort de tous les temps, ou alors le plus grand ascète (homme saint qui vit sans ego) jamais connu.
Plus tard, Maya décida d’aller accoucher chez son père afin d’avoir un meilleur suivi ! Cependant, cela ne se produira pas, car l’enfant décide de sortir de son sein encours de chemin. Plus précisément dans le jardin de Lumbini (considéré aujourd’hui comme lieu sacré).
Contrairement aux autres enfants qui naissent avec l’aide des assistants, le bouddha est né dans un jardin et sans aide spéciale. A sa sortie du sein de sa mère, il fit 7 pas dans chaque direction et annonça sa mission (« Je n'aurai plus aucune vie future à supporter, ceci est ma toute dernière incarnation. Maintenant, puisse je détruire et arracher les souches cause de la souffrance des renaissances successives »).
Après cette déclaration, la reine Maya perdu la vie 7 jours plus tard. Laissant ainsi la charge de son enfant à sa sœur (Mahaprajapati).
Bouddha est à la base un prince, car il est né suite à l’union d’un noble du clan Brahamanique au nom de Shuddhodana. Fils unique de ce noble et de sa femme Maya, Gautama a reçu tout l’amour du monde venant de son père. Une fois adulte, le jeune prince eut pour épouse la fille du ministre nommée Nanda. L’union de ces dernier a conduit à un fils unique qui a été surnommée Rahula.
Si une chose a la plus influencé le devenir de ce prince, c’est bien l’amour que lui portait son père. En effet, ce dernier a voulu pour son fils une vie parfaite (disait-il : sans aucune forme de souffrance possible). Pour cela, il ne permettait pas à son enfant de franchir les clôtures du palais.
A l’intérieur de ses barrières, le jeune prince était à l’abri du besoin. Il avait tout ce qu’il souhaitait et pensait que tout le monde vivait pareillement. Bien qu’il eut toujours envie de découvrir le monde extérieur, cela n’était pas possible sous les instructions de son père.
A l’âge de 7 ans, Siddhartha Gautama se rend à l’école des princes, où un maître lui enseigne délicatement les soixante-quatre arts qui sont généralement enseignés aux princes de son âge. Bien qu’à cet âge rien d’extraordinaire n’avait été observé chez le jeune, les conséquences de son « emprisonnement de luxe » ne tarderont plus.
En effet, l’envie de découvrir l’extérieur commença à hanter le Bouddha (rappelons qu’il ne s’appelait pas ainsi à cette époque). Puisqu’il ne pouvait pas donner les ordres au-dessus de ceux de son paternel, il commença à développer une certaine frustration. En effet, il évitait de parler aux gens, il semblait anxieux, il se réfugiait la plupart du temps entre les murs de sa chambre, etc.
A l’âge de 29 ans, alors qu’il ne pouvait plus supporter son envie, il demanda à son serviteur le plus proche de l’accompagner hors du palais. Bien que ce dernier refusât dans un premier temps, son affection pour le jeune prince le poussa à accepter.
C’est ainsi qu’une nuit, pendant que la grande majorité du château était endormie, le Bouddha et son serviteur Channa ont pris un char et ont fugué. Une fois hors des enclos, Siddhartha Gautama découvrira des nouvelles choses dont il n’imaginait jamais l’existence.
D’abord, il a vu des personnes vieilles et affaiblis, des malades, des morts et des affamés. A chaque fois, il interrogeait son serviteur pour savoir ce qu’en durait la personne. Son serviteur lui expliqua le manque de chaque personne : ce qui ne le laissa pas indifférent.
Une fois de retour au palais, la légende raconte que le bouddha était encore devenu plus silencieux qu’avant. En effet, il avait compris une chose : il pouvait éviter la famine ; et les autres maux ; mais jamais la vieillesse ; la maladie et la mort.
Pour la deuxième fois, les deux hommes ont décidé de récidiver en sortant du palais, toujours sous la demande de Siddharth. Une fois dehors, le prince vit un saint homme vêtu d’une robe en train d’errer. Le prince s’approcha du monsieur et lui demanda pourquoi est-ce qu’il s’était mis dans cette condition aussi déplorable.
L’homme s’exprima en disant : « je suis terrifié par les conditions de ce monde. Actuellement, je recherche la liberté d’esprit afin d’atteindre l’état béni. Où il n’y a point de souffrance, aucune vieillesse, pas de maladie, et où la vie est éternelle. ».
De retour à la maison, l’homme qui deviendra le futur bouddha prit une décision : celle de tout abandonner et de suivre une nouvelle destinée. Ainsi, la nuit tombée, il embrassa sa femme et son fils avant de quitter le château pour la troisième fois.
Une fois hors du palais, il demanda à son serviteur de l’accompagner dans la forêt ! Une fois loin de ses locaux, il se rasa la tête à l’aide son épée, porta une robe jaune et demanda à son garde de rentrer dire à sa famille qu’il ne reviendra plus.
A ce moment, le futur bouddha a commencé à se balader dans le nord de l’inde pendant quelques années avant de s’installer au bord du Nairannjana (une rivière où il pouvait méditer tranquillement). Après 10 années où il passait tout son temps à méditer et à manger uniquement le nécessaire pour vivre, il se rendit compte qu’il n’atteignait pas l’éveil recherché.
Cependant, le jeune homme n’a pas désespéré et a continué à maigrir de ses chairs. De nombreuses tentations ont voulu le détourner de sa pensée, mais sans succès. Un jour Siddhartha Gautama atteint un état jamais vécu auparavant.
En effet, il découvre au fond un état d’existence dit le Nirvana (paradis) ! A cet état, il n’existe aucune forme de souffrance, la vie est éternelle… Exactement ce qu’il aurait souhaité pour la suite de sa vie. A cet instant, le jeune prince devient le Bouddha qui veut dire « L’illuminé ou l’éveillé ».
Cependant, au-delà de toutes attentes, il ne se contente pas de rester dans cet état. Selon lui, le partager avec les ignorants serait une grande fierté. Il décide donc de revenir au monde et de partager son expérience et ses visions avec ceux qui le croiraient : ce qui a formé l’actuel bouddhisme.
C’est fini pour cet article sur le sujet qui est bouddha ! Désormais, vous avez une idée plus claire de ce personnage et un résumé de son parcours. Pour finir, sachez que bouddha n’est pas un être extra comme on peut le penser. En effet, bien qu’il soit considéré comme dieu dans la philosophie bouddhiste, il reste un être qui s’est battu pour atteindre l’éveil.
]]>Ces escrocs ont également la capacité de parler avec douceur et conviction. Mais ils font tout cela dans le seul but de tromper. Il est donc dangereux de mettre un homme en confiance uniquement par son apparence extérieure.
Les hommes vraiment bons et grands sont généralement habillés simplement. Ils n'ont pas besoin d'impressionner les autres avec des vêtements élégants et voyants. Ils impressionnent les autres simplement par leur grandeur. Les bonnes qualités et les talents se manifestent toujours à travers les vêtements, qu'ils soient beaux ou minables. Si vous avez envie d'un bracelet au style minimaliste à la fois très élégant, découvrez les bracelets cuivres aux propriétés époustouflantes.
Beaucoup de grandes personnalités indiennes et européennes étaient des hommes simples qui s'habillaient simplement. D'autre part, même si un homme qui n'a pas vraiment de capacités ou de caractère s'habille avec élégance, ses traits de caractère se révèlent clairement aux gens.
C'est donc vraiment la bonté et la force morale d'un homme qui comptent. En portant l'habit de moine, on ne devient pas moine. C'est son attitude mentale et son caractère qui font de lui un moine et non la robe qu'il porte.
Pourquoi ? Les gens sont facilement distraits par les habits sacrés, les belles chaussures, les vêtements taillés et les voitures de luxe. Les criminels en col blanc qui utilisent leur position de confiance pour commettre des crimes contre les enfants en dépendent. Ils ont besoin que les enfants et le public soient facilement distraits.
Ne vous laissez pas distraire par l'habit d'un moine, la blouse blanche d'un médecin ou la robe noire d'un juge. En revêtant une habit, on n'est pas instantanément imprégné de sagesse et de compréhension. Elle est plutôt le fruit d'années d'écoute, de prière, de réflexion et d'apprentissage de la reconnaissance du loup déguisé en mouton.
Pourquoi est-ce que je parle de cela ?
Récemment, mes yeux se sont ouverts à d'autres versions du crime en col blanc que je connais sous le nom de "sollicitation au confessionnal". La "sollicitation au confessionnal" - pour faire simple - est un abus de pouvoir de la part du confesseur sur le pénitent.
Apparemment, ce genre de crime ne se limite pas au catholicisme.
Très récemment, on a découvert qu'un rabbin utilisait le Mikvah - le bain rituel - pour filmer les fidèles sans méfiance. À l'ère d'Internet et du partage de fichiers, il faut s'inquiéter pour ceux qui sont filmés sans le savoir.
Plus récemment encore, Hollywood nous a rappelé que les acteurs peuvent utiliser et utilisent effectivement leur pouvoir de star et le désir ardent de mineurs sans méfiance d'accéder à la célébrité, de se marier, d'abuser sexuellement et de les contraindre au silence.
Nous devons rester vigilants et donner la priorité aux enfants. L'habitude ne fait pas le moine.
Si nous attribuons cette célèbre citation du grand barde américain Mark Twain, les racines du sentiment de cette phrase remontent à Hamlet de Shakespeare et est prononcée par Polonius à Laertes.
Nous avons également entendu la fin de ce discours du premier, qui nous donne ce conseil intemporel : "Sois fidèle à toi-même". Ce sont deux conseils inestimables qui ont duré près de cinq cents ans, et ce n'est pas seulement parce qu'il s'agit de slogans accrocheurs comme "Où est le bœuf ?" ou "M'entendez-vous maintenant ?
Ce sont des vérités intemporelles qui touchent à l'essence même de l'être humain et, plus précisément, à ce que signifie pour moi le fait d'être un homme.
J'ai été dans d'innombrables situations où je me suis senti incroyablement mal à l'aise, et, quelles que soient les circonstances, c'était parce que je n'étais pas honnête sur qui j'étais, et que je faisais quelque chose pour le bien de quelqu'un d'autre.
Nous l'avons tous fait : essayer d'impressionner une fille, de nouveaux amis, un modèle potentiel. Mais cela n'était pas naturel et vous avez fini par passer pour un idiot, ou pire, par trahir certaines de vos valeurs pour l'approbation de quelqu'un d'autre. Sois fidèle à toi-même.
En conclusion
Les vêtements PEUVENT faire l'homme, oui. Mais c'est l'homme à l'intérieur du costume qui lui donne son étincelle. La voiture (jusqu'à récemment) ne se conduit pas toute seule. Le pont ne fait pas d'arches et ne franchit pas une rivière. Le sang ne fait pas nécessairement partie de la famille. Et les vêtements ne font pas l'homme. C'est le cadeau à l'intérieur de la boîte et le bel emballage qui comptent. Nous sommes les maîtres de nos destins. Les capitaines de notre âme, et les porteurs de nos vêtements. Mais nous ne sommes pas des portemanteaux.
En anglais, la citation L'habit de fait pas le moine est : the habit does not make the monk
]]>Pour commencer, les bouddhistes (traditionnels) croient que Gautama est devenu le Bouddha. Il était pleinement humain sans aucune divinité. Les chrétiens, en revanche, croient que Jésus était à la fois humain et pleinement divin. Le Bouddha est né dans une vie de luxe, vivant dans un palais. Alors que Jésus est né dans un environnement où il ne bénéficiait pas de ce confort mondain. Grâce à un effort personnel intense, le Bouddha a atteint l'illumination : la perfection spirituelle.
À première vue, il serait impossible de trouver deux religions plus différentes que le bouddhisme et le christianisme. Les chrétiens croient qu'il existe un Dieu, alors que le bouddhisme n'en a pas. Le Bouddha a montré le chemin, alors que Jésus a dit qu'il était le chemin. Le bouddhisme ne vous dit pas qu'il faut croire en quelque chose, c'est une technologie de l'esprit, autant qu'une religion.
Vous pouvez retrouver un pendentif de Bouddha ici.
La divinité de Jésus est née par l'action de Dieu le Père. Jésus est également vénéré comme étant unique, sans égal. Tandis que Gautama faisait partie d'une longue série de Bouddhas, passés et futurs. Bien que la distinction soit loin d'être absolue, le bouddhisme s'appuie sur les efforts de chacun pour atteindre l'illumination. Tandis que le christianisme met largement en avant le rôle de la grâce de Dieu dans la vie des hommes.
Le bouddhisme traditionnel est une religion marquée par l'effort individuel. Tandis que le salut des chrétiens se concentre sur la grâce de Dieu. Pour les catholiques, tant la foi que les œuvres ou les actions sont importants pour le salut.
Le christianisme et le bouddhisme offrent tous deux à leurs adeptes une liste concise de directives morales : les dix commandements pour le christianisme et les cinq préceptes pour le bouddhisme. Une différence essentielle entre les deux listes, comme on peut s'y attendre, est que plusieurs des dix commandements traitent de la manière dont les gens doivent se comporter avec Dieu. Le christianisme est une religion de narration, de prophétie, de défaillance humaine et de gloire humaine. La Bible est un livre d'histoires sur la relation de l'humanité avec Dieu.
Les préceptes ne comportent pas de directives similaires, car le bouddhisme n'est pas une foi monothéiste. Une autre différence essentielle est que les Commandements sont considérés comme ayant été donnés par Dieu. Les préceptes fonctionnent davantage comme des directives pour les personnes en quête d'illumination. Le bouddhisme demande plus, mais aussi moins, à ses adeptes. Plus, parce qu'il y a tant à apprendre, et moins, parce qu'il y a si peu d'autocritique.
De nombreux chrétiens ont exploré les perspectives bouddhistes avec appréciation. Ces explorations posent de nombreuses questions pour la réflexion. Dans quelle mesure un chrétien peut-il accepter de manière cohérente les points de vue bouddhistes ? Est-il logique pour quelqu'un de prétendre être à la fois bouddhiste et chrétien ? Alors qu'un certain nombre de chrétiens se décrivent comme pratiquant à la fois le bouddhisme et le christianisme, certains critiques, tant bouddhistes que chrétiens. C'est de loin difficile voir impossible de suivre ces deux religions très distinctes.
Pour terminer cet article, nous souhaitons vous présenter un site chrétien qui nous a aidé à rédiger ce texte. Cette boutique s'appelle croix-chrétiennes. Même si vous êtes plus intéressé sur la religion du Bouddhisme, il est toujours intéressant d'aller visiter un site d'une autre religion afin de mieux comprendre le monde qui nous entoure. Ce n'est pas seulement un site parlant sur la religion chrétienne, c'est aussi une boutique en ligne vendant des magnifiques articles religieux. Nous avons rarement vu une boutique chrétienne proposant autant de bijoux en formes de croix. Vous avez le choix parmi plus de 1000 bijoux croix.
Si cela vous intéresse, nous vous conseillons de chercher votre bijou religieux sur cette collection : bijoux croix pour femme ou vous trouverez plein de pendentifs chrétiens en croix pour femme. La livraison est sécurisée et vous pouvez contacter le support client pour toutes questions. Ils se chargeront de vous répondre sous 24h.
]]>
Dans le même ordre d'idées, à l'époque du Bouddha lui-même, il y a environ 25 siècles, les moines bouddhistes s'habillaient de robes faites de chiffons. Cela montrait qu'ils vivaient comme ceux qui ne dépendent que de l'aumône des gens pour leur survie. De plus, le Bouddha a énoncé les règles de l'habillement bouddhiste. Et vous pouvez trouver les règles dans le Vinaya-pitaka, telles qu'elles sont écrites dans le Canon de Pali.
Porter les robes monastiques est une obligation attendue d'un moine bouddhiste. En fait, c'est la première des quatre exigences traditionnelles d'un moine bouddhiste. D'autre part, le nom équivalent de la robe monastique en pali est Civara.
Cet article couvre tout ce que vous devez savoir sur les vêtements bouddhistes.
Voyons maintenant les sujets de discussion :
L'histoire des robes de safran bouddhistes remonte à l'époque du Bouddha. À l'époque, le Bouddha a demandé à ses premiers moines d'orner des robes fabriquées à partir de ce qui ne plaisait à personne d'autre. Ce tissu est ce qu'il appelait des tissus purs. Et par tissus purs, le Bouddha parlait de matériaux en tissu que l'on peut considérer comme des chiffons et qui sont inutilisables. Par exemple, le tissu recommandé comprend les tissus déchirés, les tissus brûlés par le feu, le tissu utilisé comme linceul principalement pour les cadavres, et le tissu utilisé pour le nettoyage du sang menstruel.
Par conséquent, les moines bouddhistes recherchent les chiffons jetés dans les décharges. Ils ramassent ces chiffons et découpent les parties qu'ils ne peuvent pas réutiliser. Ensuite, ils laveront les chiffons et les coudront en un seul morceau. À ce stade, ils teindront le tissu avec des matières végétales. La matière végétale qu'ils utilisent comprend les racines, les écorces et les feuilles des plantes. Cependant, le principal ingrédient utilisé pour la teinture du tissu est l'épice curcuma ou le safran. C'est ce qui donne à la robe une couleur jaune-orange. C'est pourquoi les bouddhistes d'aujourd'hui font encore référence aux robes que portent les moines par l'expression "robe safranée".
Les bouddhistes Theravada d'aujourd'hui portent encore des robes teintes en orange safran. En outre, ils portent également des robes dans d'autres couleurs d'épices qui comprennent des nuances de paprika, de cumin et de curry. D'autre part, le bouddhisme Theravada est très répandu en Asie du sud-est.
Note
Aujourd'hui, les moines et les nonnes bouddhistes ne portent plus de robes provenant de décharges et de lieux de crémation. C'est-à-dire qu'ils portent désormais des robes faites de tissus donnés lors d'une des cérémonies bouddhistes publiques. Par exemple, la cérémonie bouddhiste qui implique un don de tissus est la cérémonie Kathina. Les moines bouddhistes obtiennent des mérites des laïcs pendant la cérémonie. Par conséquent, c'est d'ici qu'ils reçoivent la plupart des tissus pour les robes.
Chaque fois que vous voyez un moine bouddhiste, il est probable qu'il porte sa robe complète qui se compose de trois parties. En effet, les moines n'entrent pas dans le village sans la robe complète. De même, la robe en trois parties l'est :
Elle se présente sous la forme d'un gilet. Les moines enroulent donc ce tissu autour de la taille. Et, il couvre de la taille au genou. C'est la partie la plus intérieure de la robe monastique en trois parties.
Les moines portent ce tissu au-dessus de l'Antaravasaka. Il couvre la partie supérieure du corps, autour du torse et des épaules. Cependant, la plupart du temps, les moines portent l'Uttarasanga pour couvrir l'épaule gauche et laissent l'épaule droite nue. C'est certainement la partie la plus visible des robes. Et elle mesure environ 1,80m x 1,80m.
Il s'agit d'un survêtement. Les moines le portent pour couvrir le haut de leur corps. De plus, ils l'utilisent par temps froid pour garder leur corps au chaud. Par conséquent, lorsqu'ils n'utilisent pas la Sanghati, les moines l'accrochent à leur épaule.
Les bouddhistes pensent que cette forme d'habillement est restée inchangée par rapport au mode d'habillement original de l'époque du Bouddha.
Les robes quintuples sont pour les nonnes. Il s'agit des robes en trois parties et de deux pièces de tissu supplémentaires. Et, les tissus supplémentaires comprennent :
Ces deux pièces de tissu supplémentaires, ainsi que les trois pièces que portent les moines, constituent les cinq robes monastiques. En outre, les nonnes Theravada de ces derniers jours portent des robes qui sont pour la plupart de couleur rose ou blanche. D'autre part, il est assez rare de voir une religieuse bouddhiste.
Les moines bouddhistes peuvent porter leurs robes de façon différente selon divers facteurs. Par exemple, selon l'école bouddhiste à laquelle ils appartiennent, la tradition ou le pays de pratique, et d'autres facteurs tels que leur localisation, c'est-à-dire s'ils se trouvent dans le monastère ou dans le village. Cependant, la façon la plus reconnue pour un moine bouddhiste de revêtir sa robe est l'aumône - en rond et en utilisant le tissu supérieur (Uttarasanga) pour couvrir les deux épaules.
D'autre part, lorsqu'un moine se trouve au monastère, il peut porter sa robe de façon très libre. C'est-à-dire qu'il peut laisser l'épaule droite nue lorsque le tissu supérieur passe sous l'aisselle. De plus, cette façon de porter la robe monastique sert de signe de respect lorsque le moine est avec un moine supérieur. De plus, cela donnera au bras suffisamment d'espace pour se déplacer librement afin de faciliter le travail.
Lorsqu'un moine bouddhiste quitte le monastère pour visiter le village, il portera la robe complète en trois parties. Il s'agit de la toile intérieure, de la toile supérieure et de la toile extérieure.
Le plus important est que ces robes conviennent à toutes les situations. Elles peuvent servir de couverture pour le froid, d'étendage pour le sol et la chaise, de coupe-vent, de couvre-chef, et bien d'autres usages. En outre, la robe est très facile à fabriquer et à utiliser, très simple et directe.
Il existe des différences dans le type et les couleurs des robes portées par les moines bouddhistes. Et vous pouvez voir ces variations dans les différents pays qui pratiquent le bouddhisme. De même, nous allons voir ces différences dans les grandes écoles du bouddhisme.
Ainsi, ces écoles comprennent :
Les moines bouddhistes Theravada portent des robes pour imiter celles du Bouddha. En conséquence, leur robe est très simple et suggère une vie en dehors du monde. Cela les aide à choisir la simplicité comme moyen d'atteindre l'éveil, tout comme le Bouddha.
Le bouddhisme mahayana a vu le jour lorsque le bouddhisme a traversé la Chine, la Corée et le Japon. Dans le même ordre d'idées, les moines bouddhistes de la tradition mahayana portent des robes très différentes de celles du Bouddha. Cette variation est principalement due aux conditions climatiques de la région. En effet, la Chine est une nation froide et la robe en trois parties n'apporte généralement pas assez de chaleur.
D'autre part, nous avons vu que l'exposition de l'épaule droite est un signe de respect pour la plupart des nations pratiquant le bouddhisme. Cependant, ce n'est pas le cas dans les pays du Mahayana. En fait, c'est l'inverse qui se produit. Les moines bouddhistes chinois ont trouvé plus respectueux de couvrir tout le corps.
Après une certaine controverse impliquant des sectes, les moines bouddhistes chinois ont commencé à porter des robes à manches longues. Les manches se ferment sur le devant. Cette robe ressemblait davantage à celles des érudits pratiquant le taoïsme. Cependant, ils enroulent le tissu supérieur (Uttarasanga) sur la robe à manches longues.
Les robes des moines bouddhistes du Mahayana sont simples et unies. En outre, les couleurs de la robe semblent plus silencieuses. Les moines de Chine et de Corée portent des robes de couleur marron, grise ou bleue. En revanche, les moines bouddhistes japonais portent très probablement des robes de couleur noire ou grise. En outre, les moines japonais portent une robe de prière "Kesa" par-dessus la robe monastique habituelle. Ils confectionnent le Kesa à partir de morceaux de brocart de soie fine cousus ensemble en patchs. En général, les écussons servent à imiter les robes rapiécées que le Bouddha portait à son époque.
Dans la tradition bouddhiste mahayana, les robes à manches existent également dans différents styles. De plus, il existe de nombreux accessoires vestimentaires portés avec la robe. Par exemple, ils utilisent des capes, des étoles, des écharpes, etc.
Note
Les moines bouddhistes chinois vivent dans une communauté de moines, généralement dans un monastère. Et la communauté tend à être indépendante des communautés extérieures, du moins dans une mesure raisonnable. En conséquence, les moines mendient moins auprès du public. De plus, ils restaient principalement au sein de la communauté à faire des tâches ménagères. Par conséquent, ils ne sont pas obligés de porter la robe à manches tout le temps. C'est ainsi qu'est née la jupe fendue commune que les moines portaient habituellement. Ensuite, ils utilisent la robe supérieure (Uttarasanga) comme tenue de cérémonie.
Les moines de la tradition bouddhiste Vajrayana portent les robes les plus fantaisistes de toutes. Le bouddhisme Vajrayana couvre les régions du Tibet et de l'Himalaya. Et, tout comme les Tibétains ont été reconnus pour leur art, les robes des moines bouddhistes sont également très colorées.
Les robes des moines bouddhistes Vajrayana diffèrent en style et en couleur selon la secte et l'occasion. De plus, les moines portent les robes avec de nombreux accessoires vestimentaires tels que des capes et des chapeaux.
Cependant, il existe des robes de base des moines Vajrayana, notamment
Note :
Lors de certaines cérémonies et rituels bouddhistes Vajrayana, les moines et les lamas portent d'autres accessoires vestimentaires pour soutenir leur robe et le processus. Par exemple, lors d'un exorcisme, les lamas porteront des coiffes comme un casque. De plus, la coiffe comporte des pics en forme de croissant.
Autre exemple, lors de la cérémonie d'initiation, les lamas porteront une couronne en cinq parties. Les cinq parties de la couronne contiennent chacune les cinq bouddhas Dhyani. D'autre part, ils peuvent également utiliser la représentation de l'essence en syllabes sanskrit. Plus important encore, les moines portent cette couronne pour invoquer une divinité représentée dans une image avec une couronne similaire en cinq parties.
La plupart des robes que portent les moines et les nonnes bouddhistes sont de type traditionnel de rizière. C'est-à-dire que les robes sont présentées dans des pièces de tissu cousues ensemble. La plupart du temps, le motif se présente sous forme de colonnes de cinq bandes de tissus. Cependant, il peut parfois y avoir jusqu'à sept ou neuf bandes de tissu.
L'origine du motif de la rizière remonte à l'époque du Bouddha. Le Vinaya-Pitaka a rapporté que le Bouddha avait demandé à Ananda, son serviteur principal, de dessiner les robes selon le motif de la rizière. En conséquence, Ananda, qui avait l'idée des rizières, a dû coudre des bandes de tissus pour représenter cette idée. De plus, il a utilisé des bandes de tissus plus étroites pour séparer les motifs des rizières. Les bandes plus étroites forment les chemins à travers les rizières.
Le motif des rizières des robes des moines bouddhistes est encore utilisé aujourd'hui. De plus, dans la tradition bouddhiste zen, le motif des rizières représente un champ de bienfaits informe. D'autre part, il représente également une représentation de l'univers ou ce qu'on appelle le mandala.
La communauté laïque dans le bouddhisme n'a aucune obligation de porter un type de robe particulier. Toutefois, lors d'occasions spéciales, les laïcs pieux peuvent porter des robes austères. Par exemple, pendant les jours de pleine lune (jours d'Uposatha), les laïcs peuvent porter de simples robes entièrement blanches. Ceci pour montrer leur pureté et la prise des cinq vœux éthiques bouddhistes (Pañcha śîla).
De plus, ce mode d'habillement de la communauté laïque dévote est formel. C'est-à-dire qu'il existe des types particuliers de laïcs (Anagarika) qui ont adopté le mode de vie ascétique. Par conséquent, ils portent désormais en permanence la robe blanche et s'en tiennent aux règles éthiques du bouddhisme. Cette introduction provient d'un réformateur bouddhiste, Anagarika Dharmapala.
Les robes que les moines bouddhistes portent aujourd'hui ont connu une série d'évolutions. C'est le résultat des voyages du bouddhisme dans différents pays et cultures. Cependant, nous avons remarqué les différences remarquables observées dans les robes des moines bouddhistes.
Un autre objet spirituel sacré chez les moines bouddhistes de tradition Theravada sont les bracelets tibétains donc voici une petite présentation sur ceux-ci.
Vous cherchez un accessoire pratique pour obtenir de nombreux bienfaits en portant un accessoire chaque jour ? Il est important de choisir son bracelet tibétain en fonction des bienfaits que vous recherchez.
Nous vous avons préparé un article pour vous présenter les bienfaits du bracelet tibétain et vous aider à choisir le modèle correspondant le mieux à vos besoins. Alors n’attendez plus pour lire la suite et choisir votre accessoire.
Le bracelet tibétain est un objet traditionnel qui est connu dans un premier temps pour sa capacité à repousser les énergies négatives et vous aider à purifier votre esprit. Le bracelet tibétain est donc utilisé pour méditer facilement en retrouvant la paix intérieure.
On considère également que le bracelet tibétain est un véritable porte-bonheur qui pourra favoriser votre chance rapidement en le portant chaque jour sur vous. Mais chaque bracelet tibétain aura son bienfait précis en fonction des éléments qui le composent.
En effet, le mala tibétain doit se choisir en fonction des bienfaits recherchés pour vous assurer de prendre un modèle parfaitement adapté. Vous pouvez donc choisir les perles, la couleur et la taille idéale pour acquérir le mala tibétain qui vous correspond pour profiter d’une grande concentration et ressentir un grand soulagement.
Le bracelet tibétain porte bonheur est un choix d’accessoire plus petit qui vous protègera efficacement et vous procurera des bienfaits en fonction de sa composition. Par exemple un bracelet tibétain en bois pourra vous protéger des catastrophes, des éléments négatifs, vous aider à retrouver votre calme et vous guérir par exemple.
Si vous choisissez un bracelet tibétain avec des graines de Bodhi, vous profiterez de bienfaits comme une aide à la concentration, et une protection vous apportant de la chance. D’autres graines vous aideront à retrouver de l’énergie par exemple.
Le Mala Tibétain composé de 108 perles, utilisé notamment pour la méditation et la récitation des mantras, permet de mieux se concentrer, de développer une paix intérieure et de purifier l’esprit.
Symbole porte bonheur emblématique du bouddhisme tibétain, le bracelet en fil rouge tressé à une forte valeur spirituelle pour bloquer les énergies négatives et apporter de nombreux bienfaits à son possesseur.
Vous pouvez également vous diriger vers un bracelet tibétain en pierres naturelles comme l’œil de tigre qui vous aidera à prendre des décisions en vous apportant confiance et détermination par exemple.
Pierre de la sagesse et de l'humilité l'améthyste favorise l'élévation spirituelle, la concentration et la méditation par exemple, alors que l’onyx noir accorde de la force, et soutient dans les moments difficiles, dans les affaires et pendant les périodes de stress physique et mental.
Vous avez donc un grand nombre de choix pour choisir le bracelet tibétain correspondant à vos besoins. Chaque bracelet vous offrira des vertus précises et il ne vous restera plus qu’à adapter votre accessoire à vos journées.
]]>Le nom propre de cette statue est Hotei. Ce moine heureux et au gros ventre est un symbole de chance et de fortune et est utilisé comme un symbole de bon augure en feng shui.
Le Bouddha rieur, comme nous le savons tous, apporte la chance, contentement et abondance dans la vie de chacun. Il dépeint la plénitude de ce que l'on souhaite, qu'il s'agisse de richesse, de bonheur ou de satisfaction.
Le Bouddha rieur, comme nous le savons tous, apporte chance, contentement et abondance dans la vie de chacun. Il dépeint la plénitude de ce que l'on souhaite, qu'il s'agisse de richesse, de bonheur ou de satisfaction.
Habituellement représenté comme un homme chauve et rieur, au ventre grossier et ouvertement exposé, le Bouddha rieur ou Bouddha céleste est mieux connu sous le nom de Hotei ou Pu-Tai.
On dit que son apparence provient d'un moine bouddhiste zen qui a vécu il y a plus de 1000 ans. Son ventre proéminent et son sourire enjoué lui ont valu ce nom.
Cependant, symbole du Feng Shui, le Bouddha rieur a une grande importance dans notre vie. La plupart d'entre nous croient fermement que le fait de le garder dans une direction particulière répond à des désirs distincts. Il est donc important de savoir dans quelle direction il doit être maintenu et quel type de bouddha doit être utilisé par les individus.
Il symbolise la bonne fortune venue du ciel. Elle apporte également la bonne fortune et des énergies positives.
Le bol représente la vie d'un moine. Elle est associée à la renonciation aux biens matériels et à l'accession à l'illumination.
Celui-ci symbolise le bonheur et la joie. On dit que le fait d'agiter l'éventail de la sculpture du Bouddha représente le bannissement des troubles.
Le sac de transport du Bouddha symbolise le voyageur. Selon une version, le sac signifie qu'il recueille la tristesse et les malheurs des gens et les met dans son sac. Une autre version est que le sac symbolise la richesse et la bonne fortune.
Celui qui porte des perles est considéré comme un moine représentant la pratique de la méditation. Les perles symbolisent également les "perles de sagesse".
Alors que la boule est considérée comme une boule de richesse et on dit qu'elle apporte richesse et prospérité.
1) La posture assise du Bouddha est considérée comme celle de l'amour et elle symbolise l'équilibre des pensées et la tranquillité.
2) Le Bouddha debout symbolise la richesse et le bonheur.
3) Le Bouddha assis sur une grande pépite d'or et prêt à donner une pépite d'or plus petite est un symbole de chance.
4) Le Bouddha avec son chapeau en éventail sur la tête représente la joie et la bonne fortune.
5) Bouddha tenant un bloc d'or avec ses mains en position verticale représente l'abondance des richesses et la bonne fortune.
6) Bouddha avec l'éventail dans une main et la gourde dans l'autre apporte des bénédictions et une bonne santé.
7) Bouddha portant un sac d'or sur le dos symbolise la prospérité.
8) Bouddha portant un sac de bénédictions sur l'épaule droite et un éventail sur la gauche protège pendant les longs voyages.
1) Il faut placer une statue de Bouddha chez soi pour apporter le contentement et la sérénité. L'anniversaire de Bouddha tombe le 8 mai et il est de bon augure qu'une bougie soit allumée le jour de son anniversaire. On dit qu'elle comble les désirs.
2) Le placement du Bouddha dans le secteur Est (formule Feng Shui Bagua) ou dans une direction où il pourrait être vu par tous les membres de la famille lorsqu'ils sont assis dans le salon ou dans la salle principale est considéré comme permettant de résoudre les différends entre les membres de la famille.
3) Si la statue de Bouddha est placée face à la direction de son Sheng Chi (formule Feng Shui Kua), on dit qu'elle apporte la richesse, qu'elle aide au développement personnel, au bien-être et à la victoire. Elle aide à atteindre ses objectifs.
4) Le Bouddha rieur exposé dans la direction sud-est du hall principal, de la salle à manger ou de la chambre à coucher de la maison apporte une chance exceptionnelle et un revenu accru à la famille.
5) Placer le Bouddha dans son bureau permet d'avoir l'esprit clair, de réduire les tensions et d'éliminer l'effet des ennemis.
6) Garder Bouddha sur son bureau augmente la chance et répond aux aspirations.
1) Le Bouddha qui rit est vénéré dans le bouddhisme et le Feng Shui et doit donc être traité avec respect. Il ne faut pas le placer dans la cuisine, la salle de bain ou sur le sol.
2) Il doit être placé à une hauteur au moins égale au niveau des yeux.
3) Il ne doit pas être placé à proximité d'équipements électriques et de pièces de moteurs.
4) Il ne doit pas non plus être placé sur un téléviseur.
5) Il ne doit pas non plus être placé sur le sol.
6) Il doit être placé de préférence à une hauteur d'au moins 30'' et face à la porte principale.
7) S'il n'est pas possible de placer la statue de Bouddha face à la porte principale, elle doit être placée sur une table latérale ou d'angle qui fait face à la porte principale.
Les récits de la vie du Bouddha, perpétués par la tradition orale, ne seront rédigés que quelques centaines d’années après sa mort.
Nom réel : Gautama Buddha
D'autres noms incluent : Siddhārtha Gautama, Siddhattha Gotama, Shakyamuni
Vous pouvez trouver plus d'informations sur Wikipedia
Voir aussi : Le cœur de l'enseignement du Bouddha : Transformer la souffrance en paix, joie et libération (livre d'Amazonie)
Voir aussi : citations positives
Autres citations courtes
Vous pouvez aussi aimer :
des citations inspirantes
citations motivantes
citations du bonheur
citations d'amour
citations de vie
Voir aussi : citations de la famille, citations de l'amitié
Il est capable qui pense qu'il est capable.
Voir aussi : Le cerveau de Bouddha : La neuroscience pratique du bonheur, de l'amour et de la sagesse (livre d'Amazonie)
Voir aussi : citations amusantes
Voir aussi : citations introverties
Voir aussi : citations de pardon, citations de lâcher prise
D'autres citations de sagesse
Autres citations sur la peur
Voir aussi : citations profondes
Voir aussi : citations sur la jalousie
Plus de citations sur la santé
MAHATMA GANDHI
BODHIDHARMA
CONFUCIUS
DALAI LAMA
LAO TZU
PLATO
ARISTOTLE
JIDDU KRISNAMURTI
SWAMI VIVEKANANDA
SOCRATES
OSHO
PARTIE 7. CONCLUSION
Tout le secret de l'existence est de ne pas avoir peur. Ne craignez jamais ce qui vous arrivera, ne dépendez de personne. Ce n'est qu'au moment où vous refusez toute aide que vous êtes libéré. Bouddha
]]>Dans les maisons indiennes, les statues de Bouddha sont utilisées comme accessoires de décoration qui ajoutent un élément de calme à l'intérieur. Les gens, qui suivent le Feng Shui lors de la conception de leur maison, les utilisent également pour apporter une énergie positive ou chi dans une pièce. Cependant, saviez-vous que selon le Feng Shui, vous ne pouvez profiter pleinement de l'énergie positive que lorsque vous placez la statue au bon endroit ?
Dans ce livre d'idées, nous avons mis en avant quelques conseils de Feng Shui qui vous aideront à placer une statue de Bouddha au bon endroit dans votre maison et à récolter les bénéfices de l'énergie positive qui circule dans la maison.
C'est la pièce où les invités sont assis, il est donc bon d'y avoir une ambiance sereine. Placer une statue de Bouddha dans le salon permet d'y parvenir. Cependant, assurez-vous que la statue est tournée vers la porte d'entrée.
Placer une statue de Bouddha dans votre maison de manière à ce qu'elle soit face à la porte d'entrée n'attire pas seulement l'énergie positive ou le chi, mais repousse aussi les forces négatives qui font entrer le mal dans la maison. Plutôt que de placer l'idole de Bouddha sur le sol ou sur un tabouret bas, il est recommandé de placer la statue sur une table ou une armoire d'au moins deux pieds et demi de haut.
Dans la zone d'étude de vos enfants, placer une statue de Bouddha sur le bureau ou sur une étagère murale, où elle peut être vue lorsque l'enfant travaille au bureau, permet d'introduire un élément propice qui ajoute une énergie positive et aide à atteindre les objectifs scolaires.
Vous pouvez également utiliser une petite idole de Bouddha dans votre espace de travail, à la maison ou au bureau, pour attirer l'énergie positive qui apporte le succès dans les affaires et la prospérité. Placez la statue sur votre bureau ou à proximité de celui-ci.
Les jardins sont faits pour la détente, et placer une statue de Bouddha dans un coin fait des merveilles en ajoutant une sensation apaisante à l'endroit. Selon que vous utilisez le jardin pour la méditation ou la relaxation, une statue de Bouddha, soit dans la position de méditation, soit dans la position allongée, est idéale.
Une statue de Bouddha renforce l'énergie positive dans une pièce dédiée à la méditation ou à la pratique du yoga. Gardez la statue à la hauteur des yeux ou plus haut, afin de pouvoir la contempler lorsque vous êtes assis. Une statue en marbre blanc est parfaite car elle ajoute un élément apaisant à la pièce.
Dans une maison bouddhiste, la statue est généralement placée dans l'autel. Lorsque vous installez l'autel ou la salle de prière, choisissez un endroit qui ne soit pas dérangé.
Les experts en Feng Shui pensent que plus c'est grand, mieux c'est quand il s'agit de statues de Bouddha. Si vous n'êtes pas sûr du type de statue de Bouddha à obtenir pour votre maison, un Bouddha riant est l'option la plus sûre car on pense qu'il apporte le bonheur et la richesse dans n'importe quelle maison.
]]>C'est parti ! :)
Conformément au précepte bouddhiste de non-violence envers toutes les créatures, nos repas étaient tous végétariens. Nous n'avions ni viande, ni produits laitiers, ni oeufs. Nous avions beaucoup de lentilles, de haricots, de soupes, de salades et de plats de légumes. Il fait froid en Écosse en octobre, alors notre nourriture était copieuse et réchauffante.
À Dhanakosa, nous avons suivi une routine fixe chaque jour : petit déjeuner à 8 h 45, déjeuner à 13 h et dîner à 18 h. Le fait d'avoir un horaire quotidien prévisible nous a permis de planifier notre journée et de réguler l'appétit. Le dîner était tôt, et il y avait une longue période de jeûne du repas du soir au petit-déjeuner le lendemain, mais mon corps s'est rapidement adapté au rythme.
Comme un cuisinier préparait tous nos repas, nous n'avions pas beaucoup d'accès aux snacks. À part les fruits frais et les thés calmants, il n'y avait pas de grignotage entre les repas.
Dans le même ordre d'idées, comme tous nos repas étaient partagés ensemble et qu'il n'y avait pas de distributeur automatique ni de cachette secrète de chocolat, tout ce que nous mangions était visible pour les autres. Je vois tellement de clients qui mangent en cachette (après que les enfants soient allés au lit, par exemple), et je pense qu'il est en quelque sorte plus sain de manger en présence des autres.
Le sucre et les sucreries étaient très limités au centre. Au cours de la semaine, nous avons mangé du riz au lait deux fois après le dîner et des barres d'avoine faites maison une fois, lorsque nous avons terminé nos tâches de nettoyage le dernier jour. Mon palais s'est rapidement adapté, et j'ai constaté que je n'ai même pas manqué le dessert. Au contraire, j'ai apprécié davantage mes repas et j'ai trouvé que le goût des fruits et légumes devenait plus vif.
Tous les repas sont faits maison, y compris le pain frais, les soupes et les casseroles. De ce fait, il n'y avait pas trop de sel, pas de conservateurs et les saveurs étaient fraîches. J'encourage toujours les clients à augmenter lentement le nombre de leurs repas maison, car il est tellement plus facile de manger sainement si vous avez plus de contrôle sur la façon dont vos aliments sont préparés. Commencez par un petit-déjeuner maison, puis progressez à partir de là.
Au monastère, nous avons médité avant le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner. Cela signifie que nous étions dans un état calme et détendu avant les repas, ce qui facilitait la digestion. La plupart d'entre nous ne méditent pas trois fois par jour en dehors d'une atmosphère de retraite, mais il est toujours bon de prendre quelques respirations profondes, de réserver un moment de gratitude pour son repas et de manger sans se presser et dans le calme. On m'a expliqué que cette tradition venait du Bouddha Rieur ! En effet, la légende raconte que le Bonze Rieur aimait souvent manger après sa séance de méditation.
Dans le même ordre d'idées, nous avons toujours mangé sans la distraction de la radio, de la télévision ou des journaux et nous avons pris plusieurs repas en silence complet. Le silence peut être particulièrement puissant au petit-déjeuner, car le matin est un moment plus propice à la réflexion, et il est agréable de commencer la journée tranquillement, sans bavardage.
Alors que le déjeuner et le dîner variaient à Dhanakosa, le petit-déjeuner était toujours composé de bouillie avec des garnitures telles que la cannelle, les graines de courge, les raisins secs et le muesli. Cela a attiré mon attention car j'encourage souvent les clients occupés à systématiser leurs repas et à trouver une chose qu'ils aiment pour le petit-déjeuner à laquelle s'en tenir. Cela permet à vos matinées chargées de se dérouler plus facilement et à votre corps de prendre un rythme.
Même si un cuisinier était chargé de préparer nos repas, nous avons tous participé à la préparation et au nettoyage. Cela nous a permis d'être tous impliqués d'une manière ou d'une autre dans le repas, et je sais que cela m'a aidé à me sentir plus reconnaissant pour tous les efforts qui ont été faits pour nourrir le groupe.
]]>Univers-Bouddha est le choix idéal pour tous ceux qui recherchent diverses statues de Bouddha et autres artefacts bouddhistes. Notre boutique de Bouddha française abrite la plus grande collection de statues de Bouddha rares et antiques de divers pays de la région de l'Asie du Sud-Est. Offrant une variété d'art bouddhiste originale et antique convenant à un collectionneur d'antiquités en vous ou vos proches, la grande collection de notre boutique de Bouddha est le résultat de nos fréquentes visites dans les régions mentionnées ci-dessus. Ces visites fréquentes nous ont permis d'établir de merveilleuses relations avec de nombreux marchands d'art bouddhiste et nous ont permis de traiter personnellement avec divers temples et monastères bouddhistes et des collectionneurs personnels désireux de se séparer de leur art bouddhiste inestimable.
La statue Bouddha bois fait main est une statue très apprécie par nos clients pour sa qualité de construction.
La statue Bouddha buste Shakyamuni argile noir la statue idéale pour tout type de décors.
La statue Bouddha assis de médecine est reconnu par certains pour ses aspects spirituels et facultés utiles à la méditation.
La statue Bouddha assis appel à la terre en bronze est une statue trés aimée par nos clients pour son design original et ancestral.
La statue Bouddha Jeune Moine Bouddhiste est notre statue la plus mignonne et ludique.
De même, vous n'avez pas à vous soucier de l'authenticité et de la légalité des statues de Bouddha que vous achetez chez nous, car nous n'avons aucune politique de traitement des objets volés. Nous n'encourageons pas le vol de ces artefacts, car le vol de ces statues mine et déshonore l'histoire de ces artefacts. Par conséquent, les statues que vous nous achetez sont tout à fait authentiques et sont achetées de manière légale. Si vous voulez une statue de Bouddha ou tout autre type d'art bouddhiste comme des statues de Bouddha rieur, un temple bouddhiste miniature, des sanctuaires, des objets en laque, des manuscrits bouddhistes et d'autres artefacts, visitez notre boutique de Bouddha en ligne où vous pourrez choisir les statues de Bouddha ou les artefacts bouddhistes parmi une grande variété d'arts bouddhistes à acheter. Certaines de nos statues Bouddha sont faites au Tibet par des tibétains. Dans la spiritualité, les statues Bouddha des pagodes ou celles que l'on peut avoir chez soi on des facultés zen et aident à méditer et prier.
Le bouddhisme, l'une des plus grandes religions du monde, est basé sur les principes et les enseignements du Bouddha. Un prince devenu chef spirituel, il a aidé à répandre la vérité sur la vie et a enseigné aux gens comment gagner le bonheur et la paix éternels. Bien que le Bouddha n'ait pas prétendu être un dieu, il était vénéré et est toujours vénéré par de nombreuses personnes comme une divinité. Par conséquent, même si la vénération des idoles n'est pas le vrai visage du bouddhisme, les gens prennent les statues de Bouddha comme symbole du Bouddha lui-même.
Historiquement parlant, il n'y a presque aucune preuve de l'apparence physique et des caractéristiques du Bouddha, car l'iconographie bouddhiste n'a commencé qu'après presque deux siècles de nirvana du Bouddha. Mais les statues et les images du Bouddha sont basées sur les textes spirituels décrivant son apparence et la façon dont les caractéristiques de son corps expliquent la guidance spirituelle des disciples. C'est peut-être la raison pour laquelle les adeptes du bouddhisme vénèrent la statue de Bouddha, ce qui ne signifie pas qu'ils le considèrent comme un dieu mais comme un leader qui peut les conduire sur la voie de l'illumination. On peut donc dire que les statues de Bouddha sont davantage prises comme un objet d'inspiration culte que comme un monument religieux mystique.
Les statues de Bouddha sont un symbole de paix, d'harmonie, de réalisation de soi et de bonheur intérieur. Ces artefacts ne sont pas seulement importants d'un point de vue religieux contrairement aux religions orthodoxe, christianisme et hindouisme, mais sont également un guide spirituel important. De la structure du visage, des poses, de la position des membres à la tête, aux oreilles, aux yeux et au nez, chacun d'eux a sa propre signification cachée d'un point de vue spirituel. Le style de chaque statue peut varier, ce qui donne des significations différentes aux statues de Bouddha. De plus, les statuettes de Bouddhas sont une grande source d'inspiration pour les amateurs de méditation, car Bouddha lui-même a atteint l'illumination en pratiquant la méditation. Les statues de Bouddha procurent un sentiment de sérénité, de divinités et de paix.
Enfin, un petit guide sur la signification des différents bouddhas :
Bouddha de la méditation : Le Bouddha est assis dans la position du lotus, les deux mains sur ses genoux, le visage vers le haut et les yeux fermés.
Bouddha de la protection : Le Bouddha peut être assis ou debout avec une main droite levée.
Bouddha heureux : Généralement représenté assis et souriant avec un ventre arrondi et une tête chauve. Certains disent que vous pouvez frotter le ventre du Bouddha pour lui porter chance.
Bouddha couché (ou Nirvana) : On pense qu'il représente le Bouddha mourant, couché sur le côté droit, attendant d'entrer dans le Nirvana.
Bouddha en contact avec la terre : Vu dans la plupart des temples thaïlandais, ce Bouddha est assis, la main gauche sur ses genoux et la main droite dirigée vers le sol.
Les autres formes de Bouddha sont le Bouddha de la marche, le Bouddha de l'enseignement et le Bouddha de la médecine.
Placer des statues de Bouddha autour de votre maison peut apporter la paix, une énergie positive, une bonne santé et la prospérité. Le Bouddha heureux - Bouddha Shakyamuni - est probablement la statue la plus populaire et apporte chance et abondance.
Cependant, il y a quelques choses à faire et à ne pas faire quand il s'agit de choisir un lieu pour votre Bouddha.
Dans la maison, le Bouddha doit être face à la pièce. Si le Bouddha est là pour vous protéger, placez-le face à une entrée, face à ceux qui entrent.
Les statues de Bouddha peuvent également être utilisées dans l'environnement de travail pour focaliser l'esprit et attirer le succès et la richesse. Il est possible de placer le Bouddha sur un bureau, à condition que l'endroit soit maintenu propre et rangé.
Ces statues agissent également comme une grande paix décorative pour votre maison ou votre bureau. On pense également que le fait d'avoir une statue dans votre maison ou votre travail peut vous apporter la prospérité, à vous et à vos proches. Avoir une statue de Bouddha dans votre jardin ou votre salon peut contribuer à changer votre perception de la vie et vous aider à en trouver le véritable sens. Alors où pouvez-vous vous procurer ces statues de Bouddha spéciales et rares ?
À l'époque de Bouddha Kashyapa, une personne a offert de l'or à un éléphant de pierre et est renée en ayant un éléphant qui était en or et qui avait un kaka en or. Le roi a confisqué l'éléphant à cette époque, mais l'éléphant s'est dissout dans le sol. Cependant, pour l'homme, son karma était d'obtenir un autre éléphant similaire.
Un autre avantage d'offrir de l'or est de naître avec une peau de couleur dorée. De cette façon, les avantages sont incroyables. Incroyables, comme ça.
Si quelqu'un offre une petite fleur ou du riz à une statue de bouddha, un stupa ou une écriture, alors le bénéfice s'étend de ce moment jusqu'à l'illumination. Incroyable, incroyable. Il est dit dans le Sutra des fleurs empilées qu'en plus de ce bénéfice, vous atteignez le bonheur ultime - la libération des causes de l'illusion et du karma - et en plus de cette pleine illumination, toutes les réalisations et l'esprit omniscient. Après cela, vous pouvez libérer d'innombrables êtres de l'enfer, des pretas, des animaux, des humains, des suras et des asuras de l'océan des souffrances samsariques et les amener à la pleine illumination. Lorsque tous les êtres sont amenés à l'illumination, ce n'est qu'alors que tous les résultats de l'offrande sont atteints.
Donc, en offrant de l'or, alors wow, wow, wow. Pouvez-vous imaginer le résultat ! À partir d'une minuscule offrande de fleur ou de riz, on reçoit un tel bénéfice grâce à cette statue. Donc, en réalité, les objets sacrés sont des joyaux qui comblent les souhaits, incroyablement précieux.
J'ai une autre histoire. Dans les temps anciens, en Inde, il y avait quatre moines entièrement ordonnés. Ils étaient pleinement ordonnés mais pas des aryas avec la réalisation directe du vide. Une personne a offert de la nourriture à ces moines et a plus tard renaît sous le nom de roi Ashoka. Mais maintenant que vous offrez de l'or, vous pouvez imaginer le résultat. Wow, wow, wow, wow.
Un autre avantage, pour que vous compreniez l'idée, vient du Sutra du Mudra du développement du pouvoir de la dévotion. Dans ce sutra, il est dit que quelqu'un qui ne fait que voir l'image d'un bouddha, grand ou petit, crée immédiatement d'innombrables mérites. La nourriture des dévas est du nectar et leurs vêtements sont extrêmement précieux - toute la richesse du monde ne suffit pas pour acheter leurs ornements. Comparé au fait d'offrir cent fois la nourriture et le tissu des devas à des réalisateurs solitaires, ce qui équivaut aux grains de sable de l'univers pendant cent éons, le simple fait de regarder la statue d'un bouddha présente des avantages inimaginables. Ouah ! Ouah ! Alors imaginez maintenant que vous offrez de l'or. Offrir a beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de mérite que de voir un bouddha.
Vous voyez maintenant pourquoi nous construisons de grandes statues que les gens du monde entier viennent voir. Vous pouvez voir à quel point le bénéfice est là.
Est-ce juste une statue potelée que l'on voit dans certains restaurants ? En fait, c'était une personne réelle. Il est né entre 600 et 400 avant J.-C. dans ce qui est aujourd'hui le Népal.
Le terme "Bouddha" n'est pas un nom. C'est un titre qui signifie "l'éveillé" ; son vrai nom était Gautama. Il a voyagé à travers l'Asie, à la recherche de l'illumination et du sens de la vie. Ses disciples ont continué à diffuser ses enseignements, et c'est ainsi qu'est née la religion connue sous le nom de bouddhisme.
Faites défiler l'écran vers le bas pour télécharger le PDF de ce tutoriel.
Aujourd'hui, on trouve des statues de Bouddha partout dans le monde. De grandes statues occupent des temples au Japon et dans d'autres pays asiatiques. Au fur et à mesure que les gens se sont déplacés dans le monde, ils ont apporté avec eux leurs traditions. Vous pouvez maintenant trouver des petites statues de Bouddha portables dans n'importe quel pays du monde, même en vente dans un magasin local.
Ce tutoriel de dessin, simple et progressif, est conçu pour vous aider à le faire, en utilisant des formes et des lignes simples. Vous aurez uniquement besoin d'un crayon, une feuille de papier et une gomme. Vous pouvez également colorier votre dessin terminé.
Si vous avez aimé ce tutoriel, consultez également les guides de dessin suivants on à aussi des mandales
Guide PDF (lien clicable)
1. Commencez par dessiner un ovale. Cela vous aidera à modeler le sommet de la tête du Bouddha.
2. Sous l'ovale, entourez une autre forme ovulaire à l'aide d'une longue ligne courbée. Celle-ci forme la partie inférieure du visage du Bouddha.
3. Effacez la ligne de guidage entre les deux chiffres.
4. Croquis dans les cheveux du Bouddha. Pour ce faire, tracez de courtes lignes courbes reliant l'extérieur des formes ovulaires et englobant la zone où les deux ovales se sont rencontrés. Puis, tracez une longue ligne courbe reliant ces deux points à l'intérieur de la figure. Remarquez que la ligne a la forme d'un "M".
5. dessiner le chignon de cheveux sur la tête de Bouddha. Utilisez une ligne courbée pour entourer une forme ovale disparaissant derrière le sommet de la tête.
6. dessiner les oreilles. entourer les oreilles en utilisant un ensemble de lignes courbes qui se chevauchent. Effacez les lignes de guidage si nécessaire. A l'intérieur de l'oreille, enfermez une forme de goutte étroite.6. dessiner les oreilles. entourer les oreilles en utilisant un ensemble de lignes courbes qui se chevauchent. Effacez les lignes de guidage si nécessaire. A l'intérieur de l'oreille, enfermez une forme de goutte étroite.
7. Détailler et texturer les cheveux. Pour ce faire, dessinez de petits cercles de différentes tailles. Selon certaines légendes, cette texture n'est pas du tout des cheveux, mais de minuscules escargots qui couvraient la tête du Bouddha pour le garder au frais pendant qu'il méditait sous le soleil brûlant.
8. étendre deux lignes courbes vers le bas à partir de la tête, formant le cou. Notez comment les lignes s'incurvent vers l'extérieur dans des directions opposées. Détaillez le contour de la gorge à l'aide d'une ligne courte et incurvée.
9. dessiner le visage du Bouddha. Ombragez deux formes épaisses et courbes pour former les sourcils. Sous les sourcils, entourez chaque paupière à l'aide de deux lignes courbes. Ombragez la ligne du bas de façon épaisse. Prolongez une paire de lignes pour former le nez, et complétez la forme en utilisant deux lignes courbes. Utilisez trois lignes courbes pour entourer les lèvres, et une autre petite ligne courbe sous la bouche pour ajouter de la profondeur au menton.
10. Colorez le Bouddha. Les statues de Bouddha peuvent être faites d'or brillant, ou elles peuvent être en pierre - grises, brunes, ou même recouvertes de mousse verte
]]>
Om, également écrit comme Aum, est une syllabe mystique et sacrée qui provient de l'hindouisme, mais qui est maintenant commune au bouddhisme et à d'autres religions. Dans l'hindouisme, Om est le premier son de la création et symbolise les trois étapes de l'existence : la naissance, la vie et la mort.
L'utilisation la plus connue de Om dans le bouddhisme se trouve dans Om Mani Padme Hum, le "Grand Mantra lumineux à six syllabes" du Bodhisattva de la compassion, Avalokiteśvara. En chantant ou en regardant les syllabes, nous invoquons la compassion du bodhisattva et nous lui inculquons ses qualités. AUM (Om) se compose de trois lettres distinctes, A, U et M. Elles symbolisent le corps, l'esprit et la parole du Bouddha ; "Mani" désigne la voie de l'enseignement ; "Padme" la sagesse de la voie, et "hum" désigne la sagesse et la voie qui y mène, comme l'explique le bouddhisme.
Depuis l'Antiquité, les cloches des temples invitent les moines et les nonnes à la méditation et aux cérémonies. La douce sonnerie d'une cloche pendant le chant aide les fidèles à se concentrer sur le moment présent et à se libérer des soucis quotidiens. Le son de la cloche peut renforcer le sentiment de paix et de calme. C'est pourquoi les cloches à vent sont souvent accrochées à l'avant-toit des stupas et des temples pour créer des espaces de paix et de méditation, avec leurs tintement.
La sonnerie de la cloche est un symbole de la voix du Bouddha. Elle représente également la sagesse et la compassion, et est utilisée pour appeler les divinités célestes à la protection et pour éloigner les mauvais esprits. De nombreux vieux temples ont des cloches à l'entrée qu'il faut faire sonner avant d'entrer.
Les cloches existent dans une large gamme de tailles et de styles.
Le Bouddha s'est éveillé sous l'abri d'un figuier sacré appelé arbre de la bodhi. Depuis lors, l'arbre de la bodhi est devenu un symbole de l'éveil du Bouddha, et la feuille en forme de cœur un symbole du potentiel d'éveil qui réside en chacun de nous.
Bodhi est un mot sanskrit qui signifie "éveil". Le terme a deux significations pour les bouddhistes. Il désigne à la fois le figuier, ficus religiosa, sous lequel Siddhārtha Gautama s'est éveillé et tout arbre sous lequel tout Bouddha s'est éveillé.
La feuille de bodhi est en forme de cœur et dégage une énergie lumineuse et chantante. Elle parle d'espièglerie et de prévenance. L'arbre de la bodhi se trouve toujours à Bodh Gaya, où le Bouddha a été éveillé, en tant que descendant de celui sous lequel le Bouddha s'est assis il y a des siècles. Voir Sous l'arbre de la bodhi.
Dans le bouddhisme zen, ensō est un symbole sacré souvent appelé "Le Cercle des Lumières". Il s'agit d'un cercle qui est dessiné à la main en un ou deux coups de pinceau pour exprimer un moment où l'esprit est libre de laisser le corps créer. Certains artistes dessinent ensō comme un cercle ouvert, tandis que d'autres complètent le cercle.
Au début, ensō peut apparaître comme un cercle grossièrement dessiné, mais il symbolise beaucoup de choses : la force, l'élégance, l'univers, notre moi véritable et intime, la beauté dans l'imperfection et l'unité de toutes les choses de la vie. Il symbolise également l'état méditatif parfait ou l'illumination.
Ensō est une expression visuelle du Sutra du cœur. La forme est le vide et le vide est la forme - un cercle dans lequel tout est contenu ou également exclu par ses limites.
Depuis des milliers d'années, le lion est un symbole de la royauté, de la force et de la bravoure. Pour ces raisons, le lion symbolise les origines royales de Bouddha Shakyamouni, ainsi que son courage pour défier l'injustice et soulager la souffrance humaine. Il est appelé "Lion des Shakyas", en reconnaissance de la puissance de ses enseignements. La voix des Bouddhas est souvent appelée le "Rugissement du Lion", qui rugit le Dharma pour que tous l'entendent. La signification symbolique du rugissement du lion nous rappelle qu'il faut lutter avec le cœur courageux du roi lion et surmonter les obstacles sur notre chemin, créant ainsi le bonheur et l'harmonie dans nos vies et dans la société.
Les lions servent de gardiens, représentés par paires à l'entrée des sanctuaires, des temples et des monastères. Ils sont le symbole des bodhisattvas, les "lions de Bouddha", et on les retrouve dans leur rôle de protecteurs du dharma qui soutiennent le trône des bouddhas et des bodhisattvas et leur servent de monture. Mañjuśrī, le bodhisattva de grande sagesse monte un lion, symbolisé dans le Sutra de l'ornement floral (Avatamsaka).
Voir notre article sur les enseignements Bouddhiste sur les animaux.
Dans le bouddhisme, le lotus est un symbole de l'éveil du Bouddha et un rappel que tous les êtres ont le même potentiel pour atteindre l'illumination. Le lotus pousse dans la boue et s'élève à la surface de l'eau pour fleurir dans la beauté et la pureté, tout comme l'homme peut développer les vertus d'un Bouddha et s'élever au-dessus du désir et de l'attachement pour révéler la vraie nature.
Le symbole de la fleur de lotus représente les étapes du chemin spirituel. Par exemple, un bouton fermé est synonyme de début du voyage. Une fleur partiellement ouverte indique la marche sur le chemin. Une fleur pleinement épanouie signifie la fin du voyage - l'illumination.
Le lotus fleurit abondamment dans tous les aspects de l'art et de la littérature bouddhistes dans toutes les cultures. L'une des représentations les plus importantes du lotus dans la littérature est le Sutra du lotus.
Un mala se compose généralement de 9, 21 ou 108 perles enfilées sur un fil. La perle n'est pas seule, mais elle est reliée à toutes les autres perles pour former un brin entier. En tant qu'individus, nous pouvons penser que nous sommes séparés, mais ce n'est pas le cas. Nous sommes connectés les uns aux autres, à notre famille, au monde. Nous sommes tous des êtres vivants ensemble. L'un ne peut pas exister sans l'autre. Ce lien à la vie, nous l'appelons la nature de Bouddha.
L'idée du mala est de déplacer une perle à la fois, en se concentrant sur un souffle, un mantra ou le nom d'un Bouddha, comme dans le Sutra Amitabha. Cette méthode crée une énergie spirituelle positive.
L'ancienne croix gammée est l'un des plus anciens symboles sur Terre. C'est un symbole de paix, de chance et de positivité, antérieur à la civilisation de la vallée de l'Indus et que l'on retrouve dans l'art de nombreuses cultures : Égyptiens, Romains, Celtes, Grecs et Amérindiens. Il est également utilisé dans les mathématiques védiques. La traduction sanskrite signifie "être bon" ou "être avec le moi supérieur".
Dans le bouddhisme, la svastika symbolise le sceau du cœur du Bouddha et contient en elle tout l'esprit du Bouddha. On peut la voir imprimée sur le corps, les paumes, la poitrine ou les pieds des images de Bouddha. En Chine, la svastika représente le nombre dix mille (wan), qui signifie l'infini et les auspices.
C'est la même croix gammée que les nazis ont fait tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et en ont fait un symbole de discrimination et de massacre. Avec l'arrivée du bouddhisme en Occident, le symbole retrouve cependant son sens originel de bon augure.
Découvrez l'histoire du symbole Svastika.
Le vajra est une sorte de club de combat utilisé comme objet rituel pour symboliser à la fois les propriétés d'un diamant (indestructibilité) et d'un coup de foudre (force irrésistible). Il est fabriqué en laiton ou en bronze, avec quatre dents à chaque extrémité formant un bâton de lotus qui indique la paix ou se termine par une pointe acérée et devient une arme de colère avec laquelle on peut poignarder. Le vajra est utilisé dans le bouddhisme chinois et tibétain. Dans le bouddhisme tibétain, il est presque toujours associé à une cloche lors des rituels.
Dans le bouddhisme, le vajra a trois significations : durable, lumineux et capable de couper. Comme le diamant, le vajra brise toutes les influences sournoises, mais il est lui-même indestructible, comme l'explique le Soutra Vajra (diamant). Comme la foudre, sa lumière brise l'obscurité. Comme śūnyatā (la nature de la réalité), il coupe les afflictions des gens et les opinions malavisées.
Le hamsa est un ancien symbole du Moyen-Orient qui a des significations diverses selon les cultures. Néanmoins, il est considéré dans toutes les confessions comme un talisman protecteur qui apporte la bonne fortune, la santé et le bonheur.
Retrouvez des bijoux à son effigie sur la boutique Reflet Oriental.
Le hamsa est principalement utilisé pour protéger son propriétaire de l'"Ayin Ha'ra", également connu sous le nom de "l’œil du diable". Le hamsa éloigne toutes les forces négatives potentielles, les plus courantes étant les regards envieux de ceux qui ont de mauvaises intentions. L'utilisation la plus ancienne du hamsa remonte à l'ancienne Mésopotamie (l'Irak actuel) où il était porté comme amulette pour se protéger du mauvais œil.
Dans le bouddhisme et l'hindouisme, le hamsa prend un sens très différent. Pour les hindous et les bouddhistes, le hamsa représente les chakras, les cinq sens et leurs mudras associés (gestes des mains) qui redirigent le flux d'énergie dans tout le corps.
Les robes des moines et des nonnes bouddhistes font partie d'une tradition qui remonte à 25 siècles, à l'époque du Bouddha historique. Les premiers moines portaient des robes rapiécées à partir de chiffons, comme le faisaient de nombreux saints mendiants en Inde à l'époque.
Au fur et à mesure que la communauté des disciples errants s'est développée, le Bouddha a constaté que certaines règles concernant les robes étaient nécessaires. Celles-ci sont consignées dans le Vinaya-pitaka du Canon Pali ou Tripitaka.
Le Bouddha a appris aux premiers moines et nonnes à fabriquer leurs robes en tissu "pur", c'est-à-dire en tissu dont personne ne voulait. Les types de tissu pur comprenaient les tissus qui avaient été mâchés par des rats ou des bœufs, brûlés par le feu, souillés par l'accouchement ou le sang menstruel, ou utilisés comme linceuls pour envelopper les morts avant la crémation. Les moines récupéraient les tissus des tas d'ordures et des lieux de crémation.
Toute partie du tissu inutilisable était coupée et le tissu était lavé. On le teignait en le faisant bouillir avec des matières végétales -- tubercules, écorce, fleurs, feuilles -- et des épices comme le curcuma ou le safran, qui donnaient au tissu une couleur jaune-orange. C'est l'origine du terme "robe safranée". Les moines Theravada d'Asie du Sud-Est portent encore aujourd'hui des robes couleur épices, dans des tons de curry, de cumin et de paprika ainsi que d'orange safran flamboyant.
Vous serez peut-être soulagé d'apprendre que les moines et les nonnes bouddhistes ne fouillent plus dans les tas d'ordures et les lieux de crémation pour trouver des vêtements. Ils portent plutôt des robes fabriquées à partir de tissus donnés ou achetés.
On pense que les robes portées aujourd'hui par les moines et les nonnes Theravada d'Asie du Sud-Est sont inchangées par rapport aux robes originales d'il y a 25 siècles. La robe se compose de trois parties :
La robe originale des nonnes était composée des mêmes trois parties que la robe des moines, avec deux parties supplémentaires, ce qui en fait une robe "quintuple". Les nonnes portent un corsage (samkacchika) sous l'utterasanga, et elles portent un drap de bain (udakasatika).
Aujourd'hui, les robes des femmes Theravada sont généralement de couleurs discrètes, comme le blanc ou le rose, au lieu de couleurs vives et épicées. Cependant, les nonnes Theravada entièrement ordonnées sont rares.
Selon le Vinaya-pitaka, le Bouddha a demandé à son chef Ananda de concevoir un motif de rizière pour les robes. Ananda a cousu des bandes de tissu représentant les rizières en un motif séparé par des bandes plus étroites pour représenter les chemins entre les rizières.
Aujourd'hui encore, de nombreux vêtements individuels portés par les moines de toutes les écoles sont faits de bandes de tissu cousues ensemble selon ce motif traditionnel. Il s'agit souvent d'un motif à cinq colonnes de bandes, bien que parfois sept ou neuf bandes soient utilisées
Dans la tradition zen, on dit que le motif représente un "champ de bienfaits sans forme". Le motif peut également être considéré comme un mandala représentant le monde.
Le bouddhisme s'est répandu en Chine, à partir du 1er siècle de notre ère environ, et s'est rapidement trouvé en porte-à-faux avec la culture chinoise. En Inde, exposer une épaule était un signe de respect. Mais ce n'était pas le cas en Chine.
Dans la culture chinoise, il était respectueux de couvrir tout le corps, y compris les bras et les épaules. En outre, la Chine a tendance à être plus froide que l'Inde, et la triple robe traditionnelle ne fournissait pas assez de chaleur.
Avec une certaine controverse sectaire, les moines chinois ont commencé à porter une longue robe avec des manches qui s'attachent sur le devant, semblable aux robes portées par les érudits taoïstes. La kashaya (uttarasanga) était alors enroulée sur la robe à manches. Les couleurs des robes sont devenues plus discrètes, bien que le jaune vif - une couleur propice dans la culture chinoise - soit courant.
En outre, en Chine, les moines sont devenus moins dépendants de la mendicité et ont plutôt vécu dans des communautés monastiques aussi autonomes que possible. Comme les moines chinois passaient une partie de la journée à faire des tâches ménagères et à jardiner, il n'était pas pratique de porter la kashaya tout le temps.
Les moines chinois ne portaient le kashaya que pour la méditation et les cérémonies. Finalement, il est devenu courant pour les moines chinois de porter une jupe fendue - quelque chose comme une jupe-culotte - ou un pantalon pour les tenues quotidiennes non cérémonielles.
La pratique chinoise se poursuit aujourd'hui en Chine, au Japon et en Corée. Les robes à manches sont de styles variés. Il existe également un large éventail de ceintures, de capes, d'obis, d'étoles et d'autres accessoires portés avec les robes dans ces pays du Mahayana. Les Kimonos sont un exemple de cette diversité.
Lors des cérémonies, les moines, les prêtres et parfois les nonnes de nombreuses écoles portent souvent une robe "intérieure" à manches, généralement grise ou blanche ; une robe extérieure à manches, attachée sur le devant ou enveloppée comme un kimono, et un kashaya enveloppé sur la robe extérieure à manches.
Au Japon et en Corée, la robe à manches extérieures est souvent noire, marron ou grise, et le kashaya est noir, marron ou doré, mais il y a de nombreuses exceptions à cette règle.
Les nonnes, les moines et les lamas tibétains portent une énorme variété de robes, de chapeaux et de capes, mais la robe de base est constituée de ces éléments :
Le Dharmachakra vient du Dharma, qui est le chemin pour atteindre l'illumination et atteindre le Nirvana (l'état le plus élevé qu'une personne puisse atteindre). Cela signifie aussi la Roue de la loi.
Il y a beaucoup de variations de la roue de Dharma, elles sont habituellement dépeintes avec huit rayons et sont de couleur or. Trois formes sont représentées au centre de la roue, typiquement une forme Yin Yang, une roue ou un cercle.
La signification de Dharmachakra se rapporte généralement à une roue typique de Dharma avec huit rayons - représentant le chemin octuple - et est le symbole universel le plus ancien pour le bouddhisme. Il y a de multiples façons d'interpréter la Roue du Dharma, il y a donc plusieurs significations derrière le symbole. Il y a trois parties différentes qui composent la roue de Dharma : les rayons, le moyeu, et la jante.
Le bord de la Roue du Dharma signifie en outre la capacité de maintenir tous les enseignements ensemble en méditant et en se concentrant. La forme circulaire de la roue symbolise la perfection des enseignements de Bouddha.
Le moyeu au centre de la roue du Dharma représente la discipline morale. Les trois formes tourbillonnantes sur le moyeu, souvent représentées en bleu, jaune et rouge, symbolisent respectivement Dharma, Bouddha et Sangha. Ils sont aussi connus sous le nom des Trois Trésors ou Joyaux.
Une roue de Dharma avec quatre rayons symbolise les quatre vérités nobles. La roue a huit rayons, elle, représente la voie octuple et le bouddhisme. Dix rayons sur une roue du Dharma signifie les dix directions et douze rayons symbolisent les Douze Liens d'Origine Dépendante.
Si une roue du Dharma a vingt-quatre rayons, elle est connue sous le nom de chakra Ashoka et symbolise les vingt-quatre qualités idéales d'un disciple du bouddhisme. Le chakra Ashoka représente également l'inversion des Douze Maillons et la libération du Samsara - le cycle continu de la réincarnation. Une roue de Dharma avec trente et un rayons représente les trente et un royaumes d'existence trouvés dans la cosmologie bouddhiste.
Dans son intégralité, la roue du Dharma symbolise les enseignements de Bouddha. Quand on pratique le dharma, on pratique les enseignements du Bouddha, on se protège de la souffrance et on élimine l'ignorance, améliorant ainsi sa qualité de vie.
Ces enseignements ont été décrits comme une roue parce qu'ils se déplacent et voyagent à travers le pays et que les gens peuvent alors exercer un contrôle sur leur esprit. Ensemble, les trois aspects de la roue du Dharma symbolisent la concentration, l'éthique et la sagesse - qui sont tous essentiels dans les enseignements du Bouddha.
Une des plus anciennes représentations de la roue du Dharma en tant que symbole a été trouvée sur les piliers qui ont été construits par l'empereur Ashoka entre 304 et 232 av-JC. Il régna sur l'Inde et suivit les enseignements du bouddhisme.
Plusieurs des piliers qu'il a construits sont encore debout aujourd'hui et représentent divers édits qui ont encouragé son peuple à pratiquer le bouddhisme, sans jamais les forcer. Ashoka Chakras, roues de Dharma avec vingt-quatre rayons, peuvent être trouvées sur ces piliers.
Cependant, la roue du Dharma apparaissait dans les œuvres d'art indiennes avant le règne d'Ashoka le Grand. Ces roues de Dharma ont également eu vingt-quatre rayons et ont semblé se reposer sur quatre lions qui étaient assis dos à dos pendant qu'ils faisaient face chacun à un des quatre points cardinaux.
En 1947, le chakra Ashoka est devenu une partie du drapeau indien. De nos jours, la roue du Dharma est représentée dans l'art au sein des différentes cultures bouddhistes. On peut le voir sur les images de Bouddha telles qu'elles apparaissent sur ses mains et ses pieds - représentant l'une des Marques d'un Grand Homme.
La signification de Dharmachakra dans l'hindouisme se réfère plus à la Roue du Dharma comme la Roue de la Loi. C'est un symbole d'ordre et de routine religieuse que les fidèles hindous pieux doivent pratiquer. En sanskrit, le mot Dharma vient du mot dhr, qui signifie " tenir et maintenir " et " ce qui est établi ou ferme ".
La roue du Dharma est communément trouvée dans les représentations de Vishnu, le dieu de la préservation. Vishnu est l'un des triumvirats hindous et est le dieu responsable de la protection des humains ainsi que du rétablissement et du maintien de l'ordre dans le monde. Il est souvent représenté portant une roue ou un disque, ce qui est considéré comme une arme très puissante qui peut conquérir les passions et les désirs.
Au Tibet, la roue du Dharma est un symbole très important car c'est l'un des huit symboles auspicieux. On le voit typiquement entre deux cerfs, ce qui symbolise les premiers enseignements de Bouddha dans un parc à cerfs. Lorsque Bouddha fit ce premier sermon, les cerfs du parc se rassemblèrent et écoutèrent. Quand les cerfs sont dépeints à côté d'une roue de Dharma, il sert de rappel que Bouddha a évalué tous les êtres et toute la vie, pas seulement les humains.
Dans ces représentations, la roue du Dharma doit être deux fois plus haute que le cerf alors qu'ils s'assoient paisiblement à côté, les jambes repliées sous eux et la tête relevée pour regarder la roue.
Certaines divinités tibétaines sont représentées en utilisant la roue comme une arme pour vaincre le mal et l'ignorance. On pense que ces représentations ont été influencées par les représentations hindoues du Seigneur Vishnu qui porte également la roue comme une arme.
La roue du Dharma est un symbole bouddhiste sacré et ancien et représente la foi bouddhiste de façon universelle. Après avoir atteint l'illumination, Bouddha a donné ses premiers enseignements et a délivré un sermon sur la première roue du Dharma. Il a fait ce sermon dans un parc de cerfs, à Sarnath, en Uttar Pradesh, en Inde.
Bouddha a parlé du Sutra des Quatre Nobles Vérités, de la Perfection des Sutras de la Sagesse et du Sutra Discriminant l'Intention. Ces trois enseignements sont connus comme les Trois Tournures de la Roue du Dharma.
Avalokiteshvara, le bodhisattva de la compassion, a subi de nombreuses transformations au cours des siècles, adoptant de nouvelles qualités, de nouveaux noms et même un sexe différent.
Embarquez avec nous pour explorer le voyage du bodhisattva à travers le temps et la culture.
La compassion éclairée a un visage, dans l'art bouddhiste, et un nom sanskrit : Avalokiteshvara. Ce grand être cosmique est assis en position du lotus méditation, les paupières baissées, regardant vers l'intérieur et vers le bas pour voir les lamentations du monde.
Avalokiteshvara répond à une infinité de circonstances en acquérant de nouvelles qualités, en mettant de nouvelles robes et en acceptant de nouveaux noms :
Le bodhisattva de la compassion nous montre comment modeler de nouvelles manières d'agir qui nous permettent d'aider habilement les autres êtres. Les nombreuses formes du bodhisattva nous aident à visualiser des aspects de l'esprit, tels que l'illumination, qui sont transmis par une beauté extraordinaire.
Dans une exposition consacrée exclusivement à Avalokiteshvara, la commissaire Karen Lucic, professeure d'art et bouddhiste pratiquante, s'est récemment penchée sur la grande diversité de l'activité et de l'expression du bodhisattva dans le temps et l'espace. Image, Pèlerinage, Pratique ont rassemblé diverses représentations de peintures Avalokiteshvara, thangkas, sculptures, manuscrits, mandalas, et souvenirs de pèlerinage - des profondeurs du monde bouddhiste.
L'histoire d'Avalokiteshvara remonte à la montée du Mahayana. Au début de l'ère commune, des textes mahayana tels que le Soutra du lotus et le Soutra de la guirlande de fleurs arrivaient de la Route de la soie, des artistes chinois ont façonné Avalokiteshvara sous des formes culturellement spécifiques : parfois masculines ou féminines, mais surtout sans sexe. Un Guanyin chinois des mers du Sud spectaculaire et très reproduit - appartenant au Nelson-Atkins Museum of Art est un magnifique bodhisattva androgyne dont le bras droit touche le genou droit dans une ambiance méditative.
Quelque six cents ans après Guanyin des mers du Sud, un artiste japonais de l'époque d'Edo a légèrement adapté cette pose pour créer un éblouissant petit Nyoirin Kannon en bois avec peinture dorée et incrustations de feuilles, laque et cristal doré. Dans l'exposition, cette divinité magnifique, vêtue du pendentif et du collier d'un bodhisattva, médite avec beaucoup de grâce et de douceur, le bras droit courbé au point d'être presque sans os.
L'air attristé par le trouble qu'il voit, Kannon muse dans le royaume élevé du bodhisattva, ses yeux baissés en témoignent, sa forme dorée et brillante évoquant la beauté de la bouddhanature. Nyoirin Kannon a une fine moustache et une barbiche noire, suggérant que l'ambiguïté de genre était devenue intolérable dans un Japon médiéval dirigé par des shoguns et des seigneurs de guerre.
Le bodhisattva était une figure familière à Nalanda, le grand monastère bouddhiste fondé dans le nord de l'Inde au début de l'ère commune. Les livres des bibliothèques bien garnies de Nalanda louaient Avalokiteshvara comme Lokanatha, "Seigneur de l'Univers, celui qui protège le monde." Shadakshari Lokeshvara-positionné entre les rangées de texte de l'Ashtasahasrika Prajnaparamita (Perfection de la Sagesse) Sutra brille en couleurs gemmes peintes à l'aquarelle opaque sur une feuille de palmier.
L'exposition présentait cinq pages de feuilles de palmier similaires tirées d'un livre qui a migré au Tibet avant que Nalanda ne soit pillée et brûlée par les envahisseurs turcs au XIIe siècle.
Au cours des 1500 premières années de l'ère commune, des oasis comme Dunhuang dans le désert du Taklamakan à l'ouest de la Chine sont devenues un carrefour culturel fréquenté par les voyageurs de nombreuses civilisations : Tibétain, Indien, Ouïghour, Tangout, Khotanese, Tocharian, Chinois, Caucasien. (Marco Polo n'était ni le premier ni le seul Européen à voyager en Chine.)
Dans ces environnements difficiles, le bouddhisme était un agent de changement. Les livres et les images, ainsi que les pratiques bouddhistes des monastères-universités, ont brisé l'isolement et l'insularité des petites communautés désertiques. Le monde était clairement plus grand qu'on ne le pensait.
En retour, les enseignements du Bouddha sur le vide évoluaient dans ces conditions de pratique intensive. Les maîtres méditants ont réalisé que les shunyata (le vide), si sombres pour l'esprit humain, sont en fait peuplés d'énergies subtiles d'illumination, de sagesse et de champs de compassion remplis d'êtres sublimes.
Le Soutra Prajnaparamita a subi une chirurgie spirituelle et est devenu le Soutra du Cœur. Dans la première scène de ce sutra court mais majestueux, Avalokiteshvara présente les enseignements du shunyata au disciple du Bouddha Shariputra.
La présence d'Avalokiteshvara tempère l'invocation écrasante du Soutra du Cœur - " la forme est exactement le vide, le vide est exactement la forme " - avec la suggestion que l'immensité vide à l'esprit est remplie de l'immense compassion des bodhisattvas.
L'histoire de l'art bouddhiste est donc un récit de voyage sophistiqué, beaucoup moins net et linéaire que dans l'art occidental, beaucoup plus conditionnel et chaotique.
Comme Guanyin a évolué au cours du premier millénaire en Chine, le bodhisattva a commencé à montrer des traits féminins traditionnels tels que la gentillesse et la prévenance. Une peinture à l'encre de Chine du XIVe siècle la décrit comme une figure contemplative fantomatique, blanche et fondante, dont les robes traînantes s'enroulent sur une corniche de montagne.
Regardant la lune, Guanyin est presque sans forme dans des vêtements diaphanes, semble devenir transparent et sombre, comme s'il contemplait le vide de toute ambition mondaine.
Les missionnaires jésuites, apportant leur évangélisation chrétienne en Chine à cette époque, ont commencé à faire circuler des images de la Vierge et de l'Enfant Jésus, inspirant encore plus l'emprunt interculturel. Une variante chinoise du Guanyin appelée Songzi porte un enfant sur sa hanche.
Dans une peinture sur soie de l'époque d'Edo, d'une hauteur d'un mètre cinquante, Kannon, le bodhisattva japonais, devient maternel d'une manière différente. La formidable femme céleste s'allonge sur le rivage rocheux de la légendaire île du Mont Putuo, où elle est censée habiter.
Un pli de sa coiffe encombrante abrite un Amitabha miniature, le Bouddha de la Lumière sans limites, la puissance supérieure du Kannon. Un pèlerin joufflu, comme un garçon, se promène dans les vagues à ses pieds, les mains jointes dans le respect. Lui et d'autres comme lui ont parcouru un long chemin pour la retrouver. Il est clair que le pèlerinage est plus que de simples "sandales sur le sol". L'acte de recherche change le chercheur.
Dans l'Himalaya, l'illumination est le grand chemin, le moyen de sauver les êtres sûrement et efficacement. La puissance tantrique et la majesté directe d'Avalokiteshvara à onze têtes rayonne une énergie focalisée semblable à celle d'un rayon de soleil.
Les yeux montrent la concentration féroce créée par les pratiques tantriques avancées. La statue en bronze doré, aujourd'hui propriété du Musée d'art tibétain Jacques Marchais, est une réplique à échelle réduite faite pour les pèlerins qui se pressaient dans le temple Jokhang de Lhassa.
L'original, un imposant Mahakarunika, occupe la chapelle de la Compassion Suprême du temple. Mahakarunika a son propre mantra de la Grande Compassion, qui se répète longuement dans la pratique de Chenrezig à Mille Bras.
Les pratiques du Mahayana mettent un point d'honneur à fonder la compassion sur le désir que tous les êtres soient libérés de la souffrance. Mais la souffrance prend de nombreuses formes et de nombreuses ressources sont nécessaires pour la combattre. La tâche peut sembler écrasante pour nous, mortels.
Il y a une histoire qui résonne sur la façon dont Chenrezig a obtenu ses mille bras. Le bodhisattva a juré de nettoyer le samsara une fois pour toutes. Il a fait un effort héroïque. Il pensait l'avoir fait. Mais quand il s'est retourné, le désordre est revenu, sans aucune excuse.
Chenrezig était si dévasté par son incapacité à réparer les choses qu'il les a brisées en mille morceaux. Ce moment où l'on se tourne vers le verre, où la paralysie est la seule réponse possible, où l'ignorance lève la tête et où la souffrance qu'elle cause semble médiévale dans sa laideur - c'est aussi le dilemme de Chenrezig. Un coup de marteau et le verre se brise en éclats de pointes. Que faire quand même un bodhisattva de compassion ne peut plus le supporter ?
L'histoire prend une tournure instructive. Amitabha, le Bouddha de la Lumière sans limites, descend de sa Terre Pure et convertit les mille morceaux brisés de Chenrezig en mille bras (plus onze têtes, pour qu'il puisse regarder dans toutes les directions). Cela est extrêmement instructif qu'Amitabha donne à Chenrezig mille outils et dise : " Hé, continuez."
Les mille bras de Chenrezig sont une expression symbolique de la patience et de la force d'âme essentielles au vœu de bodhisattva. Alors que notre monde s'apprête à s'effondrer une fois de plus, Chenrezig devient plus qu'un simple symbole ; le bodhisattva est une nécessité absolue, un guide et un refuge.
Depuis deux mille ans, l'art est un moyen puissant de transmission du dharma. Il sert cet objectif aujourd'hui aussi. Notre humanité et notre bouddhanature sont indivisibles - non seulement spirituelles, non seulement physiques ; à la fois vides et pleines de vie - et le grand art que nous créons est également " pas deux ".
Le cœur de la pratique bouddhiste est au-delà des mots, mais les mots et les images nous aident à façonner et à incarner des domaines subtils de l'esprit et à transmettre des vérités intuitives que nous voulons réaliser. Il est presque impossible d'imaginer la voie bouddhiste sans eux.
]]>Depuis plusieurs années, le site univers-bouddha.com s'est imposé comme la référence incontestée des boutiques Bouddha et nous recevons énormément de questions sur la façon dont est géré l'écosystème Univers Bouddha.
La boutique Bouddha, Univers Bouddha, est un projet de longue halène qui a commencé à germer dans la tête de deux amoureux du voyage, Marie et Hugo, en 2011 suite à un roadtrip au Népal.
Durant leurs voyages, ils ont été subjugués par la beauté des temples Bouddhistes notamment celui de Lumbini, village considéré par beaucoup comme le lieu de naissance traditionnel de Siddhartha Gautama, le Bouddha historique.
A leurs retour, la tête pleine de souvenirs, ils décidèrent de faire découvrir cette culture au plus grand nombre au travers d'un blog racontant ce parcours.
Mais les mots n'étant que des mots, les lecteurs ne pouvaient que s'imaginer les merveilleuses images racontées ici.
En 2016, après quelques mois de préparation, la boutique Bouddha, Univers Bouddha, voit le jour. Son objectif est de donner l'occasion à tous de profiter de l'artisanat Tibétain, Indien, Népalais, Thaï et plus généralement Asiatique en proposant des objets à l'effigie du Bouddha, fait main.
Les clés de sa réussite?
Univers Bouddha n'est pas qu'une boutique Bouddha, son but premier est l'information, le partage, la découverte du Bouddha.
Pour cela, Univers Bouddha propose un blog, le Bouddha Blog, rempli d'informations et d'histoires autour du Bouddha et plus généralement du Bouddhisme.
Autant de questions qui trouveront réponses dans le Bouddha Blog d'Univers Bouddha.
La boutique Bouddha d'Univers Bouddha propose une multitude de produits à l'effigie des différents Bouddhas, Bodhisattva ou moines Bouddhistes mais aussi symboles Bouddhique célèbres tel que l'arbre de la Bodhi ou arbre de vie, le symbole "OM" Om mani padme hum et plus encore.
Il peut être difficile de s'y retrouver malgré nos efforts pour aménager au mieux la boutique Bouddha.
Voici donc un petit tour d'horizon des produits Univers Bouddha, suivez le guide !
Recréer une ambiance zen et Feng Shui à la maison est maintenant possible grâce à nos déco zen.
La boutique Bouddha propose pour le moment 3 types de produits de décoration d intérieur et beaucoup d'autres sont à venir.
La collection phare de notre boutique Bouddha est celle des statues Bouddha.
Tête de Bouddha, Bouddha assis, Amitabha ou Bouddha rieur ( découvrez l'histoire du Bouddha chinois ), petit moine Bouddhiste ou grand Bouddha , en bois de santal, bois naturel ou Bouddha en pierre pour le jardin zen.
Le choix pour votre statuette Bouddha est large et nous l’étoffons chaque semaines en y ajoutant une nouvelle sculpture.
Notre boutique Bouddha est particulièrement fière de cette collection de brûleurs d'encens à refoulement.
Le principe de ces porte-encens Bouddha repose sur les cônes "Black Flow". Percés à leurs bases, ils laissent s'échapper la fumée par le dessous formant ainsi un effet de cascade envoûtant et reposant comme des nuages au pied de l'Himalaya.
Ici aussi, le choix est grand. Bouddha avec la main droite ou la main gauche levée, moines Tibétains pratiquants les arts martiaux, tout y est pour vous faire plaisir.
Les tableaux Bouddha sont encore un moyen supplémentaire de décorer votre intérieur, tableaux cinq ou quatre pièces, triptyques ou simples, ils sont livrés sur des toiles en coton et lin, nos impressions "Canvas" sont une référence mondiale qui donne un aspect toile de peinture.
Des couleurs vives ou noir et blanc, de la fleur de lotus au bambou, nous avons sélectionné avec soin les meilleurs artistes afin de vous apporter un choix sans pareil.
Car on ne peut pas ce promener partout avec sa statue de Bouddha sous le bras, la boutique Bouddha d'Univers Bouddha propose des bijoux à l'effigie des différentes figures et symboles du Bouddhisme.
Comme pour les décorations, cette collection bijoux Bouddha est divisé en 3 parties.
La boutique Bouddha proposent également des colliers et pendentifs Bouddha qui sont un moyen simple de porter sur soi ses croyances spirituelles ou tout simplement d'afficher un look zen et nature.
Du Bouddha rieur au Bouddha historique en passant par les Bodhisattva, la gamme est large sans même parler des matériaux. On y retrouve par exemple de la pierre de jade verte ou blanche, la fameuse pierre oeil de tigre ou encore des pendentifs en argent massif, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses !
Plus discret qu'un collier, la boutique Bouddha mets à l'honneur les bagues Bouddha. Elles aussi vous permettrons de garder près de vous les valeurs du Bouddhisme grâce à nos bagues gravées des différents mantras.
Pour clôturer la collection Bijoux de la boutique Bouddha, laissez moi vous présenter nos bracelets. Tous réaliser à la main, nous proposons des bracelets en cuirs, de perles en bois ou bracelet en perles de verre.
Certains bracelets Bouddha sont réalisés en pierre semi précieuses, Agate noire, Obsidienne, Jaspe, Turquoise ou pierre de lave pour n'en citer que quelques unes.
La dernière collection de la boutique Bouddha est centrée sur les tatouages éphémères du Bouddha.
Nous adorons en changer une ou deux fois dans le mois car comme l'a dit le Bouddha " Il n’existe rien de constant si ce n’est le changement." Pouvoir arborer fièrement nos valeurs directement sur notre peau sans subir l'aspect définitif d'un tatouage classique est donc essentiel pour nous.
Si vous êtes arrivés jusqu'ici, c'est probablement que la boutique Univers Bouddha vous intéresses, pour vous remercier de votre confiance, le Bouddha en personne a une surprise pour vous !
Profitez de 15% de réductions supplémentaires exclusivement réservées aux lecteurs du blog de notre boutique Bouddha en utilisant le code "BOUDDHABLOG".
]]>Sans le Bouddha "historique", le bouddhisme n'existerait pas. Cela peut sembler évident, mais est-ce vraiment le cas ? Si le Bouddha n'avait pas existé, il aurait peut-être été inventé de toute façon. En effet, quels que soient les faits, la vie du Bouddha telle qu'elle se résume à nous est en grande partie fabriquée. Pourtant, aujourd'hui, l'historicité du Bouddha est rarement remise en question, bien que nous continuions à remettre en question la base historique des divers événements qui se sont produits au cours de sa longue vie.
Il est certainement facile d'accepter l'idée que la légende du Bouddha est simplement dérivée d'une image embellie d'un personnage historique. Les textes pâli en particulier semblent se baser sur certains faits historiques, et les codes monastiques de Vinaya contiennent des tentatives claires pour présenter le Bouddha comme un individu éminemment pragmatique. Les tenants de cette interprétation historiciste soulignent à juste titre qu'il est plus facile de mythifier une biographie que de démythifier une légende.
Que savons-nous vraiment du Bouddha ? Il est juste de dire qu'il est né, qu'il a vécu et qu'il est mort. Le reste, reste perdu dans les brumes du mythe et de la légende : sa conception et sa naissance miraculeuses, les événements et circonstances extraordinaires de sa vie, et ainsi de suite. Le fait que des événements similaires se seraient également produits pendant la vie du fondateur du jaïnisme, Mahavira (une autre figure prétendument historique), indique qu'il faut faire preuve d'une certaine prudence en acceptant leur fondement factuel.
Siddhartha Gautama, le futur Bouddha, serait né au Ve siècle avant notre ère, fils d'un roi de l'Inde du Nord. On raconte que sa mère, la reine Maya, rêvait qu'un éléphant blanc perçait le côté droit de son corps ; le lendemain matin, elle se retrouva enceinte et, neuf mois plus tard, dans un bosquet à Lumbini, elle donna naissance à un enfant.
L'enfant, venant sans douleur de son côté droit, fit aussitôt sept pas vers le nord, une fleur de lotus fleurissant à chaque pas qu'il fit ; puis il se tourna vers les quatre directions, et chanta un "chant de victoire", déclarant "Moi seul suis l'honorable au-dessus de la terre et sous le ciel".
La naissance favorable du Bouddha a été suivie, sept jours plus tard, par la mort de sa mère. L'enfant a ensuite été élevé par sa tante Mahaprajapati. Après avoir prédit qu'il deviendrait soit un monarque universel, soit un guide spirituel universel, son père décida de l'enfermer dans le palais pour le protéger des dures réalités, l'empêchant ainsi de se lancer dans une quelconque poursuite spirituelle.
A l'âge de 16 ans, le prince Siddhartha épousa Yashodhara et ils eurent plus tard un enfant, Rahula (le nom signifie "obstacle" et en dit long sur les sentiments paternels attribués au Prince). D'autres sources affirment qu'il avait trois épouses et qu'il a suivi une carrière traditionnelle de futur monarque.
En tout cas, le destin avait d'autres projets pour lui sous la forme de quatre rencontres qui se sont déroulées lors d'une ou plusieurs excursions en dehors du palais : il a rencontré un vieillard, un malade, un cadavre, un ascète. Les trois premières rencontres lui ont fait prendre conscience de la nature transitoire de l'existence, tandis que la quatrième lui a fait prendre conscience de la possibilité de la délivrance.
En conséquence, à l'âge de 29 ans, Siddhartha s'est enfui du palais et a abandonné ses fonctions princières et ses prérogatives. Pendant six ans, il a pratiqué toutes sortes d'austérités, qui ont failli l'emporter sur lui. Ayant enfin compris la futilité de ces pratiques, il découvre la "voie du milieu", un chemin entre plaisir hédoniste et ascèse.
Il se heurta alors au diable bouddhiste Mara et à ses filles séduisantes, mais résista avec succès à la peur et à la tentation, et il n'y avait plus rien pour bloquer son chemin vers le réveil. Au cours de cette ultime étape, il passa graduellement par les quatre étapes de l'absorption méditative (dhyana), contempla les liens d'origine dépendante à travers ses vies antérieures, et finalement réalisa les quatre nobles vérités.
Cette histoire de la vie du Bouddha, qui culmine d'abord par l'éveil puis, à la mort, par le nirvana final (parinirvana), est avant tout un condensé de la doctrine et un paradigme de la pratique bouddhiste.
Quand il s'agit de l'éveil, par lequel le Bouddha est capable d'acquérir la connaissance de la réalité ultime, c'est cette même vie - le même psychodrame ou cosmodrame d'éveil - qui est répétée par tous les bouddhas passés et futurs. Ceci explique la similitude des récits de ces vies, tous basés sur le même modèle. On peut dire la même chose, en partie, de la vie des saints, qui sont aussi des "imitations" de la vie du Bouddha.
Tous les bouddhas passés et futurs auraient passé par les mêmes étapes que le Bouddha Shakyamuni : une crise spirituelle suivie d'un renoncement au monde, une existence ascétique menant à l'éveil, l'acquisition de pouvoirs extraordinaires, la prédication et le rassemblement de disciples, la jalousie pour son succès et sa critique d'une société corrompue, la mort annoncée et des obsèques qui donnent lieu à des reliques pour le culte des reliques.
Le bouddhisme primitif était largement centré sur le culte des stupas, des mémoriaux qui se concentrent sur les principaux épisodes de la vie de Siddhartha - en particulier les quatre stupas de Kedarnath, Dvarka, Puri et Rameshvaram qui commémorent sa naissance, son réveil, son premier sermon et son dernier nirvana. Ces lieux sont devenus des lieux de pèlerinage très fréquentés. En conséquence, la vie du Bouddha a pris un tournant monumental, dans tous les sens du terme.
En visitant ces sites, les adeptes ont pu revivre chaque épisode glorieux de la vie de leur maître et voir ces environnements remplir leur imagination. Cependant, ces stupas étaient plus que de simples monuments commémoratifs ; ils étaient aussi principalement des mausolées ou des reliquaires contenant des parties du corps du Bouddha.
Le contact ou la proximité avec ces reliques était considéré comme ayant une efficacité magique, augmentant les chances de bonheur dans ce monde et de salut dans les vies futures. L'un de ces bâtisseurs de stupas, l'empereur mauryen Ashoka du IIIe siècle, aurait eu un impact immense sur le développement de la religion bouddhiste.
Ashoka, dont l'empire s'étendait à travers l'Inde, s'est rendu en pèlerinage au lieu de naissance du Bouddha à Lumbini, où il a érigé un pilier commémoratif. Cependant, la tradition veut qu'il ait aussi ordonné la construction de 84 000 stupas, où des reliques de Bouddha seraient déposées. Son rôle en tant que souverain bouddhiste a joué un rôle important dans la relation entre le bouddhisme et la souveraineté dans toutes les cultures d'Asie.
Sans Ashoka, le bouddhisme serait très probablement resté une religion minoritaire, comme le jaïnisme, avec lequel il partage de nombreuses caractéristiques. L'histoire du bouddhisme primitif est essentiellement celle d'une communauté de disciples et de pèlerins, et les développements constants de la légende de la vie du Bouddha ont eu une influence beaucoup plus grande sur l'expansion rapide du bouddhisme que l'individu historique réel - c'est-à-dire le bouddha lui-même.
La première communauté a élargi le récit de la vie du Bouddha ; puis, ayant augmenté le nombre d'épisodes relatifs à cette vie, la légende s'est ensuite tournée vers ses vies passées. Selon la doctrine bouddhiste du karma, la vie actuelle du Bouddha était simplement le résultat d'une longue série de vies antérieures, au cours desquelles le futur Bouddha s'est réincarné en divers êtres différents, animaux et humains.
Ces vies passées sont au centre des textes connus sous le nom de Jatakas. Ce même modèle s'applique à l'existence d'autres bouddhas passés. Il est également fait mention du futur Bouddha, Maitreya, dont on dit qu'il apparaîtra dans plusieurs millions d'années, bien que sa "biographie" reste assez vague.
La tradition mahayana, en particulier, parle de nombreux bouddhas cosmiques, qui sont déjà présents, bien qu'invisibles à l'œil humain.
Initialement présenté comme une sorte d'être surhumain, le Bouddha s'est donc progressivement transformé en une sorte de dieu. Ce développement est documenté dans quelques écritures du Mahayana. Dans le Soutra du Lotus, par exemple, le Bouddha lui-même remet en question son authenticité historique.
Ce coup de théâtre se déroule dans un texte dont l'influence s'étend à toute l'Asie de l'Est. Lors d'un sermon, le Bouddha déclare à ses disciples qu'il a déjà guidé de nombreux êtres vers le salut. Face à leur scepticisme, il appelle ces êtres à se montrer, et une multitude de bodhisattvas surgissent soudain du sol.
Tandis que ses disciples se demandent comment il a pu accomplir cette tâche durant son existence humaine, il révèle que sa vie est, en fait, éternelle. Il affirme qu'il a employé des "moyens habiles" (upaya) - prétendant être né sous la forme du prince Siddhartha, avoir quitté sa famille et avoir passé six ans d'austérité pour finalement parvenir au réveil - afin de convaincre ceux qui ont des capacités faibles.
Il affirme que le temps est venu de révéler la vraie vérité, à savoir qu'il a toujours été essentiellement l'Éveillé. Le faible-esprit (qui se réfère à ce que l'on appelait alors les disciples de l'Hinayana - le véhicule le plus petit, ou inférieur, mais que nous préférons maintenant appeler le bouddhisme Nikaya) continuera, dit-il, à croire en la vérité conventionnelle de la biographie du Bouddha, tandis que ses disciples les plus avancés connaîtront la vérité ultime, la nature transcendante du bouddha.
Étant donné que la vie du Bouddha a été imprégnée de légendes depuis les temps les plus reculés, d'où vient la croyance en un Bouddha "historique" ? Que signifie cette croyance ? Y a-t-il un moyen de la réconcilier avec la prolifération des bouddhas cosmiques associés à la tradition mahayana ?
Les Occidentaux (ainsi que certains Asiatiques "occidentalisés") ont d'abord cru fermement à l'authenticité historique du Bouddha au XIXe siècle, à une époque où le rationalisme triomphant cherchait une alternative au christianisme. Les érudits orientalistes du bouddhisme voulaient le voir comme une religion qui serait liée à leurs propres vues : plutôt que d'être une religion révélée par un Dieu transcendant, leur bouddhisme était considéré comme une religion humaine, morale et rationnelle, fondée par un individu extrêmement sage.
D'après des recherches sur Buddou ou Bouddhou (1817) de Michel-Jean-François Ozeray : "Descendant de l'autel où il a été placé par une foi aveugle et la superstition, Buddou est un philosophe distingué, un sage né pour le bonheur de ses semblables et la bonté de l'humanité." Le Bouddha, remodelé en fonction de la cause, est désormais considéré comme un libre penseur qui s'oppose aux superstitions et aux préjugés de son temps.
On a alors tenté d'appliquer à la "biographie" du Bouddha les mêmes méthodes d'analyse historique critique que celles appliquées à Jésus - un processus qui se poursuit encore aujourd'hui. En conséquence, le Bouddha "historique" a commencé à éclipser tous les bouddhas "métaphysiques" de la tradition mahayana, reléguant ainsi cette tradition au domaine de la fantaisie tandis que le Theravada, dit seul à préserver la mémoire de son fondateur, se trouvait promu au rang du bouddhisme "authentique".
La question n'a certainement pas beaucoup d'importance pour les bouddhistes traditionnels, qui voient la vie du Bouddha avant tout comme un modèle et un idéal à suivre. L'imitation de ce paradigme intemporel est un fait fondamental de la vie monastique. Il ne s'agit pas seulement de s'éveiller en s'identifiant individuellement au Bouddha, il s'agit aussi de recréer l'idéal de la communauté bouddhiste des premiers temps : ramener le Bouddha à la vie, non seulement comme un individu isolé, mais en étroite symbiose avec ses disciples.
Alors pourquoi l'authenticité historique du Bouddha est-elle d'une si grande importance pour nous, les gens modernes ? Parce que pour nous l'authenticité de la vie du fondateur est la seule garantie de l'originalité de la religion qu'il a fondée. Sans une biographie concrète, le Bouddha disparaît dans la nuit des temps, et sans le Bouddha, le bouddhisme lui-même semble devenir dangereusement pluriel. Mais le pluriel est ce que le bouddhisme a toujours été.
En effet, le bouddhisme conservateur Nikaya - c'est-à-dire les écoles basées sur les premières strates des écritures, aujourd'hui représentées par le Theravada - contraste à bien des égards avec l'abondance d'images et la ferveur mystique du bouddhisme Mahayana, ainsi qu'avec le bouddhisme tantrique, qui privilégie la magie, la sexualité, la transgression.
En fait, ces deux mouvements, bien qu'opposés au départ, ont fini par se compléter l'un l'autre. Alors qu'une religion fondée sur l'orthodoxie (comme les monothéismes de l'Occident) aurait le plus souvent une contradiction anathémisée, le bouddhisme embrasse plus ou moins tous ces courants concurrents ou apparemment inconciliables. En ce sens, il est peut-être préférable de parler d'une nébuleuse bouddhiste plutôt que d'une religion unifiée.
L'image du Bouddha, constamment renouvelée, est l'un des éléments qui ont permis aux bouddhistes de toutes confessions de s'identifier à la même tradition. En ce sens, le Bouddha "historique" n'est qu'une autre œuvre de fiction, la plus récente d'une longue tradition marquée par une constante réinvention, notamment celle du Bouddha lui-même.
]]>"Les créatures qui habitent cette terre, qu'il s'agisse d'êtres humains ou d'animaux, sont ici pour contribuer, chacune à sa manière, à la beauté et à la prospérité du monde." ~ Le 14e Dalaï Lama
Les animaux occupent une place spéciale dans notre cœur et notre esprit, qui transcende souvent la logique. Beaucoup les aiment comme leur propre enfant (et courraient dans une maison en feu pour les sauver), alors qu'en même temps ils n'ont aucun problème à manger la chair d'un autre type d'animal pour le déjeuner.
En ce qui concerne le bouddhisme, les animaux prennent de nombreuses significations importantes. Les animaux aident à éclairer une relation bouddhiste avec la nature, la gentillesse, les idées humanistes, et à montrer la relation entre la théorie et la pratique bouddhiste.
La vie du Bouddha est riche d'histoires sur, avec, (et parfois "comme"), des animaux. Qu'il s'agisse de théâtralisation, de paraboles ou de faits réels, ce sont bien sûr des choses que nous ne sommes pas en mesure de valider.
Beaucoup de ces histoires, mais pas toutes, sont des histoires pour aider à expliquer un enseignement ou un concept bouddhiste afin que les gens puissent les comprendre plus facilement.
Le bouddhisme n'est pas toujours la chose la plus facile à appréhender, et l'utilisation des animaux a sûrement aidé. À l'époque du Bouddha, le lien des gens avec les animaux était plus fort qu'aujourd'hui en raison de la proximité de la nature sauvage et de la société agricole qui existait.
Le Singe d'Or : Le Bouddha est allé dans le désert de la forêt de Parileyya pour apporter la paix aux disciples qui se disputent. Pendant ce temps, un singe et un éléphant nourrissaient le Bouddha (l'éléphant apportait des fruits et le singe un peu de miel). L'histoire raconte que le singe était ravi que le Bouddha ait accepté son cadeau et qu'il ait commencé à sauter d'arbre en arbre jusqu'à sa mort, pour renaître immédiatement (cela ressemble à un rebondissement d'intrigue que l'on trouve dans un film d'été).
Bouddha soumet un éléphant en furie : Devadatta, un disciple du Bouddha qui s'est retourné contre lui, a laissé un éléphant tenter de tuer le Bouddha. Cependant, l'histoire raconte qu'en raison de l'amour bienveillant du Bouddha, l'éléphant s'est agenouillé devant lui au lieu de le tuer.
Les contes de Jataka : Les contes de Jataka mettaient souvent en vedette des animaux pour expliquer les concepts bouddhistes. Certains bouddhistes considèrent cela comme la vérité littérale que le Bouddha avait des vies antérieures comme de véritables animaux dont il se souvenait. Il s'agit d'outils pédagogiques (connus sous le nom d'upaya, ou "moyens pratiques", qui aident les profanes à comprendre plus facilement et plus rapidement des concepts complexes). Ces histoires ne font pas partie de l'écriture bouddhiste canonique, pourtant elles sont très populaires.
Ces légendes, qu'elles soient vraies ou fausses sur le plan historique, ne sont pas vraiment importantes dans ce contexte. Elles sont destinées à relayer les enseignements du bouddhisme d'une manière que des gens ordinaires comme vous et moi pourraient comprendre sur l'amour, la bonté, les vertus, la morale, et plus encore.
Cependant, ces histoires étaient probablement plus pertinentes pour le style de vie des gens bien avant l'ère industrielle, ce qui les rends moins faciles à comprendre aujourd'hui. Dans ce contexte, elles sont considérées par beaucoup comme un "fait religieux".
Par rapport aux autres religions où l'homme est "fait" et "séparé" des animaux, les bouddhistes et le bouddhisme ne regardent pas les animaux de la même manière. Les bouddhistes voient tous les animaux comme des êtres sensibles, qui existent comme nous grâce aux cinq agrégats. Les cinq agrégats sont :
Forme
Tout doit exister pour qu'un être sensible soit ce que nous savons être "vivant". Parce que les animaux partagent les cinq mêmes agrégats que nous, ils ne sont pas séparés de nous. Cependant, il y a une chose qui les sépare de nous : leur esprit.
Contrairement à l'homme (naître humain est considéré comme un privilège rare), l'animal n'est pas, et ne peut pas être, conscient de ce qui lui arrive dans le contexte de la "vie".
Ils sont incapables d'apprendre et de comprendre les enseignements du bouddhisme, par exemple, afin de changer leur condition comme nous le pouvons. En raison de ce manque de compréhension de leur monde (et de la condition dans laquelle ils se trouvent), les animaux agissent instinctivement et primitivement durant leur vie.
Bien que je pense que nous soyons tous d'accord pour dire qu'il y a eu beaucoup d'animaux que nous avons connus dans nos vies qui sont vraiment bons et qui font honte aux humains (qui peuvent aussi agir instinctivement et primitivement), ils ne peuvent malheureusement pas devenir "éclairés" ni changer leur karma. Un humain peut comprendre son état, alors qu'un animal ne le peut pas.
Cela ne signifie pas, cependant, que les animaux souffrent moins que les humains, mais seulement que les humains ont la rare occasion de s'illuminer. Un bouddhiste sait cependant que la façon dont il traite les animaux a aussi un impact direct sur lui-même. C'est pourquoi beaucoup de bouddhistes, surtout dans la tradition mahayana, sont végétariens ou végétaliens, ou s'efforcent de l'être (à quelques exceptions, voir l'article sur les Bouddhistes et Noël).
Dans le bouddhisme Mahayana, les animaux sont largement considérés comme possédant la "Nature de Bouddha", tout comme les humains (et l'expérience Dukkha et le cycle de renaissance tout comme les humains). Bouddha Nature signifie que chaque être sensible a un "Bouddha" à l'intérieur de lui...la seule chose qui nous empêche de devenir un Bouddha (illuminé), c'est..."nous". Comme expliqué dans la première section de cet article, les animaux peuvent avoir la nature de Bouddha (ils l'expriment d'ailleurs mieux que les humains la plupart du temps) mais sont incapables de progresser pleinement et de réaliser le chemin de l'illumination.
Immédiatement après l'éveil du Bouddha, il fit la proclamation suivante :
"Merveilleux, merveilleux ! Tous les êtres sensibles ont la sagesse et la vertu du Tathagata*, mais ils ne s'en rendent pas compte parce qu'ils s'accrochent à des pensées trompeuses et à des attachements personnels."
(* Tathagata est un autre nom pour le Bouddha, et celui qu'il utilisait le plus souvent en parlant de lui-même)
Certains bouddhistes croient que si vous avez assez de "mauvais" karma, vous renaîtrez dans la peau d'un animal. Et c'est pourquoi ils pensent que toute souffrance qu'ils causent aux animaux est justifiée, car cette personne "renaissante" chez un animal le mérite. Le Bouddha n'a jamais dit qu'il était acceptable d'utiliser la violence contre un être sensible et cette pensée est donc très critiqué.
D'autres bouddhistes croient aussi que les animaux ne sont pas capables de réduire leur karma malsain (mauvais), comme un humain pourrait le faire. Ils doivent donc " brûler " leur karma malsain jusqu'à être purgé. Alors qu'un humain peut activement "diluer" son karma malsain en créant activement un karma sain. Un animal est incapable de faire la différence mais il génère beaucoup de karma sain !
Pour les humains, le fait de blesser des animaux est lié à un karma malsain. Blesser, maltraiter ou tuer des animaux est malsain, peu importe la façon dont vous le voyez.
"Celui qui, cherchant son propre bonheur, punit ou tue des êtres qui, eux aussi, aspirent au bonheur, ne trouvera pas le bonheur après la mort." - Dhammapada
Les bouddhistes devraient-ils manger des animaux ? Les bouddhistes ne devraient pas manger d'animaux simplement parce qu'ils sont des êtres sensibles qui partagent les cinq agrégats humain, manger de la viande encourage la souffrance et la mort, et cela crée un karma malsain pour nous et les autres.
Toutefois certains bouddhistes mangent de la viande. Plus précisément, les Theravada, les Tibétains et certaines branches du bouddhisme mahayana permettent la consommation de viande, probablement en raison de l'interprétation des influences scripturaires et culturelles.
Par exemple, les bouddhistes Tibétains mangent de la viande en raison de la région dans laquelle ils vivent qui est difficile à cultiver. Le 14e Dalaï Lama a été végétarien pendant un certain temps, mais il a mangé de la viande pour ce qui a été déclaré comme "une raisons de santé".
Pour les bouddhistes du sud (Theravada), il y a un mélange entre la culture scripturaire (où le Bouddha a dit que les monastiques devraient manger ce qu'on leur donne, pour inclure la viande, pendant les tournées d'aumônes, tant qu'elle n'était pas préparée spécifiquement pour eux), et la culture où la viande était déjà courante.
Au Japon, les bouddhistes mahayana peuvent souvent être trouvés mangeant du poisson (en raison de la dépendance historique sur la mer pour la nourriture avant que le bouddhisme ne soit introduit).
En revanche, certains s'efforcent de ne pas manger de viande, comme les bouddhistes mahayana en Chine et à Taiwan.
Les bouddhistes gardent toutefois en tant que principe dans ces régions le fait qu'ils ne veulent pas "tuer" l'animal, dans le cadre des préceptes contre la mise à mort, mais veulent quand même manger de la viande parce qu'ils aiment cela.
Un des exemples utilisé couramment pour illustrer les enseignements sur Bouddha concernant les animaux et qu'après avoir quitté sa vie de prince, Il venait de finir de mendier pour son premier repas et s'aventurait de Kapilavasthu à Rajagaha (la capitale de Magadha). Au cours de son voyage, il rencontra des moutons qui étaient emmenés dans la ville de Rajagaha pour y être sacrifiés. L'un des moutons a été blessé et, ressentant une grande compassion, il a pris le mouton et l'a emporté avec lui.
En entrant dans la ville, un grand feu brûlait et les prêtres chantaient pendant que le roi, Bimbisara, faisait tirer son épée pour tuer les premières brebis. Le Bouddha l'arrêta rapidement et lui dit :
"Tous les êtres vivants craignent d'être battus à coups de matraque.
Tous les êtres vivants craignent d'être mis à mort.
Se mettre à la place de l'autre,
Que personne ne tue ni ne fasse tuer un autre."
Ému par ces paroles, le Roi devint un disciple du Bouddha.
Nous sommes entourés de choix alimentaires "faciles" qui consistent en viande et les mauvais traitements qui en résultent dans notre monde animal élevé en usine. Non seulement cette question est complexe, mais elle signifie aussi que la souffrance est devenue industrialisée et constante et qu'elle augmente rapidement à mesure que la population du monde grandie. Les bouddhistes devraient jouer un rôle actif dans la prévention de cette souffrance par leurs propres actions et moyens d'existence sains.
L'utilisation de symboles animaux est une partie importante du bouddhisme et incarne l'idée que tout ce qui est vivant possède une vertu, un pouvoir et une sagesse inhérents. Ces symboles contiennent des significations secrètes liées aux caractéristiques spécifiques des animaux qu'ils représentent et mettent en évidence la relation bouddhiste avec la nature, la gentillesse, les idées humanistes, soulignant la relation entre la théorie et la pratique bouddhiste.
Voici une liste non exhaustive de ces créatures et de leurs symbolique Bouddhiste.
Dans le bouddhisme, le cerf symbolise la paix, l'harmonie et la longévité. Ils sont par nature doux et sereins et leur présence représente la pureté d'un lieu sacré, dépourvu de peur. Tout d'abord, les cerfs symbolisent les enseignements les plus essentiels du Bouddha. C'est dans le parc aux cerfs que le Bouddha donna son premier enseignement.
Le Bouddha est souvent représenté assis sur une estrade avec deux cerfs agenouillés l'un en face de l'autre. De plus, de nombreux monastères sont équipés de la roue du dharma avec deux cerfs assis de chaque côté la regardant fixement avec une grande joie.
Les cerfs sont également représentés dans les contes de Jataka, qui sont des fables attribuées aux vies passées du Bouddha en tant qu'humain et animal, avec des messages de sagesse et de compassion.
En Inde, les nagas sont des esprits de l'eau qui vivent dans des puits, des rivières et des lacs, et flottent dans les nuages. Ils sont dépeints comme d'énormes cobras ou comme mi-humains et mi-serpent. Ils jouent un rôle important dans la mythologie du Mahayana et du Theravada en tant que protecteurs du Bouddha et des sutras.
Dans une légende, un roi naga nommé Muchlinda a abrité le Bouddha pendant une forte pluie juste après l'illumination du Bouddha. Il s'enroula autour du corps du Bouddha et transforma sa capuche en parapluie au-dessus de la tête du Bouddha. Les statues de Bouddha qui symbolisent cette légende sont célèbres en Birmanie, au Laos et en Thaïlande. Au fur et à mesure que le bouddhisme s'est répandu en Chine, les nagas sont devenus des dragons.
Pour profiter d'objets à l’effigie de cette créature, visitez le site N°1 sur les dragons : Dragonys.
Les bouddhistes offrent des vases de bijoux aux nagas pour les récoltes abondantes, la santé et les enfants, ainsi que pour arrêter les épidémies, les tremblements de terre et les inondations. Les Nagas sont vulnérables à la contamination par la pollution de l'eau et la déforestation. Ils protégeront les gens qui protègent la nature, mais ils respireront de l'air toxique sur ceux qui détruisent l'environnement.
En Asie et en Afrique, les éléphants sont considérés comme sacrés. Ce sont des symboles de beauté, de pouvoir, de dignité, d'intelligence et de paix. L'éléphant blanc a joué un rôle important dans la naissance du Bouddha. Sa mère, la reine Maya, rêvait d'un éléphant blanc qui lui offrit un lotus blanc avec sa trompe et entra dans son ventre. Les sages royaux prédisaient la naissance d'un grand monarque ou d'un Bouddha.
Dans le bouddhisme, les éléphants symbolisent la force mentale sur le chemin de l'illumination. Ils sont tranquilles, obéissants et inébranlables une fois mis sur un chemin ; et ils ont de grandes oreilles pour écouter le Dharma. Au début de la pratique, l'esprit incontrôlé est symbolisé par un éléphant gris. Après avoir pratiqué et apprivoisé l'esprit, l'esprit contrôlé est symbolisé par un éléphant blanc, fort et puissant, qui peut être dirigé vers la libération.
Les peluches éléphants sont d'ailleurs très populaires en occidents pour cette raison sans que personne ne sache réellement pourquoi.
Dans le bouddhisme, le cheval est un symbole d'énergie et d'effort dans la pratique du Dharma. Les principales qualités d'un cheval sont la loyauté et la rapidité comme le montre Kanthaka, le cheval de Siddhartha qui l'a aidé à s'échapper du palais et à commencer sa quête spirituelle. Quand Siddhartha lui fit ses adieux, Kanthaka mourut de chagrin, mais renaît comme dieu et le servit comme Bouddha.
Le hennissement du cheval symbolise la voix du Bouddha pour réveiller l'esprit endormi et pratiquer le dharma. Il représente aussi le prana ou souffle qui est essentiel à notre existence.
Le mythique "Cheval du Vent" est un symbole du bouddhisme tibétain. Il combine la vitesse du vent et la force du cheval pour contrôler l'esprit et le guider vers la libération. Il est souvent utilisé sur les drapeaux de prière pour transporter les prières du ciel à la terre. Il porte également la "Perle de réalisation de vœux" et représente la chance de faire en sorte que les choses se passent bien.
Pendant des milliers d'années, le lion a été un symbole de royauté, de force et de bravoure. Pour ces raisons, le lion symbolise les origines royales du Bouddha Shakyamuni, ainsi que son courage pour combattre l'injustice et soulager la souffrance humaine.
On l'appelle le "Lion des Shakyas", une reconnaissance de la puissance de ses enseignements. La voix des bouddhas est souvent appelée le "rugissement du lion", qui fait rugir le dharma pour que tous l'entendent. La signification symbolique du rugissement du lion nous rappelle qu'il faut lutter avec le cœur courageux du roi lion et surmonter les obstacles qui se dressent sur notre chemin, en créant bonheur et harmonie dans nos vies et dans la société.
Les lions servent de gardiens, représentés par paires à l'entrée des sanctuaires, des temples et des monastères. Ils symbolisent les bodhisattvas, les "lions de Bouddha", et peuvent être trouvés dans leur rôle de protecteurs du Dharma soutenant le trône des bouddhas et des bodhisattvas et servant de leurs montures. Mañjuśrī, le bodhisattva d'une grande sagesse monte un lion, symbolisé dans le Soutra des Fleurs (Avatamsaka).
Le phénix mythique est profondément enraciné dans la culture chinoise et japonaise et est utilisé comme emblème de l'empereur et de l'impératrice, représenté avec le dragon pour symboliser un mariage parfait. Le phénix est un oiseau bienveillant, car il ne nuit pas aux insectes et représente les valeurs confucéennes de loyauté, d'honnêteté, de décorum et de justice.
Dans le bouddhisme, le phénix est considéré comme sacré, car il n'apparaît qu'en temps de paix et de prospérité et se cache quand il y a des problèmes. Comme le cerf, il symbolise la paix et la tranquillité. La créature mythique peut aussi représenter "une créature éclairée", renaissant des cendres de la mort de l'ego.
Le phénix est souvent représenté en train d'attaquer des serpents avec ses serres et ses ailes déployées. Il a un bec d'oiseau, une mâchoire d'hirondelle et un cou de serpent ; la moitié avant du corps ressemble à une girafe, la moitié arrière à un cerf. Son dos ressemble à une tortue et sa queue à un poisson. Le phénix est aussi l'une des quatre créatures spirituelles de la mythologie chinoise qui gardent les quatre directions et saisons : dragons, tigres, licornes et phénix.
Dans le bouddhisme, le paon représente la sagesse et est associé aux bodhisattvas. La queue d'un paon s'étend autour de lui avec ses yeux d'azur symbolise la montée des mille bras du bodhisattva Avalokiteshvara et ses mille yeux. Les paons sont l'ennemi fatal des serpents, les tuant avec leurs serres et les mangeant sans effets néfastes. On dit que le paon transforme le poison en amrita ou nectar. De même, un bodhisattva est capable de transformer l'ignorance en lumière, le désir en générosité et la haine en compassion. Quand une personne a des pensées positives, son esprit s'ouvre comme un paon qui ouvre sa queue et montre ses belles couleurs.
Le paon est l'un des oiseaux les plus importants créés par la transformation dans le Sutra Amitabha, car il soutient le trône de Bouddha Amitabha de la Terre Pure occidentale.
Le voilà, assis à côté de la caisse enregistreuse de votre restaurant chinois favoris. Une statue en bronze brillant d'un homme chauve au ventre rond avec un sourire rieur sur le visage, le même gaillard immortalisé sur des porte-encens, statuette ou bougeoir typique de l'artisanat asiatique Feng shui des temples Bouddhique ou jardin zen.
C'est le Bouddha, non ?
Raté, mais vous êtes dans la bonne religion ! On peut pardonner aux occidentaux de confondre l'omniprésent personnage potelé avec le Bouddha, puisqu'on l'appelle aussi "le Bouddha rieur".
Mais l'histoire vraie derrière le Bouddha qui rit est presque aussi compliquée que le Bouddhisme lui-même.
Denise Leidy est conservatrice d'art asiatique à la Yale University Art Gallery et a occupé le même poste au Metropolitan Museum of Art pendant 22 ans. Elle n'est pas étrangère à la confusion qui règne autour de la statue du Bouddha rieur."Quand les gens voient ce type corpulent et amusant, ils se disent : " C'est le Bouddha ", mais ce n'est pas le cas " dit Leidy. "Le Bouddha, au singulier, est Siddhartha Gautama. Mais la religion Bouddhiste au fil du temps est devenue si compliquée et a ajouté de multiples couches de divinités, dont beaucoup ont de multiples avatars. C'est devenu époustouflant et seuls les fous comme moi passent leur vie à le découvrir."
Le Bouddha, comme Leidy l'a mentionné, était un homme nommé Siddhartha Gautama qui a vécu autour du 6ème siècle av. J-C en Inde.
Né prince riche, il choisit de vivre comme un ascète à la recherche du sens de l'existence, qu'il trouva en méditant pendant 49 jours sous l'arbre Bodhi.
Après avoir atteint l 'illumination et le nirvana, qui est l'évasion du cycle sans fin de la souffrance, de la mort et de la renaissance, Siddhartha Gautama est devenu Bouddha ou "l'éveillé".
Au fil des siècles, ses enseignements se sont répandus dans toute l'Inde, en Chine, en Asie et éventuellement dans le monde entier. Aujourd'hui, on estime à 376 millions le nombre d'adeptes du Bouddhisme dans le monde.
Comme Leidy l'a indiqué, le Bouddhisme s'est développé au cours des millénaires pour inclure un panthéon de divinités en plus de Gautama Bouddha. Il s'agit notamment de nombreux Bodhisattva, le terme désignant des individus sages qui travaillent pour l'illumination de tous les êtres sensibles.
Dans le Bouddhisme Theravada, pratiqué principalement en Asie du Sud-Est, le Bouddha Gautama n'est que le plus récent des 28 bouddhas décrits dans les textes sacrés. Et puis il y a les avatars, les humains que l'on croit être des incarnations de divinités.
Il s'avère que le Bouddha rieur était l'un de ces avatars, un moine chinois du Xe siècle nommé Budai. Selon des récits écrits des siècles plus tard, Budai était un moine grégaire, au ventre arrondi, qui errait de village en village en portant un grand sac en toile sur son épaule. (Budai signifie "sac en tissu" en chinois.) Il était aimé des enfants et des pauvres, à qui il donnait du riz et des bonbons de son gros sac.
Sur son lit de mort, Budai a écrit un poème dans lequel il s'est révélé être l'avatar de Maitreya, une divinité également connue sous le nom de "Futur Bouddha".
Au fil du temps, Budai est devenu un sujet de dévotion populaire dans le Bouddhisme zen, tant en Chine qu'au Japon, où il se fait appeler Hotei. Son gros ventre et son sac sont censés représenter l'abondance, et il fait partie des sept dieux chanceux du Japon en tant que présage de prospérité et de bonne santé. À un moment donné, il est aussi devenu le patron des restaurateurs et des barmans, d'où son emplacement privilégié à côté de la caisse enregistreuse.
Les représentations du Bouddha rieur sont variés mais les statues sont les plus populaires et pour cause, en bois, en terre cuite, en bronze ou en pierre naturelle, assis en position du lotus ou debout sous une ombrelle, il n'y a que l’embarras du choix pour créer une ambiance zen chez nous.
Leidy n'est pas sûre de la provenance historique exacte des statues actuelles du Bouddha rieur, mais elle croit que l'imagerie du Bodai dans l'art et la sculpture Chinois a commencé à apparaître au 15ème siècle.
"Alors que le commerce mondial commence à prendre de l'expansion à la fin des XVIe et XVIIe siècles et que la porcelaine est en train de transformer complètement la céramique mondiale, il y a probablement des images de ce personnage qui se sont glissées à l'intérieur ", dit Leidy. "Elle a été importé en Occident puis transformée en Bouddha rieur"
Bien que frotter le ventre du Bouddha rieur pour porter chance ne soit pas un enseignement Bouddhiste, les fidèles du Bouddhisme ne semblent pas avoir de problème avec cette statue potelée.
"Le fait que ce Bouddha rieur du folklore soit accepté dans la pratique officielle témoigne de la grande tolérance du bouddhisme à l'égard de la diversité ", écrit Barbara O'Brien, journaliste et étudiante du Bouddhisme zen.
"Pour les Bouddhistes, toute qualité qui représente la nature de Bouddha doit être encouragée, le Bouddha qui rit n'est pas considéré comme un sacrilège, même si les gens le confondent sans le savoir avec le Bouddha Shakyamuni".
]]>Avec la période des Fêtes qui approche, beaucoup de gens ont commencé à nous demander si et comment les Bouddhistes célèbrent Noël.
C'est une bonne question, et nous comprenons tout à fait la confusion puisque Noël est la célébration de la naissance de Jésus comme incarnation humaine de Dieu et que les Bouddhistes ne croient pas en Dieu, la naissance du Christ devrait donc n'avoir que très peu d'importance.
Étonnamment, de nombreux Bouddhistes célèbrent Noël. Les Bouddhistes croient que les enseignements du Christ ne complètent pas seulement ceux du Bouddha, mais que Jésus est un "bodhisattva", c'est-à-dire quelqu'un qui renonce à son propre bénéfice pour aider les autres et qui a compassion, bonté et amour pour tous les êtres.
Pour ces raisons, beaucoup de Bouddhistes voient Jésus et sa réincarnation comme une bénédiction pour la terre et n'ont aucun problème à célébrer sa naissance. Cela diffère de la croyance Chrétienne car les Bouddhistes reconnaissent Jésus comme un homme et un maître, mais pas le Messie.
Les Bouddhistes ont aussi leur propre fête de fin d'année le 8 décembre, qui célèbre le jour où Bouddha a atteint l'illumination sous l'arbre Bodhi.
Cette fête, "Bodhi Day", est célébrée en mangeant des biscuits (de préférence en forme de cœur - qui correspond aux feuilles de figuier, ou Bodhi, arbre) et du riz, en buvant du lait et en décorant les arbres de lumières vives.
En Asie, les Bouddhistes décorent les figuiers, mais comme le climat occidental peut être rude et que ces arbres ne peuvent survivre, de nombreux Bouddhistes occidentaux décorent plutôt des arbres à feuilles persistantes. Les Bouddhistes décorent ces arbres de lumières multicolores qui représentent les nombreux chemins différents pour atteindre l'illumination.
Certains Bouddhistes observent également les trente jours qui suivent le jour de la Bodhi en offrant de petits cadeaux à leurs proches, tels que de petits totems ou des actes de gentillesse, mais ils se font un devoir de ne jamais donner de cadeaux violents, tels que des jouets en forme d'épées ou de fusils, leur religion favorisant la compassion et non les conflits.
Les similitudes entre le jour de la Bodhi et Noël (nourriture sucrée, décorations, sapins, cadeaux, ainsi que la bonne volonté générale et la bonté envers tous) et les enseignements similaires de Jésus et de Bouddha permettent aux Bouddhistes de reconnaître et de célébrer facilement la fête Chrétienne sans compromettre leur foi ni provoquer de conflit entre les religions.
Nous avons interrogé un nouveau venu dans la philosophie Bouddhiste afin de connaitre son ressenti sur cette fête qu'il ne connaissait pas :
C'était la première année que je célébrais la Bodhi Day, et j'ai eu beaucoup de plaisir à le faire ! J'ai apporté des biscuits au travail et je les ai partagé avec mes collègues ; après le travail, ma copine et moi avons partagé du lait et des biscuits, puis nous avons décoré mon appartement ensemble. Je n'avais pas d'arbre, mais elle a apporté des lumières qu'on a accrochées pour la soirée. Nous n'avons pas échangé de cadeaux matériels, mais nous avons passé du temps de qualité ensemble, ce qui est un cadeau en soi.
Certaines personnes nous ont aussi posé des questions sur le souper de Noël et sur ce que la communauté Bouddhiste peuvent ou ne peuvent pas manger.
La préservation de la vie étant l'une des croyances fondamentales des monastère Bouddhiste, beaucoup croient que les Bouddhistes considèrent toute viande comme interdite, mais ce n'est pas toujours le cas. Chaque branches du Bouddhisme voient l'idée de "préservation de la vie" différemment, et certaines ne suivent pas du tout le végétarisme.
Un consensus général dans toutes les branches de la pratique du Bouddhisme est qu'un animal ne peut pas être tué spécifiquement pour être mangé - comme tuer un cerf dans les bois dans le but de le manger plus tard.
Certains Bouddhistes croient alors que cela signifie que la viande peut être consommée tant qu'elle est tuée pour la consommation générale de tous les gens, et pas seulement d'eux-mêmes, par exemple pendant un souper de Noël où il y a beaucoup de gens qui mangent ensemble.
Il est également pardonnable pour un Bouddhiste de consommer de la viande qui a été tuée pour eux, s'ils ne savent pas qu'elle a été tuée pour eux avant de la manger.
Bouddha a laissé quelques préceptes Bouddhiques sur quel genre de viande est interdit, cela inclut : viande humaine, viande d'éléphant, viande de cheval, viande de chien et viande de serpent mais encore celles de lions, tigres, panthères, ours et hyènes. Aucune de ces viandes ne sont typiques des viandes de Noël (du moins dans le monde occidental laïcs !) donc elles n'entrent pas en conflit avec les Bouddhistes qui mangent le souper de Noël.
Il est aussi courant pour les Chrétiens de dire la grâce avant le souper pour être reconnaissants à Dieu et pour rendre grâce pour leur nourriture. Les moine Bouddhistes exécutent également leur propre version de la grâce avant de manger, mais à la place ils remercient les animaux d'avoir donné leurs vies et remercient la personne qui leur a fourni la nourriture ainsi que les divinités des temples Bouddhistes.
Les Bouddhistes n'ont pas de problème avec l'idée du Père Noël, car le Père Noël est basé sur les actes inspirés de Saint Nicolas. Saint Nicolas était un homme humble qui a contribué à apporter de la joie dans la vie des enfants par ses actes d'altruisme et de compassion, qui sont deux des croyances fondamentales du Bouddhisme.
L' image de Bouddha rieur d'ailleurs est souvent décrit comme l'équivalent du Père Noël pour les Bouddhistes, sont gros ventre et son sourire symbolisant la joie de vivre et la richesse.
Beaucoup d'occidentaux adorent l'ambiance méditation zen apaisante et pleine de spiritualité du Dharma Bouddhique sans pour autant suivre la voie Bouddhiste et ses rituels prêché par le Dalaï Lama dans les temples Tibétain.
Il est donc courant de retrouver une statue de Bouddhas au pied du sapin de nos foyers pour recréer une atmosphère monastique, Asiatique et propre à la pratique du Zen.
Nous avons répertoriés les statues de Bouddistes les plus populaires ci dessous afin de vous assurer de faire des heureux pour les fêtes !
Les images de Charlottesville, en Virginie, de tenants de la suprématie blanche marchant sous des bannières nazies nous ont rappelé, comme si nous en avions besoin, que la croix gammée demeure un symbole puissant de haine raciste.
En Allemagne, où les néo-nazis défilent également, il est illégal d'exposer la croix gammée, et les citoyens initient des efforts privés ou de quartier pour l'enlever des graffitis et autres arts de la rue.
Mais les tentatives d'éradication de la croix gammée peuvent parfois échouer, comme cela s'est produit récemment au Québec. Corey Fleischer, connu par la communauté d'effacement d'Instagram, a été arrêté par la police lorsqu'il a tenté d'effacer des croix gammées gravées sur des ancres récupérées et exposées au public dans la petite communauté des Pointes-des-Cascades sur le fleuve Saint-Laurent.
Les plaques suggéraient que les ancres venaient du Troisième Reich, mais un correspondant de Radio-Canada a rapporté qu'elles avaient été fabriquées par la compagnie anglaise W.L. Byers avant l'arrivée au pouvoir des Nazis. L'entreprise utilisait la croix gammée comme symbole de chance, une pratique courante au début du 20e siècle.
Fleischer est resté insensible à cette explication historique. Comme il l'a dit à CityNews : "La croix gammée n'est plus un signe de paix. C'est un signe attaché à un régime qui a littéralement presque anéanti toute une culture."
Nous rencontrons cette obsession des croix gammées à maintes reprises. Dans les cours universitaires sur l'histoire culturelle Allemande, les étudiants sont à la fois repoussés et fascinés par l'horreur qu'elle symbolise. Quand vous demandez si la croix gammée doit être interdite en Amérique du Nord comme elle l'est en Allemagne, certains répondent par l'affirmative, tandis que d'autres soulignent son utilisation innocente dans d'autres cultures.
Le débat est similaire au différend entre Pointes-des-Cascades et Corey Fleischer. Les 25 années où elle a été le symbole du racisme nazi devraient-elles l'emporter sur son utilisation millénaire en tant que talisman de la bonne fortune ?
La croix gammée n'a pas toujours été un odieux symbole de haine. Loin de là. Le mot Svastika est d'origine Sanskrite et signifie "propice au bien-être".
En tant que symbole, le pouvoir de la croix gammée réside dans sa simplicité et son équilibre.
Le graphiste Steven Heller note que "la pureté géométrique de la croix gammée permet une lisibilité à n'importe quelle taille ou distance, et lorsque sur son axe, le carré tourbillonnant donne l'illusion du mouvement".
Sa forme, selon Heller, est "sublime", il n'est donc pas étonnant qu'elle ait trouvé sa place dans tant de cultures.
Dans le Bouddhisme, on pense que la croix gammée représente les empreintes de pas du Bouddha. Il assume une fonction liturgique dans le Jaïnisme, et dans l'Hindouisme, le symbole dans le sens des aiguilles d'une montre (la croix gammée telle que nous la connaissons, avec les bras pointant à droite) et le symbole tourné vers la gauche, appelé Sauvastika, se combinent pour représenter les opposés tels que la lumière et les ténèbres.
En Mésopotamie, il était utilisé sur les pièces de monnaie, et la nation Navajo l'a tissé en couvertures. Il a été trouvé sur des poteries anciennes en Afrique et en Asie. On l'utilisait parfois comme un élément unique, mais on le répétait souvent comme une série de croix gammées imbriquées pour former une bordure sur un vêtement ou dans l'architecture, comme c'était courant à l'époque romaine.
Il a fait son apparition dans les cultures Germanique et Viking, et vous pouvez le trouver dans les églises médiévales et les vêtements religieux à travers l'Europe.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, la croix gammée est devenue un symbole de chance bien établi dans la culture occidentale, semblable à un trèfle à quatre feuilles ou à un fer à cheval.
Les entreprises l'utilisaient comme logo ; il ornait les annonces de naissance et les cartes de vœux. Les scouts américains pouvaient obtenir un insigne de croix gammée, et le Girls' Club a publié un magazine appelé The Swastika. La Finlande, la Lettonie et les États-Unis l'ont tous utilisé comme insigne militaire.
Au Canada, une communauté minière du nord de l'Ontario s'appelait Swastika, tout comme on pourrait appeler une ville New Hope ou Bounty. Windsor, en Nouvelle-Écosse, et Fernie, en Colombie-Britannique, avaient toutes deux des équipes de hockey appelées les Swastikas.
En 1931, Terre-Neuve a émis un timbre de 1$ commémorant des moments importants de l'aviation transatlantique ; chaque coin avait une croix gammée.
À la fin du XIXe siècle, l'empire Allemand nouvellement formé est entré dans une ère de nationalisme effréné. Certains nationalistes cherchèrent à prouver la supériorité raciale Allemande, souscrivant à l'idée désormais discréditée qu'une ancienne race aryenne - les premiers Indo-européens - était leurs ancêtres. Il fallait des preuves pour relier les Allemands aux Aryens.
Au début des années 1870, lorsque l'homme d'affaires et archéologue Allemand Heinrich Schliemann pensait avoir découvert la ville antique grecque de Troie, plus de 1 800 cas de croix gammée furent découverts. Comme la croix gammée était également présente dans les vestiges archéologiques des tribus Germaniques, les nationalistes n'ont pas tardé à conclure que les Allemands et les Grecs étaient tous deux des descendants des Aryens.
Et si vous croyez que les Allemands forment une "race" distincte supérieure aux autres groupes ethniques qui les entourent, il devient plus facile de prétendre que vous devez garder cette "race" pure. Dans ce contexte, l'antisémitisme a suivi.
La Thule Society, une organisation antisémite qui fait la promotion de la supériorité du Volk allemand (folk en anglais), a été fondée à la fin de la Première Guerre mondiale. Son logo était une croix gammée stylisée. La société a commandité le parti nazi naissant, et dans un effort pour mieux se faire connaître du public, le parti a créé une bannière qui incorporait la croix gammée telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Hitler était convaincu qu'un symbole puissant rallierait les masses à sa cause xénophobe. Avec une croix gammée noire (appelée Hakenkreuz en Allemand, ou croix crochetée) tournée de 45 degrés sur un cercle blanc sur fond rouge, la bannière nazie modernise le symbole ancien tout en évoquant les couleurs de l'empire Allemand récemment vaincu.
Dans Mein Kampf, Hitler s'attribua seul le mérite de la conception et tenta de lui donner un sens : "En rouge on voit l'idée sociale du mouvement, en blanc l'idée nationaliste, dans la croix gammée la mission de la lutte pour la victoire de l'homme Aryen." Mis à part le symbolisme torturé, la bannière à croix gammée a fait ce qu'elle était censée faire : elle a donné une identité visuelle au mouvement nazi.
Lorsque les nazis prirent le pouvoir en 1933, ils cherchèrent à unir le pays derrière leur idéologie raciste aryenne, et l'utilisation de leur symbole infiltra tous les aspects de la vie Allemande.
On peut encore le voir parfois, y compris dans les carreaux de plafond en mosaïque de la Haus der Kunst d'Hitler à Munich. La bannière est devenue le drapeau officiel du pays en 1935, et même si elle n'était pas partout comme Hollywood pourrait vous le faire croire, elle était très présente.
Steven Heller sous-titre son livre, The Swastika, avec une question simple mais pertinente : Symbole au-delà de la rédemption ? Dans les cultures où elle est utilisée depuis des siècles dans les pratiques religieuses ou dans les arts décoratifs, cette question est inutile. Le symbole n'a pas de connotation négative.
Mais des objets comme la croix gammée n'ont aucune signification inhérente ; le symbolisme est construit par les gens qui les utilisent. Dans notre société occidentale, la croix gammée est souillée. Les crimes violents contre l'humanité du mouvement nazi ont donné aux Hakenkreuz un sens qui ne peut être ni dissimulé ni effacé.
Dans des endroits comme Pointes-des-Cascades, où il existe des croix gammées pré-nazies, il faut prendre des précautions supplémentaires pour contextualiser leur présence. Mais dans tous les autres cas, le symbole doit vraiment être évité.
Les intentions racistes et remplies de haine, sont claires. Ce n'était pas un symbole innocent pour les nazis, ni pour les néo-nazis d'aujourd'hui et les tenants de la suprématie blanche.
Les Bouddhistes ont utilisé la croix gammée pour marquer le début des textes Bouddhistes car ils la considèrent comme un symbole d'harmonie universelle, de prospérité, de pluralité, de bonne chance, d'abondance, de Dharma, de fertilité, de longue vie et d'éternité - rien que ça !
Dans différentes parties du monde, les Bouddhistes donne une signification différente à la croix gammée. Par exemple, au Tibet, la croix gammée était une représentation graphique de l'éternité. Il y a 65 symboles prometteurs sur l'empreinte du Bouddha et la croix gammée est considérée comme la première. Vous pouvez également trouver le symbole de croix gammée imprimé sur le corps, les paumes, la poitrine ou les pieds de statues Bouddha.
Il est utilisé pour marquer le début des textes sacrés ou comme décoration vestimentaire. Les Bouddhistes en Inde, considèrent la croix gammée comme "Le Sceau sur le Coeur de Bouddha".
Depuis l'Antiquité, la croix gammée est considérée comme noble, ce qui est bien connu dans la plupart des cultures à travers l'histoire.